La décision est prise par le médecin en charge du patient, après concertation avec l'équipe de soins si elle existe et sur avis motivé d'au moins un médecin appelé comme consultant, qui ne doit pas avoir de lien hiérarchique avec le médecin en charge du patient (il est également possible de demander l'avis motivé d'un ...
Qui prend les décisions en fin de vie ? C'est le médecin responsable du patient qui a la responsabilité de toutes les décisions et de leur mise en œuvre, en fin de vie comme ailleurs en médecine.
Cependant la décision de soins palliatifs est prise par le médecin traitant, avec l'accord de la personne malade car il importe que les soins et l'accompagnement requis puissent être menés dans de bonnes conditions.
La personne de confiance consultée ou, à défaut, la famille ou l'un des proches peuvent pour leur part rapporter la volonté du patient. Au final, le médecin reste le seul décisionnaire, sa décision, étant soumise le cas échéant, au contrôle des juges, rappelle le Conseil.
Quand débute l'accompagnement en soins palliatifs ? Il y a un bénéfice à débuter précocement l'accompagnement et ces soins lorsqu'un diagnostic de maladie grave est porté. La nature de l'aide reçue varie en fonction des besoins de la personne malade et de ses proches, tout au long de l'évolution de la maladie.
De nombreux métiers interviennent au sein du service (kinésithérapeute, ostéopathe, art-thérapeute, socio-esthéticienne…) et l'apport des bénévoles fait également partie intégrante de la démarche. La moyenne d'âge des patients est de 60 ans et la durée moyenne de séjour de 11 jours.
sante.gouv.fr
La personne en fin de vie dispose de l'ensemble des droits reconnus au patient comme par exemple la possibilité d'exprimer ses volontés par anticipation, pour le cas où elle serait hors d'état de les exprimer, notamment en désignant une personne de confiance ou en écrivant ses directives anticipées.
Plusieurs signes peuvent indiquer que la mort approche. Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent.
Adopter une posture d'écoute active et d'empa- thie, par exemple : se mettre à hauteur du patient, créer un contact physique ou visuel, ne pas se laisser distraire. Laisser du temps au patient et suivre son rythme. Réfléchir à sa fin de vie est un cheminement qui nécessite plusieurs étapes, plusieurs échanges.
De nombreuses autres affections peuvent nécessiter des soins palliatifs, comme l'insuffisance rénale, les maladies hépatiques chroniques, la sclérose en plaque, la maladie de Parkinson, la polyarthrite rhumatoïde, les maladies neurologiques, la démence, les anomalies congénitales ou la tuberculose pharmacorésistante.
Se dit d'un traitement qui n'agit pas directement sur la maladie (en particulier un traitement symptomatique), ou qui la soulage sans pouvoir la guérir.
Ils s'adressent aux personnes souffrant de maladie grave, évolutive, ou en phase terminale ; ou atteintes d'un handicap. Le malade est souvent en phase de fin de vie, et l'objectif est de lui apporter le confort dont il a besoin en améliorant sa qualité de vie, et de pallier quelque peu ses souffrances.
La décision de mettre en place un suivi palliatif doit se faire en accord avec le médecin traitant. Il convient donc de solliciter un rendez-vous avec lui pour lui partager votre désir de passer à une prise en charge palliative des divers problèmes de santé de votre proche.
Les soins palliatifs sont une approche globale de soins qui vise à améliorer la qualité de vie d'une personne atteinte d'une maladie grave. Ils se concentrent sur le soulagement de la douleur et des autres symptômes et sur le soutien psychosocial, spirituel et émotionnel des patients et de leurs familles.
Les situations de fin de vie concernent notamment les personnes qui ont une maladie grave, évolutive, en phase avancée, potentiellement mortelle ou lorsque le pronostic vital est engagé à court ou moyen terme, après un accident par exemple.
En d'autres termes, tout patient a droit à une sédation profonde et continue jusqu'au décès, associé à une analgésie. Cela permet ainsi de soulager une personne en situation de souffrance extrême, alors même que son décès est à la fois inévitable et imminent.
Toucher doucement la main, l'épaule ou la tête de la personne mourante est une tendre manière de lui dire « Je suis là. Tu n'es pas seule. » Continuez de parler à la personne mourante même lorsqu'elle n'est plus en mesure de vous répondre. Elle sentira votre présence et entendra votre voix.
Les opiacés sont les médicaments de choix de la dyspnée en fin de vie. De faibles doses de morphine 2 à 10 mg par voie sublinguale ou 2 à 4 mg en sous-cutané toutes les 2 heures selon les besoins a réduit la dyspnée chez les patients qui n'ont jamais reçu d'opiacés.
Les soins palliatifs peuvent intervenir à différents stades de la maladie : au cours d'une période de soins ou en phase avancée ou terminale d'une maladie grave et incurable, moments dont l'issue irrémédiable désigne alors la « fin de vie ».
Les êtres chers décédés nous entendent-ils ou nous voient-ils ? Non. Quand on est mort, on entend et on ne voit rien.
Le Littré propose : « état dans lequel le malade lutte contre la mort. L'agonie n'a lieu que dans les maladies où la vie s'éteint par degrés. L'agonie des adultes est ordinairement pénible et douloureuse… »
Mauvaise hygiène de vie
Cet état est provoqué par une mauvaise circulation sanguine. Pour y remédier, pensez à bouger, à changer de position, faire de la marche et surélever les pieds au sommeil. L'apport alimentaire trop riche en sodium induit une rétention d'eau et entraîne des mains et des pieds enflés.
En soins palliatifs, le médicament le plus utilisé de nos jours pour réaliser une sédation est l'Hypnovel. A petites doses (5 à 10 mg/j), ce traitement calme l'anxiété.