Pour l'Église orthodoxe, Marie, également très vénérée, a été enfantée dans le péché originel comme tout être humain, et, si elle est «
Les catholiques et les orthodoxes prient les Saints. Ils croient au Purgatoire et vénèrent la Vierge Marie comme figure sainte. Cela constitue une autre différence importante avec l'Eglise protestante qui refuse les Saints et ne voue aucun culte à Marie.
Alors que les Catholiques ont des statues et des tableaux pour représenter les saints, l'Eglise orthodoxe a une riche tradition iconographique. Et l'art grec, contrairement à l'art occidental, ne se focalise pas sur l'image de Jésus, saignant sur la croix. Chez les Orthodoxes, le baptême se fait par immersion.
La croix orthodoxe se différencie de la croix patriarcale et de la croix de Lorraine par la présence de la troisième barre en oblique. Et chacune des barres a sa propre signification.
Sa présence ne s'explique que si l'intention de l'auteur est de renseigner le lecteur sur la famille de Marie. Or Elisabeth «descend d'Aaron» (Luc 1, 5). Elle appartient à la tribu de Lévi et à sa fraction où se recrutent les prêtres, les lignées sacerdotales se perpétuant de père en fils.
Maryam, Mariam ou Meryem (en arabe : مريم), est le nom de la mère de Îssâ (nom de Jésus dans le Coran). Elle est la fille d'Imran (Joachim), et est aussi appelée « sœur d'Aaron ». La sourate 19 se nomme « Marie » ( مريم).
En 395 le bréviaire de Jérusalem mentionne le tombeau de Marie comme étant « dans la vallée de la basilique de Sainte-Marie ». Les auteurs de l'époque byzantine mentionnent aussi cet endroit. C'est dès l'époque constantinienne qu'une église est construite sur les lieux.
Canon biblique plus étroit
Les paralipomènes de Jérémie (4 Baruch), les Jubilés, Hénoch et les trois livres des Meqabyan (Maccabées éthiopiens) sont uniques au canon orthodoxe tewahedo.
Les croix orthodoxes, aussi appelée croix à huit branches, est une variante de la croix chrétienne, et se caractérise par ses trois barres horizontales. Comme pour la croix catholique, on retrouve la forme centrale, qui figure la croix sur laquelle fut crucifiée Jésus Christ.
L'aigle noir à deux têtes sur fond d'or – symbole utilisé par le Patriarche de Constantinople et, aujourd'hui, par l'Église orthodoxe de Grèce – fut l'emblème de la dynastie des Paléologues, les derniers empereurs byzantins (Svoronos, 1914: 1-67).
La tradition rabbinique interprète homilétiquement Amen comme acronyme de 'El melekh ne'eman (אל מלך נאמן), Dieu, Roi en Qui l'on place sa confiance, les paroles dont l'individu qui prie seul fait précéder sa lecture du Shema Israël, proclamation biquotidienne du monothéisme.
Les orthodoxes, les catholiques, (ainsi que les protestants) appartiennent à la même grande religion, le christianisme. Tous vénèrent le même dieu et s'appuient sur le même livre sacré, la Bible.
L'Église orthodoxe professe que Dieu se révèle par le témoignage donné par la personne de Jésus-Christ : « Je suis le chemin, la Vérité et la Vie » (Évangile de Jean, 14:6) et par l'inspiration du Saint-Esprit : « Quand deux ou trois se réunissent en mon nom, je suis au milieu d'eux » (Évangile de Matthieu 18:20).
En 1054, le pape Léon IX se lance dans une tournée des diocèses d'Italie du Sud, où l'on pratique le rite chrétien à la mode orientale. Cela provoque la colère du patriarche de Constantinople Michel Cérulaire, qui rompt définitivement avec Rome en 1054.
La Divine Liturgie est la liturgie de l'Eucharistie dans les Églises de rite byzantin. Elle est une caractéristique du christianisme oriental, qui regroupe les Églises orthodoxes et les Églises catholiques orientales.
Un prêtre orthodoxe, souvent appelé pope en français, est un prêtre ordonné par l'une des Églises de la Communion orthodoxe. Contrairement à l'usage de l'Église catholique de rite latin, l'Église orthodoxe peut ordonner des hommes mariés.
Pour les orthodoxes et catholiques orientaux, qui ont en commun la tradition byzantine, le geste consiste à toucher avec trois doigts de la main droite (pouce, index, majeur) le front, puis la poitrine, puis l'épaule droite et enfin l'épaule gauche.
L'Église orthodoxe est une communion d'Églises unies entre elles par la foi, leur façon de prier et de vivre. Née en Orient, elle descend des premières communautés chrétiennes fondées par les apôtres de Jésus.
À travers cette relation avec l'icône, les orthodoxes tissent des liens célestes avec le monde invisible : l'icône est un support pour la prière, qui aide l'âme, par mimétisme, à acquérir de bonnes dispositions et aussi à se concentrer et à s'élever.
Cathédrale de la Sainte-Trinité - Église Orthodoxe Russe.
Une méditation profonde et vivante sur les sept douleurs de la Vierge Marie : la prophétie de Syméon, la fuite en Égypte, Jésus au Temple, le chemin du Calvaire, au pied de la croix, la Pietà, la mise au tombeau.
D'après les Évangiles synoptiques, puis selon les auteurs chrétiens et notamment les Pères de l'Église, Joseph serait un lointain descendant d'Abraham et du roi David (Mt 1,1-17) de la tribu de Juda. Il est fiancé depuis quelque temps à Marie lorsque celle-ci se retrouve enceinte par l'action de l'Esprit saint.
Marie est là depuis le premier miracle de l'Incarnation, puis à Cana, au premier miracle du Christ ; enfin à la Croix, au grand miracle de l'amour : le jaillissement de la Miséricorde de son Cœur transpercé. Marie est-elle la « Mère des miracles » ?