Elmire : Femme d'Orgon. Damis : Fils d'Orgon. Marianne : Fille d'Orgon et amante de Valère. Valère : Amant de Marianne.
Elmire, femme d'Orgon. Damis, fils d'Orgon. Mariane, fille d'Orgon et amante de Valère.
préface) Cléante est l'homme de bien que Molière a voulu opposer à Tartuffe, mais il est vrai aussi que dans la pièce, il est le raisonneur, qui veut raisonner Orgon aussi bien que Tartuffe.
Il intervient sans cesse pour empêcher le mariage de Marianne et de Tartuffe. Il incarne la sagesse et la modération et s'oppose en cela au personnage d'Orgon.
Marianne, fille d'Orgon et amante de Valère. Valère, amant de Marianne. Cléante, beau-frère d'Orgon. Tartuffe, faux dévot.
Tartuffe s'apprête à continuer sa cour, mais Orgon, convaincu de l'infamie de Tartuffe et n'en pouvant plus, apparait. Il lui ordonne de quitter sa maison. Mais ce n'est plus sa maison puisqu'il a cédé tous ses biens à Tartuffe… Tartuffe sort, victorieux.
En effet, Tartuffe est surtout un hypocrite. Il prétend être "pur" et "chaste" et ne sait pourtant pas refréner ses désirs charnels. Il fait croire qu'il est l'ami d'Orgon mais tente de séduire sa femme. Il se montre détaché de la richesse mais manipule Orgon pour qu'il lui lègue toutes ses richesses.
Orgon apparaît comme un homme ridicule tout occupé à penser à Tartuffe. Le personnage de Dorine se montre très ironique. C'est une servante, mais elle n'hésite pas à se moquer de son maître (très souvent le cas dans les comédies de Molière). Dorine exagère la maladie d'Elmire : "souffrir la saignée".
De plus, Tartuffe séduit Elmire en lui faisant des compliments, à tel point qu'il la divinise. En effet, Tartuffe dit que sa «splendeur» est plus «qu'humaine» et que ses «regards » sont «divins».
Le Tartuffe interdit par Louis XIV joué pour la première fois à la Maison de Molière. Pour le 400e anniversaire de la naissance de Jean-Baptiste Poquelin, la Comédie-Française jouera le 15 janvier la version inédite de la pièce vue avec plaisir puis censurée par le Roi-Soleil, mise en scène par Ivo van Hove.
Cléante va épouser Mariane et Valère Élise. Quant à Harpagon, il reste seul...
Le roi ne pouvait alors permettre de jouer une pièce dénoncée par les dévots comme une atteinte à la religion. Il fallut donc cinq ans à Molière pour se sortir de ce guêpier, notamment par un coup de génie qui lui fit transformer le personnage de Tartuffe.
Madame Pernelle apparait comme une vieille femme autoritaire et désagréable. Elle incarne le pendant féminin du personnage du barbon. Sa façon de s'adresser aux autres est très agressive.
Servante de Mariane, Dorine se définit par son caractère franc. Elle a très vite percé l'hypocrisie de Tartuffe et ne se gène absolument pas pour dire ce qu'elle en pense.
Les femmes chez Molière, ni précieuses ni ridicules ! De toutes les femmes de l'œuvre de Molière, Dorine est sans doute la plus insolente et la plus libre. Elle est la servante d'un riche bourgeois, Orgon, à qui elle n'hésite pas à dire ce qu'elle pense.
Le succès est tel que "Tartuffe" va attirer les foudres de l'Église. L'archevêque de Paris accuse la comédie de salir l'image des croyants et celle de la dévotion. Molière, mettant en scène les méfaits d'une dévotion hypocrite, est alors censuré et doit retravailler son œuvre.
Le Tartuffe de Molière dénonce l'hypocrisie religieuse, les faux dévots, c'est à dire ceux qui détournent la religion pour servir leurs intérêts personnels. Néanmoins, il est difficile de ne pas voir dans cette pièce une critique de la religion également.
Le maître de la maison, Orgon, est absent de la scène. Par son absence dès le début de la pièce, Orgon est symboliquement privé d'autorité, et en effet, il ne peut pas en avoir, car on verra qu'il est manipulé par Tartuffe.
Le sujet du premier Tartuffe avait un dénouement qui ne pouvait pas être celui du Tartuffe de 1669. Au départ, un gros homme dévot profite de l'ascendant qu'il exerce sur un homme pour s'opposer au mariage de son fils et pour séduire sa femme. Mais grâce à l'habileté de cette femme, il est démasqué.
Tartuffe (ou Tartufe), est l'emploi comme nom commun (1669) de Tartuffe, nom du personnage éponyme de la célèbre comédie de Molière (1664). L'auteur emprunte ce nom à la Comédie italienne, où un personnage a le surnom de Tartuffo, proprement « truffe » (XVIe siècle).
Tartuffe, faux dévot chrétien, se réclamait de la même morale que ceux qu'il prenait de haut. Aujourd'hui, ceux qui pratiquent le signalement moral ne se font pas les champions d'une morale populaire ou universellement admise, mais très souvent cherchent à imposer de nouvelles normes.
Orgon est un bourgeois fortuné et charitable qui recueille Tartuffe, un soi-disant homme d'Église qu'il admire. Mais ce séducteur invétéré (Tartuffe a pour habitude de séduire, c'est une manière d'être) n'est qu'un imposteur qui n'en veut qu'à la fortune de son hôte, lequel se laisse piteusement tromper et abuser.
Loyal, exprime une déférence obligée à l'égard d'Orgon, ou "Madame" qui, dans la bouche des deux amoureux de la pièce, Tartuffe et Valère, désigne Elmire et Marianne (laquelle d'ailleurs n'est pas mariée: c'est l'usage précieux du "ma dame").
L'Avare, ou l'école du mensonge de Molière est un fleuron du Théâtre Français écrit en 1668. C'est un mélange unique de comique et de tragique qui créa le genre nouveau de la grande comédie dramatique.
Tartuffe symbolise l'hypocrisie religieuse qui sert de masque pour toutes sortes de turpitudes : il s'introduit dans la maison d'un riche bourgeois, Orgon qui, subjugué par la foi affichée du personnage, le recueille, l'héberge, lui accorde toute sa confiance...