Anonymous est un groupe informel de gens qui luttent pour la liberté de la presse, la liberté d'internet, la liberté de penser et le droit à l'anonymat, notamment. Ce groupe dit n'avoir pas de chef.
Les personnes qui se cachent concrètement derrière le collectif ne sont donc pas connues, ni du public, ni des autorités pénales qui enquêtent sur les actions, pour la plupart illégales. Seuls quelques cas d'arrestations ont pu donner un visage à Anonymous ces dernières années, du moins en partie.
Opération Révolution 404
Anonymous annonce, dans un communiqué de presse rendu public le dimanche 20 mai 2012 , sa lutte, qu'il nomme « Opération Revolution 404 », contre le gouvernement Tunisien et la censure sur Internet. Selon le groupe, la révolution a été confisquée.
Dans les faits, Anonymous est une communauté pacifiste, anonyme, active qui a une propriété à la fois magnifique et dangereuse : ils sont tout le monde et personne à la fois. Leurs manifestations sont toujours pacifiques, en lien avec l'idéologie Anonymous qui n'est pas d'user de la violence physique.
Depuis la création du groupe, les membres d'Anonymous manifestent et dénoncent ce qu'ils considèrent être des atteintes à la liberté d'expression, encourageant ainsi à la désobéissance civile.
On ne pouvait pas dresser la liste des hackers les plus célèbres sans évoquer Gary McKinnon. Pour le gouvernement américain, ce Britannique est en effet responsable du « plus grand piratage informatique militaire de tous les temps ». L'histoire remonte au début des années 2000.
Gary McKinnon, né à Glasgow en 1966, également connu sous le nom Solo, est un pirate informatique britannique accusé par les États-Unis d'avoir réussi le « plus grand piratage informatique militaire de tous les temps ».
1/ Kévin Mitnick
Il reviendra plus tard sur le dossier en piratant son système de messagerie vocale. Entre temps, il purgeait d'une peine de prison pour avoir piraté le Commandement de la défense nord-américaine (NORAD) en 1982, puis le réseau de Digital Equipment Corporation (DEC) en 1989.
Accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données (article 323-1 du Code pénal) : le fait d'accéder ou de se maintenir, frauduleusement, dans tout ou partie d'un système de traitement automatisé de données est passible de trois ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende.
Qui est le plus dangereux hacker du monde ? Plusieurs cybercriminels se sont fait remarquer depuis 30 ans par leurs exploits particulièrement coûteux. On peut citer notamment Evgeniy Bogachev, créateur du botnet GAmeover ZeuS, qui a volé les données de millions d'ordinateurs pour plus de 100 millions de dollars.
Cette fois, les États-Unis arrivaient en tête de ce palmarès avec 156 cyberattaques enregistrées sur la période 2006-2020. Cela représente une moyenne de onze attaques par an. La France avait quant à elle subi 11 cyberattaques d'envergure au cours des quatorze dernières années.
Pourtant, si Anonymous a disparu (ou presque) du monde anglophone, il existe encore de petites poches actives. «En Espagne, et dans certains pays d'Amérique du Sud, il y a toujours beaucoup de piratages, poursuit Gabriella Coleman. L'Espagne est sans doute le lieu où Anonymous est le plus actif.
Un hacker très recherché par le FBI
Figure marquante pour toute une génération de hackers et de geeks, Kevin Mitnick a été l'une des personnalités les plus connues de ce milieu interlope. Il a même eu droit en 2000 aux honneurs d'un film, Cybertraque (Takedown), qui revient sur sa traque par le FBI dans les années 90.
Ces militants spécialistes des attaques informatiques sont connus pour se cacher derrière un masque blanc, héritage de Guy Fawkes. Un manifestant portant le masque de Guy Fawkes, adopté comme symbole des Anonymous, lors d'une manifestation contre la corruption et les inégalités à Londres en novembre 2014.
Les membres du club de modélisme du MIT furent sans doute les premiers à se désigner comme « hackers », après avoir réussi à piloter un circuit de petits trains à distance grâce à un téléphone. À la fin des années 1950, le titre de hacker est un signe de reconnaissance.
De jeunes pirates informatiques appelés script kiddies sont capables de faire des ravages en utilisant des scripts prêts à l'emploi pour attaquer les réseaux informatiques. Nous plongeons dans leur monde pour mesurer l'ampleur du phénomène.
PME, soyez vigilantes !
Lors de la première vague, début 2020, les grands groupes étaient la cible des hackers. Mais au cours de l'année, la situation a évolué et des études montrent que les PME sont les cibles privilégiées des hackers. Elles sont les plus vulnérables pour une raison simple : elles ont plus à perdre.
Comment devenir hacker ? Vous vous en doutez sans doute des études d'hacker n'existe pas (encore). Si la plupart sont des autodidactes passionnés, les personnes choisissant cette voie « professionnelle » devront passer par des cursus d'informatique comme un master en cybersécurité ou en informatique.
Le métier de pentester, ou hacker étgique, nécessite un bon niveau en informatique. Quelques formations supérieures universitaires ou d'école d'ingénieurs forment aux techniques de piratage.
Direction générale
Nous sommes la DGSE, le service secret français.
Au total, l'Oncle Sam y consacre chaque année 75 milliards de dollars. C'est l'équivalent de 2,5 fois le budget français de toute la défense. La National Security Agency (NSA) créée secrètement en 1952, est l'agence américaine la plus puissante devant la CIA.
Le pirate de la NASA
Les faits ont duré plus d'un an, entre février 2001 et mars 2002. En gros, Gary McKinnon s'est introduit dans 97 ordinateurs américains appartenant à la NASA, au Pentagone, aux armées… Selon lui, son objectif était simplement de mettre la main sur des travaux confidentiels à propos des OVNI.
Lui, c'est Maksim Viktorovitch Yakubets, Aqua, donc. Et, à 35 ans, il est le cybercriminel russe le plus cher au monde. Depuis décembre 2019, le FBI offre jusqu'à 5 millions de dollars pour quiconque aurait des informations permettant sa capture.