John Locke, l'un des premiers penseurs à avoir introduit une conception individualiste de l'homme en politique, fonde la propriété sur les droits de l'individu.
La réponse est donnée dans un scénario historique qui, selon Louis Dumont (Essais sur l'individualisme, 1983), situe l'émergence de l'individu à la fin du Moyen Âge et sa véritable entrée en scène à l'époque de la Renaissance et de la Réforme ; aux xvii e et xviii e siècles, un ensemble assez homogène de théories ...
Au sens sociologique, on dit qu'une société est individualiste lorsque l'autonomie consentie aux individus par les lois, les moeurs et les contraintes sociales est très large.
Individualisme et démocratie
Tocqueville définit l'individualisme comme le « sentiment qui dispose chaque citoyen à s'isoler de la masse de ses semblables et à se retirer à l'écart avec sa famille et ses amis ».
1. Doctrine qui fait de l'individu le fondement de la société et des valeurs morales. 2. Attitude favorisant l'initiative individuelle, l'indépendance et l'autonomie de la personne au regard de la société.
Il s'oppose au nationalisme, à l'étatisme, au socialisme, au collectivisme, au communisme.
D'emblée ce dernier lui confère un sens positif, parce que l'individualisme défend les droits de l'individu face à ceux de la société et de l'État, qu'il est un facteur de développement de l'esprit humain. Pour lui, « l'indépendance individuelle est le premier des besoins modernes ».
L'homme est fait de contradictions. Cet animal social ne peut vivre seul. Pourtant, son besoin de liberté et sa volonté de puissance l'opposent constamment aux autres. Et si la socialisation est la stratégie adaptative la plus efficace, c'est l'individualisme qu'il affectionne à présent.
L'égoïsme est une caractéristique anthropologique et morale : il caractérise l'homme ou la nature humaine, et il est un vice. L'individualisme est une caractéristique politique et sociale : il caractérise le citoyen dans ses rapports avec la société, et ne concerne que les sociétés démocratiques.
Selon Tocqueville la démocratie engendrerait le conformisme des opinions dans la société à cause de la moyennisation de la société. Ainsi il dénonce l'absence d'indépendance d'esprit et de liberté de discussion en Amérique.
Le terme a été créé par Joseph Schumpeter en 1908 afin de distinguer l'individualisme politique et l'individualisme méthodologique. Il a été repris et illustré par les économistes Mises et Hayek, notamment, de même que par l'épistémologue Karl Popper.
On parle d'un processus d'individualisation. Ainsi l'individu peut être confronté à des normes, valeurs en opposition ou en contradiction les unes avec les autres. Celles-ci sont en effet dépendantes des univers sociaux dans lesquels il est intégré et qu'il côtoie.
Au nom de Boudon est attaché le courant de « l'individualisme méthodologique » selon lequel un phénomène social doit être avant tout considéré comme résultant des actions des acteurs sociaux.
Il décrit l'individu comme influencé de manière importante par son milieu social, jusqu'à sa perception de réalité. Par exemple, son livre Les Formes élémentaires de la vie religieuse, analyse non seulement la religion mais aussi la genèse de la pensée logique.
Individualisme, peur et précarité
Cela relève quasiment d'une évidence plate : l'idéologie de la crise engendre de la peur, la peur engendre le repli sur soi et le chacun pour soi. Peur de l'avenir, mais aussi du présent, que nourrissent la précarisation des vies et la menace du chômage de masse.
Hors-la-loi : Définition simple et facile du dictionnaire.
Effectivement, l'individualisme en couple se montre notamment par le fait que nous nous gardons des espaces et moments dédiés au bien-être individuel, ce qui, selon Guillén, "est la marque d'une relation saine, puisque nous sommes toujours plus conscients qu'il n'est pas nécessaire de tout partager avec l'autre.
Une personne égoïste est centrée sur elle-même et ne cherche pas à connaître ce que les autres pensent pour agir et organiser sa vie. Même s'il s'agit d'un trait de personnalité tourné vers soi-même, l'égoïste souffre d'un manque de confiance en lui qui le rend incapable de donner aux autres.
L'égoïsme fait partie de ce que l'on appelle communément un "défaut", autrement dit un problème dans la manière de se comporter. Le plus souvent, on attribue l'égoïsme à un amour exagéré pour soi-même, un amour tel qu'il n'y aurait pas de place pour qui que ce soit d'autre.
L'individualisme est donc vu comme un danger pour le lien social car : du point de vue de la famille, il serait responsable de la montée des divorces car les individus privilégient leur bien-être personnel et n'hésitent plus à briser les liens familiaux.
Une haine en effet de l'individu, sommé de devenir transparent à la communauté tout entière, nous paraît la caractéristique dominante des rapports entre modernité et individualisme. L'individualisme moderne ou post-moderne n'exprime que la disparition de l'individu !
Montesquieu : « On dit que l'homme est un animal sociable.
« Le principe de l'individualisme méthodologique énonce que, pour expliquer un phénomène social quelconque – que celui-ci relève de la démographie, de la science politique, de la sociologie ou de toute autre science sociale particulière –, il est indispensable de reconstruire les motivations des individus concernés par ...
L'opposition entre les analyses de Boudon et celles de Bourdieu n'est pas systématique : • Tous deux insistent sur le lien entre la réussite scolaire et l'origine sociale.
Cette étude montre aussi que cet intérêt pour la sociologie de Pierre Bourdieu se concentre sur ses trois principaux concepts : le capital, le champ et l'habitus (4) ; le premier (le capital) étant le plus mobilisé (5).