Conception du monde qu'on trouve chez Jean-Paul Sartre et Albert Camus et qui affirme que le monde n'a pas de signification. (Elle s'exprime dans un théâtre de l'incommunicabilité [Beckett, Ionesco, Gombrowicz], substitut moderne du tragique classique.)
Eugène Ionesco (1909-1994), Académicien, membre du Collège de Pataphysique, révolutionne l'art dramatique. Chef de file du théâtre de l'absurde, son oeuvre qui voit s'effondrer le langage, exprime un sentiment de vide métaphysique.
L'absurde prend sa source dans la Seconde Guerre mondiale, qui laisse les hommes désemparés quant au sens de leur existence. Il se caractérise par le sentiment d'être étranger au monde et par le constat de l'absurdité de la condition humaine.
Le but du théâtre de l'absurde n'est ni de transmettre des informations, ni de présenter les problèmes ou destins de personnages : il ne repose pas sur l'imitation de la réalité (la mimésis d'Aristote). Son but est de présenter la situation fondamentale, particulière, d'un individu englué dans l'absurdité du monde.
aberrant, abracadabrant, contradictoire, à dormir debout, faux, fou, illogique, inadmissible, incohérent, inconséquent, incroyable, inepte, injustifié, irrationnel, irréaliste, irréfléchi, paradoxal, sans queue ni tête, ubuesque.
déraisonnable, incohérent, illogique.
Voici les principaux courants littéraires :
Le classicisme (1650-1700) Les Lumières (1720-1770) Le romantisme (1820-1850)
L'absurde est ainsi la conséquence de la confrontation de l'homme avec un monde qu'il ne comprend pas et qui est incapable de donner un sens à sa vie : « Ce divorce entre l'homme et sa vie, l'acteur et son décor, c'est proprement le sentiment de l'absurdité. »
Qui est contraire à la raison, au sens commun, qui est aberrant, insensé : Ce raisonnement absurde aboutit à un non-sens. Il est absurde de croire aux revenants. 2. Qui parle ou agit d'une manière déraisonnable : Vous êtes absurde de vous obstiner.
Littérature. La littérature de l'absurde, née pendant la Seconde Guerre mondiale, illustre le désarroi de l'Homme, comme étranger face à un monde et à une existence dont il ne saisit plus le sens. Cette notion, qui produit un effet de non-sens, est souvent utilisée pour désigner un certain type de littérature.
Incapable de donner un sens à sa vie – ni signification ni direction –, il éprouve l'absurde de son existence, sans pour autant le penser consciemment, lucidement. C'est en ce sens qu'il est un étranger radical, parce que son étrangeté trouve en lui-même sa source, sans jamais être nommée ni, par suite, dépassée.
Qu'est-ce que l'absurde selon Camus ? Lorsque Camus parle de l'absurde, il fait référence à l'absurdité de la condition humaine. Selon Camus, l'homme cherche toujours un sens au monde, un sens à son existence sur terre, un sens à ses actions. Or le monde dans lequel nous vivons n'a pas de sens.
Sa pensée philosophique s'articule autour d'une idée simple : l'existence humaine est marquée par l'absurde. Ce terme renvoie à ce sentiment de lassitude, voire d'écœurement, éprouvé par l'homme qui prend conscience que sa vie tourne autour d'actes répétitifs, privés de sens, et se dirige irrémédiablement vers la mort.
Sisyphe ou le « cycle de l'absurde »
Chrétien de Troyes (1135 ?- 1190 ?) est sans doute le premier romancier de la littérature française ; ses romans comme Yvain ou le Chevalier au lion, Lancelot ou le Chevalier de la charrette et Perceval ou le Conte du Graal sont typiques de ce genre littéraire.
Outre le « meneur » Pierre de Ronsard, la Pléiade regroupe alors selon lui les poètes Joachim du Bellay, Jacques Peletier du Mans, Rémy Belleau, Antoine de Baïf, Pontus de Tyard et Étienne Jodelle.
On considère Baudelaire comme un héritier du romantisme et un précurseur du symbolisme. De Musset, il hérite du « mal du siècle », de « l'ennui », du « vague des passions », ainsi que d'une attirance pour la maladie et les affres de la création poétique.
Caractère de ce qui manque de logique, de ce qui est absurde. Chose, propos ou comportement inepte.
Inepte adj. = stupide, absurde.
Là aussi, on peut citer plusieurs contraires du mot affable , qui renvoient à quelqu'un de négatif, qui n'est pas ouvert aux autres : abrupt , acariâtre , acide , arrogant , bougon , bourru , brusque , brutal , cassant , cinglant , désagréable , distant , dur , fier , grognon , hautain , hostile , impoli ou rude .
Une question est absurde quand elle révèle quelque chose qui ne semble pas relever de la logique et semble mettre en évidence une contradiction du monde. Cela peut provoquer un malaise, un rire, de l'indifférence, ou de la réflexion. La réponse peut être absurde également ou pas. On ne peut faire de généralité.
Qui agit, se comporte d'une façon peu sensée. ➙ anormal, bizarre, dérangé, détraqué, malade ; familier cinglé, dingue, maboul, marteau, perché, sonné, toqué.
Synonyme : apocryphe, artificiel, contrefait, d'emprunt, fabriqué, factice, falsifié, forgé, imité, postiche, préfabriqué, truqué. Contraire : authentique, fidèle, naturel, vrai.
Pour Sartre, l'absurde, c'est avant tout la « contingence » de l'être-en-soi, l'injustifiabilité des objets du monde. La condition humaine apparaît également comme absurde dans la mesure où l'homme ne peut devenir le fondement objectif de sa propre existence, ne peut être à la fois « en-soi » et « pour-soi ».