La personne de confiance consultée ou, à défaut, la famille ou l'un des proches peuvent pour leur part rapporter la volonté du patient. Au final, le médecin reste le seul décisionnaire, sa décision, étant soumise le cas échéant, au contrôle des juges, rappelle le Conseil.
- La décision de limitation ou d'arrêt de traitement est prise par le médecin en charge du patient à l'issue de la procédure collégiale.
La procédure collégiale peut être demandée par le médecin, l'équipe médicale mais aussi par la famille et les proches sur le fondement des directives anticipées dont ils seraient dépositaires. La décision finale appartient au médecin qui doit la motiver et l'inscrire dans le dossier médical du patient.
La première démarche est plutôt un geste de respect envers une personne en fin de vie. Il s'agit de reconnaître le moment où il n'y a plus de guérison possible, et où il faut cesser tout traitement agressif. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a plus rien à faire pour cette personne.
– débrancher, car il n'y a plus rien à faire pour le patient, peut au contraire être un geste de respect, signe d'une acceptation de notre impuissance devant l'inéluctable. Il arrive ainsi parfois que le patient continue à respirer par lui-même, pour une durée impossible à déterminer au préalable.
Si une blessure à la tête était en cause, la récupération est peu probable après 12 mois. Toutefois, un petit nombre de personnes voit leur état s'améliorer après plusieurs mois, voire plusieurs années. Dans de rares cas, l'amélioration intervient tardivement.
L'objectif est de soulager une personne malade qui présente une situation de souffrance vécue comme insupportable alors que le décès est imminent et inévitable.
La mort cérébrale est irréversible. La mort cérébrale est différente du coma.
40?% d'entre eux se réveillent et parmi eux, la plupart (de 80 à 90%) ne gardent que peu, ou pas, de séquelles de leur état comateux.» Le cerveau peut aussi être directement affecté par «un traumatisme très sévère comme un choc, une infection – par exemple une méningite bactérienne, indique Andrea Rossetti.
La cause est donc claire et il suffit de sevrer le patient pour induire son réveil. » Le réveil peut néanmoins prendre du temps, complète Nawfel Ben Hamouda, médecin associé au Service de médecine intensive adulte au CHUV : « L'organisme a souvent accumulé de fortes doses de sédatifs.
Les directives anticipées peuvent être conservées par la personne elle-même, être confiées à un proche ou à une personne de confiance désignée comme telle, être conservées chez le médecin dans le dossier médical. Elles n'ont pas besoin d'être enregistrées par un notaire.
Qui prend les décisions en fin de vie ? C'est le médecin responsable du patient qui a la responsabilité de toutes les décisions et de leur mise en œuvre, en fin de vie comme ailleurs en médecine.
La sédation profonde et continue jusqu'au décès est un soin consistant à endormir profondément une personne atteinte d'une maladie grave et incurable pour soulager ou prévenir une souffrance réfractaire. Elle est associée à une analgésie et à l'arrêt des traitements de maintien en vie.
« Toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée. « Les professionnels de santé mettent en oeuvre tous les moyens à leur disposition pour assurer à chacun une vie digne jusqu'à la mort.
Toucher doucement la main, l'épaule ou la tête de la personne mourante est une tendre manière de lui dire « Je suis là. Tu n'es pas seule. » Continuez de parler à la personne mourante même lorsqu'elle n'est plus en mesure de vous répondre. Elle sentira votre présence et entendra votre voix.
1111-12 du code de la santé publique : « Lorsqu'une personne, en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable, quelle qu'en soit la cause, est hors d'état d'exprimer sa volonté, le médecin a l'obligation de s'enquérir de l'expression de la volonté exprimée par le patient.
«Plus on est en coma profond, moins on interagit avec l'environnement et moins en entend», précise Andrea Rossetti. Il se peut toutefois que dans certaines formes de coma, lorsque les patients ne sont pas sous sédation ou que cette dernière est minimale, la personne réagisse à ce qui se passe autour d'elle.
En l'absence d'amélioration, un état végétatif est dit « persistant » après un mois. On parle d'état végétatif permanent après 3 mois en cas de lésion cérébrale non traumatique, et après 12 mois en cas de lésion cérébrale traumatique.
Ainsi le cœur et les poumons continuent de vivre quelques jours ! Et cela est possible car le cœur est un muscle qui fonctionne avec sa « propre » pile… Tant que le sang sera suffisamment oxygéné, le cœur continuera de battre.
Le délai maximal s'élève à 24 heures, plus tard ce n'est plus possible. En effet, lorsqu'une personne est victime d'une mort cérébrale, il est possible de maintenir ses fonctions vitales pendant une durée maximale de 24 heures.
En l'absence de facteurs confondants, le diagnostic clinique de la mort encéphalique repose sur les 3 éléments cliniques suivants : Un coma profond avec un score de Glasgow à 3 • Une abolition de tous les réflexes du tronc cérébral • L'absence de respiration spontanée, après une épreuve d'hypercapnie.
LES CHANGEMENTS PHYSIQUES
Ce regain n'est pas toujours clairement visible, mais généralement, on peut le constater dans les derniers jours. C'est comme si la personne avait refait le plein d'énergie et le mettait à profit une dernière fois avant de partir pour de bon.
Les médicaments utilisés en fin de vie sont, entre autres, des benzodiazépines comme le diazépam ou le midazolam et/ou des anesthésiques injectables comme le propofol. En cas de douleur insupportable, le patient peut demander une sédation profonde et continue jusqu'au décès, comme le prévoit la loi du 2 février 2016.
Plusieurs signes peuvent indiquer que la mort approche. Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent.