Fondée par le grec Pyrrhon d'Élis (ce pourquoi le terme de scepticisme a pour synonyme « pyrrhonisme »), cette doctrine déploie un arsenal de contre-arguments logiques (comme la régression à l'infini, la pétition de principe) pour remettre en cause toute affirmation qui prétend atteindre le vrai.
scepticisme
Système philosophique qui repose sur la suspension du jugement. (Son fondateur est le philosophe grec Pyrrhon d'Élis, dont l'œuvre a été continuée par Sextus Empiricus.) 2. Attitude de doute en matière religieuse ; incrédulité.
Le scepticisme a eu une grande influence sur des philosophes modernes comme Michel de Montaigne, David Hume, Friedrich Nietzsche, Bertrand Russell (qui prône un « scepticisme modéré » par opposition à celui de Pyrrhon), ou Ludwig Wittgenstein, qui ont redéfini le terme et l'ont séparé de la recherche antique de l' ...
Pyrrhon d'Elis (360-270 av. J. -C.) est considéré comme le fondateur de cette philosophie.
Ce courant sceptique, né au iii e siècle avant J. -C.
Résumés. Dans ses Méditations, Descartes introduit le doute sceptique : il possible que ce que je vis ne soit en réalité qu'un rêve ou que je sois la victime d'un imposteur, un malin génie. Ces idées se retrouvent constamment dans le genre de la science-fiction, et notamment dans les comics de super-héros.
sceptique (adj.) 1. qui fait preuve de scepticisme, qui doute; incrédule. sceptique (n.m.)
Fondée par le grec Pyrrhon d'Élis (ce pourquoi le terme de scepticisme a pour synonyme « pyrrhonisme »), cette doctrine déploie un arsenal de contre-arguments logiques (comme la régression à l'infini, la pétition de principe) pour remettre en cause toute affirmation qui prétend atteindre le vrai.
Non, car son doute est provisoire et volontaire (doute méthodique). Le doute sceptique est permanent.
Gassendi et l'atomisme
Il s'oppose donc à Descartes pour qui le vide n'existe pas. C'est en 1644 que Torricelli mènera ses expériences qui conduiront à établir l'existence du vide.
Le scepticisme de Montaigne découle de l'évolution perpétuelle du monde. En effet, l'idée fondamentale qui l'irrigue est que tout change en permanence, que rien n'est fixe parce que le monde est en perpétuel devenir. « Le monde, pose Montaigne, n'est qu'une branloire pérenne.
Synonyme : défiance, doute, incertitude, incrédulité, méfiance.
Douter rend plus fort
C'est là que l'on dépasse le scepticisme pour penser et vivre sa vie. C'est ce va-et-vient dont parlait Descartes : 'parce que j'ai douté, parce que j'ai interrogé, je suis capable d'agir'. Pratiquer le pas de côté, l'introspection d'essayer de trouver sa cohérence, et sa logique.
1. Qui met en doute une croyance. Synonyme : blasé, incrédule, incroyant, indifférent, irréligieux.
[Corresp. à scepticisme A 1 b] Philosophe qui nie la possibilité de la connaissance de l'absolu, qui refuse d'admettre une chose sans examen critique.
Pour les sceptiques donc : il ne peut accepter cette vérité démonstrative, car il n'y aucune vérité fondée. Le doute méthodique est à distinguer du doute naturel (celui que l'on a nous.
210. Doute philosophique, doute méthodique de Descartes. Attitude du sujet pensant qui considère tout jugement sur tout objet de connaissance comme douteux afin de tendre vers la plus grande certitude possible, la certitude première étant celle du sujet pensant lui-même (cf. cartésien A b).
Par sa méthode dialogique, Socrate montre que les questions entraînent des réponses qui sont elles-mêmes soumises à questionnement, ainsi de suite, comme construction de la pensée elle-même. La maïeutique, l'art du questionnement socratique, est méthode fondatrice en philosophie.
Il existe deux formes de doute: le doute ordinaire et le doute philosophique. Commençons par ce que nous connaissons tous très bien pour l'avoir pratiqué: le doute ordinaire est l'expression d'un sentiment d'incertitude quant aux événements ou aux personnes.
Le but de la vie philosophique pour Pyrrhon est l'indifférence à l'égard des événements et des opinions, indifférence qui se fonde sur le fait que, pour l'homme, « aucune chose n'est plus ceci que cela » (Diogène Laërce, Vie des philosophes, ix, 61), c'est-à-dire que l'homme ne peut pas faire de différences entre les ...
Le scepticisme ne se situe pas au niveau des sciences particulières, même si les « vérités » qu'elles nous apportent n'ont rien de définitif. Il ne se situe surtout pas au niveau de la morale, laquelle constitue, au contraire, la limite, la Borne sur laquelle achoppe nécessairement le scepticisme.
Le scepticisme est en ce sens une véritable thérapeutique de l'âme, et propose un certain mode de vie en vue d'atteindre le bonheur, ici-bas. Le moyen utilisé pour y parvenir, c'est l'epochê, la suspension du jugement. Source de trouble pour un dogmatique, l'epochê est source de quiétude pour un sceptique.
Contraire : affirmation, assurance, certitude, conviction, croyance, décision, résolution.
Du latin dubitare : « balancer », « hésiter ». État d'incertitude qui fait qu'on ne peut prendre une décision soit par manque de connaissance, soit par faiblesse psychologique (on parle alors d'aboulie, voire de « folie du doute »), soit volontairement.
Pour Descartes, le doute est un procédé de méthode et un acte de volonté. Toute connaissance implique une croyance à la réalité des objets connus. Cette croyance vient de la volonté et non de l'entendement. L'entendement voit et perçoit; la volonté affirme et nie.