Certes, elle était prévue par le traité secret de coopération militaire signé entre l'Allemagne et l'Empire dès l'été 1914, mais le déclenchement concret des hostilités est décidé par les seuls trois hommes au pouvoir : Enver, Talât et Cemal – ce dernier niera d'ailleurs toute responsabilité individuelle.
Les intrigues politiques au sein du sultanat, l'avènement de la puissance européenne, la concurrence économique introduite par l'apparition de nouvelles routes commerciales et les prémices de la révolution industrielle sont autant de facteurs qui contribuèrent à déstabiliser cet empire autrefois sans égal.
La politique expansionniste ottomane est freinée par la bataille de Lépante en 1571. La perte d'influence ottomane se matérialise par une perte de nombreux territoires jusqu'à la Première Guerre mondiale. Lors de la Grande Guerre, les Ottomans prennent le parti de l'Allemagne.
Les principaux adversaires des Ottomans furent d'abord la république de Venise, le Saint-Empire romain germanique, et la Pologne-Lituanie ; s'y ajouta la Russie vers la fin du XVII e siècle.
La Grande Guerre, durant laquelle ses dirigeants s'allient avec l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, marque sa fin et le début d'un cycle de recomposition qui débouchera sur la suppression du sultanat en 1922 et la proclamation de la république de Turquie en 1923.
En fait les Seldjukides, comme les Osmanli ( ottomans ), sont une des tribus turques qui sont arrivées dans l'empire byzantin après la bataille de Manzikert. Il n'y a donc pas de différences.
La Palestine mandataire, ou Palestine sous mandat britannique, est le statut politique proposé par la Société des Nations en 1920, mandat établi à partir de 1923, pour le territoire de la Palestine antérieurement partie de l'Empire ottoman, jusqu'en 1948.
L'appellation «Empire byzantin» (et le mot «byzantin») est d'origine assez récente.
En effet, l'effondrement de l'Empire ottoman peut s'expliquer par l'échec du mouvement de réforme qui a caractérisé les XIX e et XX e siècles.
Certains de ces empires ont réussi à s'étendre sur des dizaines de millions de kilomètres carrés et à travers plusieurs continents, avant de finalement succomber à l'épreuve du temps. L'Empire britannique est considéré comme le plus grand empire de l'histoire.
Les Sassanides est une dynastie d'origine perse, tandis que les Ottomans est une dynastie d'origine turque, aucune de ces deux dynasties n'est apparentées aux Arabes.
Au début de la décennie 1910, malgré les reculs territoriaux, il existe encore un Empire ottoman, et celui-ci est encore tout à fait multinational.
On compte aujourd'hui soixante-dix-sept descendants de la dynastie ottomane. Il y a parmi eux vingt-cinq princes, seize sultans et treize femmes portant le titre de sultane. Ils vivent sur le continent américain, en Grande-Bretagne, en Egypte ou en Jordanie, et s'expriment dans plusieurs langues.
Les marges est du Maroc sont plus ou moins occupées par les Turcs de la régence d'Alger (la région de Oujda qui est prise puis perdu en 1672 puis reprise avec le Rif oriental en 1692 jusqu'en 1795).
L'Empire ottoman vivait selon la loi islamique mais dans une interprétation le plus souvent modérée : celle du hanafisme, la plus ancienne des quatre écoles sunnites (« madhhab ») de droit religieux et de jurisprudence (« fiqh »). Les non-musulmans sunnites y avaient le statut de dhimmis (« zimmi » en turc).
Puis, au moment des guerres balkaniques (1912- 1913), l'Empire ottoman perd ses dernières possessions en Europe : l'Albanie, la Macédoine et la Thrace occidentale. Reste seulement la Thrace orientale (avec Andrinople) et la capitale Istanbul.
Une fois limité à la Thrace turque, à la suite des guerres balkaniques, l'Empire ottoman est assimilé par les puissances occidentales à un empire colonial devant assurer la paix, voire relayer la culture européenne, dans le monde musulman.
La supériorité de l'Empire ottoman s'explique par sa capacité à dominer militairement une population multinationale et multireligieuse. L'administration de l'empire est centralisée pour permettre une bonne gestion de tous les territoires conquis. Les réformes de l'empire commencent dès le XIIe siècle.
En 1299, Osman Ier conquiert la ville byzantine de Mocadène. Cette date marque le début de l'Empire ottoman. Osman Ier, fondateur de la dynastie, lui a aussi donné son nom. Le terme « ottoman » vient de Uthman en arabe soit Osman.
Génétique. Les Turcs d'Anatolie sont aujourd'hui principalement le fruit d'un métissage entre deux populations primaires, les Turcs Oghouzes d'origine principalement est-asiatique, et les habitants locaux (principalement des Grecs d'Anatolie) d'ascendance ouest-eurasienne.
Ainsi, la Grande-Bretagne, la France, l'Italie et la Grèce vont s'emparer d'une grande partie de la Turquie actuelle ainsi que des territoires du Moyen-Orient dominés jusque-là par les Ottomans comme la Syrie, l'Irak, le Liban, l'Arabie et la Palestine.
Le kebab, une viande marinée en Turquie
Le kebab est une viande marinée, souvent du mouton, "inventée" par les soldats de l'empire Ottoman (la Turquie actuelle) au 19e siècle...et ils faisaient rôtir leur viande à l'horizontal sur leur épée.
La France dans le conflit israélo-palestinien
La France rappelle que la colonisation israélienne en Cisjordanie est illégale. L'Assemblée Nationale et le Sénat ont en décembre 2014 adopté une résolution visant à reconnaitre l'Etat Palestinien comme le font déjà 139 pays mais l'éxécutif n'a pas donné suite.
Dès lors, les vagues d'immigration vers la Palestine s'intensifient et les Juifs se mobilisent pour la création d'un foyer national. Sous mandat britannique à partir de 1920, la Palestine est finalement partagée par l'ONU en 1947 avant que David Ben Gourion ne proclame l'indépendance d'Israël en 1948.
Les forces sionistes revendiquent un État juif et une levée de l'immigration afin de faire venir en Palestine les survivants de la Shoah. Incapables de régler le conflit avec les Juifs, les Britanniques décident de porter la question palestinienne devant l'Organisation des Nations unies.