Ismène, la confidente d'Aricie, annonce à cette dernière qu'Hippolyte veut la voir. Selon Ismène, la mort de Thésée permet à Hippolyte de se rapprocher d'Aricie, ennemie indirecte de son père, désormais décédé.
Les liens qui unissent Œnone et sa maîtresse sont très forts : nourrice aimée, Œnone est la confidente par excellence. Elle incarne la voix de la raison quand Phèdre s'abandonne à sa folie, et de la vie quand Phèdre parle de se donner la mort.
Si Antigone et Électre représentent la liberté et le primat de l'individu sur la société, en revanche Ismène et Chrysothémis représentent le respect de l'autorité. Elles ne désobéissent pas à la loi de la cité et se soumettent au fatum. Contrairement aux héroïnes tragiques, elles s'effacent et ne défient pas le destin.
Œnone, qui craint que sa maîtresse ne se donne la mort, déclare à Thésée qu'Hippolyte a tenté de séduire Phèdre. Thésée bannit Hippolyte et prie le dieu Neptune (Poséidon) de le tuer.
Phèdre est coupable de laisser sa passion conduire et maîtriser sa raison, ce qui constitue une faute morale grave dans un XVIIème siècle où la maîtrise des passions est une vertu essentielle.
Phèdre tombe amoureuse par fatalité, c'est le destin qui l'oblige à aimer Hippolyte. Mais c'est elle qui a choisi d'avouer son amour, et donc de déclencher la tragédie. Sans être coupable, elle n'est tout de même pas innocente.
Le dynamisme est probablement l'un des traits de caractère de Ismene. Les Ismene font souvent preuve de honnêteté, ce que leur famille apprécie le plus souvent. On dit enfin souvent que les capacités de communication sont l'une des qualités les plus caractéristiques chez les personnes prénommées Ismene.
Ismène est la sœur d'Antigone. De très belle figure, elle est beaucoup plus féminine qu'Antigone. C'est une femme blonde, sage et polie – la fille parfaite – Elle est bien plus raisonnable qu'Antigone, et tente de dissuader Antigone de se rebeller contre Créon.
En guise de conclusion, Antigone est un personnage admirable , généreuse et préte à aider les autre , et meme si Isméne était l'ainée se trouvrait surement dependante de la liberté défendus par sa cadette Antigone , c'est pour cette raison que je l'admire énormément.
Les dernières paroles d'Hippolyte sont des paroles d'amour et de paix, ce qui rend sa mort encore plus tragique : "Le ciel, dit-il, m'arrache une innocente vie/ Prends soin après ma mort de la triste Aricie/ Cher ami, si mon père un jour désabusé/ Plaint le malheur d'un fils faussement accusé/ Pour apaiser mon sang et ...
Aragon m'a parlé de toute l'œuvre de Racine, et en particulier de la manière dont il fallait jouer Phèdre ; il pensait que la jeunesse était une chose nécessaire ; il voulait que Phèdre ait dix-huit ans et Hippolyte quatorze ; il pensait que c'était là, dans cette jeunesse-là, que ça devenait tragique et mortel de ...
Hippolyte part en exil sur son char le long de la côte de Trézène. Il voit alors sortir de l'écume blanche des flots un monstre à forme de taureau et de serpent qui affole les chevaux. Incontrôlables, ceux-ci s'emballent et traînent Hippolyte sur les rochers où il trouve la mort.
La raison de cet amour est donnée par Pierre Grimal. Hippolyte honore Artémis tandis qu'il méprise Aphrodite. Cette dernière, pour se venger, suscite chez Phèdre cette passion coupable.
Thésée sort vainqueur de ce combat et au lieu d'honorer sa promesse à Ariane il l'abandonne sur une île après l'avoir endormi. A son retour, il épouse donc Phèdre. Et la malédiction va une nouvelle fois frapper. Thésée de son côté à déjà un fils, Hippolyte, issu de ses amours avec une amazone.
Aux prises avec la fatalité, Phèdre ne peut échapper ni à son amour, ni à l'issue tragique de la pièce. Elle fait face à un dilemme qui exclut toute issue heureuse : garder son secret et souffrir, ou l'avouer et mourir.
Quand Ismène réapparaît, c'est pour s'entendre accusée par son oncle d'avoir participé à la cérémonie mortuaire et pour exprimer son désir de partager le sort de sa sœur. Celle-ci refuse, la jugeant intéressée (terrorisée à l'idée de se retrouver seule survivante de sa famille).
Œdipe laisse passer le convoi du roi, mais un écuyer tue un de ses chevaux (dans une autre version, les deux personnages se querellent au moment de décider qui devra garer son char sur le côté pour laisser passer celui de l'autre). Une bagarre éclate alors dans laquelle Laïos est tué par son propre fils.
Elle y est la fille de l'union incestueuse entre Œdipe et sa propre mère Jocaste (qui est donc à la fois la grand-mère et la mère d'Antigone). Elle a deux frères, Polynice et Étéocle, ainsi qu'une sœur, Ismène.
Alors qu'Antigone est résolument décidée à enterrer Polynice pour que son âme puisse trouver le repos, Ismène refuse de s'associer à sa sœur parce qu'elle a peur du roi qui est plus fort qu'elles, qu'elle aime son frère qu'elle comprend et adhère à la position de son oncle, le roi, et enfin, parce qu'elle ne veut subir ...
Dans cette pièce, Antigone, le personnage principal, veut recouvrir de terre le corps de son frère Polynice pour lui rendre les honneurs funèbres que son oncle, le roi Créon ne veut pas lui donner. En effet suite au combat entre Polynice et son frère, il est considéré comme le traître du royaume et est deshonoré.
Le débat autour des valeurs morales qui marquait la tragédie de Sophocle s'efface ici derrière une complexité, ou plutôt un mystère qui, lui, semble interdire toute morale et tout jugement : Antigone a raison mais Créon n'a pas tort, et inversement...
Elle est coupable d'un amour incestueux envers Hippolyte qui est le fils de Thésée, donc son beau fils. Elle est coupable d'avoir parler à Oenone de cet amour, qu'elle qualifie elle même de « coupable », qui la fait tant souffrir : « Je te laisse trop voir mes honteuse douleurs ».
Sur un point pourtant, Quintus de Smyrne est seul à nous faire connaître une curieuse variante : suivant la version courante, Oenone, d'autant plus désespérée de la mort de Paris qu'elle en est partiellement responsable, puisqu'elle lui a d'abord refusé ses soins, se suicide par pendaison (2).
Cette tragédie, héritée des anciens grecs et latins, retrace l'histoire de la passion funeste de Phèdre pour son beau-fils, une passion incestueuse qui entraîne à sa suite non seulement la mort d'Hippolyte, mais aussi un dénouement fatal à d'autres personnages.