Avant l'arrivée des Celtes, les tribus autochtones, appelées « peuples mégalithes », étaient installées sur le territoire que, plus tard, Jules César nommera « la Gaule ». Les tribus mégalithes vivent de la cueillette et de la chasse et sont en grande partie nomades.
Depuis la fin du XIXe siècle, la France exalte « ses ancêtres les Gaulois ». C'est pourtant à un autre peuple, venu de Germanie, qu'elle doit son nom. Longtemps désunis, les Francs s'allient au Ve siècle sous l'égide de Clovis, qui leur offre à la fois la gloire, des terres et une nouvelle dynastie.
Nos ancêtres les Celtes doivent être vus comme un peuple emprunt de mélanges avec d'autres civilisations, telles celle des Ibères d'Espagne et du Portugal, celle des Ligures de la Gaule méridionale, ou encore celle des indigènes du Danube, voire des peuplades venant des bords de la mer du Nord et de la Baltique.
Le Français n'a pourtant aucun Gaulois pour ancêtre. Il descend des Celtes, des Ambiens, des Helvètes, des Pictes… Bref, de toutes sortes de tribus. Mais d'aucune tribu gauloise, car aucun peuple ne s'auto-désignait « Gaulois » il y a plus de 2 000 ans.
Si ces deux peuples se confondent, aujourd'hui, nous considérons tous les Gaulois comme des Celtes, mais pas tous les Celtes comme des Gaulois. En effet, nous nommons les envahisseurs l'ensemble des Celtes, mais « les Gaulois » désignent le peuple qui s'établit en Gaule, soit, à peu de chose près, la France actuelle.
Certains Français sont bien les descendants des peuples gaulois. Mais un quart des Français ont au moins un grand-parent venu d'un pays étranger. Comme tous les pays du monde, la France est donc composée d'habitants qui ont des ancêtres différents. Certains Français sont bien les descendants des peuples gaulois.
Aux origines : Haut Moyen Âge
Entre le 4e et le 6e siècle de notre ère, des populations de l'île de Bretagne franchissent la Manche pour rejoindre l'Armorique. Ces migrants parlent le brittonique, une branche des langues celtiques. Sur le continent, les habitants parlent le gaulois, une langue celtique proche.
Le français vient du latin vulgaire : c'est le latin parlé par les soldats, les commerçants qui suivaient l'armée et les fonctionnaires qui s'installaient dans les nouvelles provinces de l'Empire romain. Ce latin parlé diffère du latin classique, parlé et écrit à Rome.
la CIA World Factbook définit les groupes ethniques de la France comme étant « celtique et latin avec des minorités germaniques, slaves, d'Afrique du Nord, d'Afrique subsaharienne, indochinoise et des minorités basques. Et pour les départements d'outre-mer : noirs, blancs, mulâtres, indien, chinois et amérindien ».
La Bretagne et les Bretons sont considérés comme l'une des six nations celtiques. Le nombre factuel de « Bretons de souche » en Bretagne et dans la France entière est difficile à connaître étant donné que le gouvernement français ne fait pas ce type de statistiques.
Les Celtes et les Vikings sont deux groupes culturels distincts qui ont marqué l'histoire de l'Europe. Les Celtes étaient un peuple qui a occupé une grande partie de l'Europe centrale et occidentale pendant l'âge du fer, tandis que les Vikings étaient un groupe de guerriers et de navigateurs originaires de Scandinavie.
Vers 5500 av. J.-C. , les premiers agriculteurs européens, originaires d'Anatolie, arrivés par la Méditerranée puis par la vallée du Danube, s'installent sur le territoire actuel de la France, en y apportant l'agriculture : c'est le début du Néolithique.
L'histoire de nos origines occultée
Pendant près de 100 ans, les écoliers de France et des colonies ont donc découvert leur ancêtre moustachu, querelleur, frondeur et ripailleur sous les traits du perdant magnifique Vercingétorix, aujourd'hui disparu des manuels d'histoire.
La civilisation de Hallstatt (–850-450)
J. -C. Ce changement important donne naissance à ce qu'on appelle « la civilisation de Hallstatt » (nom d'une bourgade autrichienne où l'on a découvert une nécropole d'une grande richesse). De nombreux sites fortifiés, entourés de villages, apparaissent en Europe.
Symboliquement depuis 1214, quand les troupes du roi Philippe Auguste battent celles de l'empereur germanique à Bouvines. On utilisait depuis l'an 883 le mot Francia (pays des Francs) et, avant cette date, Gallia (pays des Gaulois). En grec, la France s'appelle toujours Gallia.
Issu de l'évolution du bas latin et du latin vulgaire vers le gallo-roman au cours du premier millénaire de l'ère chrétienne, le français, langue royale, devient une langue juridique et administrative avec l'ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539.
L'histoire nous enseigne que les Français sont majoritairement issus des Celtes, des Pictes, des Ambiens, des Helvètes, et une panoplie d'autres tribus. En effet, certains historiens révèlent que l'origine Française est issue de la tribu Gauloise.
Au 5e siècle, le peuple des Francs prend leur place. Ils prononcent le latin à leur manière, ajoutent leurs mots, et créent ainsi une nouvelle langue : le roman. En 800, Charlemagne remet le latin dans les écoles et les églises. Alors, les gens cultivés parlent latin, et le peuple, roman.
De l'Armorique à la Bretagne. Connue des Anciens sous le nom d'Armorique (on reconnaît dans ce nom la racine celtique armor, qui désigne la mer), cette région au sous-sol granitique s'est montrée très accueillante aux civilisations des mégalithes (grandes pierres dressées).
En réalité, chacune de ces trois langues se nomme elle-même sous l'appellation « gaélique » : Gaeilge, Gàidhlig et Gaelg, respectivement en irlandais, en écossais et en mannois. Ainsi, pour parler des autres formes de langue gaélique, elles ajoutent un qualificatif au terme « gaélique ».
Alésia. Assiégés par les Romains, les Celtes, retranchés, combattirent pied à pied. Mais ils finirent par perdre leur dernière grande bataille, dans l'actuelle Bourgogne, en 52 av.
«En Corse, on perçoit tout de suite que s'annoncer comme breton vous donne une clé pour ouvrir, ou se voir ouvrir, des portes plus facilement! L'on sent une certaine proximité, une affection… La perception d'une certaine similarité de destin face à l'histoire, au jacobinisme, joue manifestement un rôle en ce domaine.
En effet, tour à tour, Troyens, Romains, Gaulois et Celtes, Phéniciens, ont été désignés comme les lointains ancêtres des Bretons. Au xviiie siècle, nombre de lettrés et d'antiquaires, gagnés par une celtomanie mystificatrice, attribuèrent aux Gaulois/Celtes dolmens et menhirs et toutes les antiquités pré-romaines.
Les cheveux roux ont longtemps été associés aux Celtes. Les deux anciens Grecs et Romains décrivaient les Celtes comme un peuple de gens roux. Les Romains ont étendu la description aux peuples germaniques, du moins ceux qu'ils rencontraient le plus souvent en Allemagne méridionale et occidentale.