Le terme sexe renvoie à un ensemble d'attributs biologiques retrouvés chez les humains et les animaux. Il est lié principalement à des caractéristiques physiques et physiologiques, par exemple les chromosomes, l'expression génique, les niveaux d'hormones et l'anatomie du système reproducteur.
Le genre est une thématique à la croisée de questionnements sur la société, mais aussi sur le droit, la politique et la culture, qui est fréquemment abordée en relation à d'autres aspects de l'identité et de la position sociale – comme la classe sociale, l'ethnie, l'âge et l'aptitude physique.
Certains organismes internationaux, tels que le Conseil de l'Europe et l'Organisation mondiale de la Santé, définissent le genre comme étant les caractéristiques socialement établies des femmes et des hommes, comme les normes, les rôles et les comportements attendus.
L'identité de genre d'un individu se construit au cours de son développement en prenant en compte les caractéristiques biologiques et culturelles.
Le genre est une construction sociale.
Par exemple, une femelle (sexe) sera considérée comme une fille-femme (genre). Sur base de ces assignations, notre société se veut majoritairement [3] binaire (femelle/mâle, fille-femme/garçon-homme). Le genre n'est donc pas une donnée naturelle !
Par « genre » on entend la construction socioculturelle des rôles masculins et féminins et des rapports entre les hommes et les femmes. Alors que « sexe » fait référence aux caractéristiques biologiques, être né(e) homme ou femme, le genre décrit des fonctions sociales assimilées et inculquées culturellement.
L'approche genre comprend aussi la prévention et la répression des violences fondées sur le sexe, un partage équitable des ressources et des responsabilités, ainsi qu'un développement humain plus complet et durable pour tous et toutes.
Dysphorie de genre: inconfort ou détresse liés à une incongruence entre l'identité de genre d'un individu et le sexe attribué à la naissance. Cisgenre: utilisé pour décrire un individu dont l'identité de genre et l'expression de genre sont en phase avec le sexe attribué à la naissance.
John Money, le père de la "théorie du genre", l'avait testée sur des jumeaux.
Il existe différentes orientations sexuelles et identités de genre. Vous êtes libre de choisir votre partenaire dans le respect de la loi. L'identité de genre, c'est être un homme, une femme, les deux ou ni strictement l'un ou l'autre et quel que soit votre sexe à la naissance.
Les femmes sont un genre parce qu'elles ont un sexe. Ce que l'on appelle genre, masculin ou féminin, est l'ensemble des attributs qu'une société attache aux individus selon qu'ils sont homme ou femme à la naissance. Bien entendu les catégories du « masculin » et du « féminin » débordent le monde des humains.
Les personnes non-binaires peuvent ne se sentir ni homme ni femme, les deux, ou toute autre combinaison des deux. Le terme « non-binaire » désigne donc toutes les possibilités en dehors d'une identité strictement féminine ou masculine.
Une personne transgenre a donc une identité de genre, comme le genre féminin par exemple (la personne se sent femme), qui ne correspond pas à son sexe biologique (le masculin). On parlera donc, dans ce cas précis, de femme transgenre, comme Céline (puisqu'elle est née dotée d'un sexe masculin).
Des outils d'analyse pratiques : le cadre de Harvard (le profil d'activités ou les 3 rôles; l'accès et contrôle des ressources; les facteurs d'influence), les 5 domaines (Sarah Longwe), l'analyse socio-économique selon le genre (ASEG), les indicateurs sexo-spécifiques (PNUD), le Gender Budgeting.
Dans le monde occidental, les homosexuels, transgenres et intersexes ont été décrits comme faisant partie d'un troisième sexe, bien que certains contestent cette qualification.
La binarité des genres résulte des constructions sociales binaires (homme-femme) qui limitent l'identité de genre à deux sexes auxquels sont associés des stéréotypes de genre dits masculin ou féminin. La fluidité de genre est un éclatement de la binarité de genre.
C'est en 1955 que le sexologue John Money va créer le terme « genre » se basant sur l'étude d'enfants hermaphrodites et leur éducation, pour ensuite être repris, modifié et élaboré jusqu'à en obtenir le sens que nous connaissons tous aujourd'hui.
Dans ses théorisations, Butler procède à la déconstruction du naturalisme et du fondationnalisme sous-tendant les catégories de sexe et de genre. Cette prise de position constructiviste l'amène à réfléchir et à militer pour la reconnaissance sociale et politique des différents genres et des multiples sexualités.
L'approche Genre et Développement vise un développement équitable et l'égalité entre les sexes.
Non-binaire : se dit d'une personne dont l'identité de genre ne correspond ni aux normes du masculin ni à celles du féminin. Agenre : sous-catégorie de non-binaire. Se dit d'une personne qui ne s'identifie à aucun genre. Ni homme, ni femme, ni mélange des deux.
Elle peut être due à des facteurs internes (la personne change de genre ressenti) ou, le plus souvent, externes (problèmes de santé, manque de soutien, difficultés matérielles). Elle peut aussi être forcée.
Dans la théorie du genre,
le terme « genre » désigne la masculinité ou la féminité construite par l'environnement social et culturel (la langue, l'éducation, les modèles proposés…). Le genre ne dépendrait pas du sexe biolo- gique : il serait subjectif (il dépendrait de la perception que chaque individu a de lui-même).
Pour la sociologie actuelle, le genre (au singulier) est un concept, une grille de lecture, qui permet d'analyser des interactions sociales. En effet, le genre est un dispositif qui se manifeste au quotidien. Il transparaît dans le langage, comme lorsque nous disons « Madame », « Monsieur », « il » ou « elle ».
L'approche de "genre", c'est-à-dire l'analyse et la prise en compte, dans tous les domaines, des rapports sociaux entre femmes et hommes, est essentielle pour atteindre les objectifs d'égalité (...) Genre, égalité, parité, équité, mixité... Sexisme, phallocratie, patriarcat, misogynie, féminisme, anti-féminisme...