C'est au début du XXe siècle que le salafisme se consolide grâce à trois auteurs (Al Afghani, Mohammad Abdou et Rachid Rida) qui, face à la décadence du monde musulman de l'époque, ont prôné le retour aux sources de l'islam pour permettre à la communauté musulmane de retrouver sa grandeur.
Le salafisme se veut « pur » et considère comme seule source du « vrai islam » le Coran et les traditions du prophète, la Sunna. Il s'agit du courant de l'islam sunnite qui connaît la plus grande expansion dans le monde musulman, mais également en Europe.
Les « salaf » sont constitués par le prophète de l'islam Mahomet , ses compagnons (les Sahaba (صحابة)), et les deux générations qui les suivent : les Tābi'ūn (التابعون / « les suivants » et les Tābi' at-Tābi'īn (تابع التابعين / « les suivants des suivants »).
Par ailleurs, de par sa nature littéraliste, le mouvement salafiste est proche de l'école hanbaliste.
Le salafisme envisage éventuellement d'avoir une vie spirituelle, comme la vie du prophète, mais n'envisage pas la vie pratique. Le wahhabisme, lui, envisage à la fois une conformité de la doctrine à l'époque du prophète, et de la pratique de la charia et de la pratique religieuse comme à l'époque du prophète.
Le fondateur du mouvement, Mohammed ben Abdelwahhab, est probablement né en 1703 dans la tribu sédentaire des Banu Tamim à 'Uyayna, un village de la région centrale du Nejd dans l'actuelle Arabie saoudite.
Les sunnites représentent 90 % des musulmans actuels. Ils sont majoritaires dans de nombreux pays à l'intérieur de ce qu'on appelle le monde musulman. Les chiites sont majoritaires en Irak et en Iran où c'est la religion officielle.
Le malikisme ou malékisme (en arabe : مذهب مالكي, en berbère: Tamalikit) est l'un des quatre madhahib, écoles du droit musulman sunnite. Il est fondé sur l'enseignement de l'imam Mâlik ibn Anas (711 - 795), juriste (faqîh), théologien et traditionniste (mouhaddith) originaire de Médine.
Les principales « écoles juridiques » sunnites qui se sont historiquement imposées sont donc l'école hanafite, l'école malékite, l'école shâfi'ite et l'école hanbalite [6][6]L'école hanafite est aujourd'hui encore présente en Turquie, en…. 8.
L'origine des différences entre sunnites et chiites
Tandis que les chiites choisissent le fils spirituel de Muhammad, Ali, pour guider les croyants au nom des liens du sang, les sunnites décident de faire d'Abou Bakr, compagnon du Prophète depuis toujours, le premier calife.
Apparue dès l'aube de l'islam, puis structurée en tariqa (confréries) à partir du XIe siècle par des maîtres spirituels (cheikh), la voie soufie s'est propagée dans l'ensemble du monde musulman, d'Asie centrale au Maghreb, en passant par l'Inde, la Turquie et le continent africain.
Le soufisme renvoie à ce que l'islam appelle « ihsan » (excellence) : le fait d'adorer Dieu comme si on le voyait. C'est-à-dire que le soufisme a pour but ultime d'ouvrir le « cœur » de l'initié à la vision béatifique, à la connaissance suprarationnelle et unitive du Principe divin.
Selon les oulémas, le minhaj as salaf représente le suivi du Coran et de la Sounnah selon la compréhension des pieux prédécesseurs. Il incombe à chaque croyant de se cramponner à cette voie, également empruntée par les sahabas qui ont reçu les enseignements prophétiques.
En Iran voisin, pays également à majorité chiite, le ramadan commencera aussi dimanche, de même que pour les chiites vivant au Liban.
Ghaleb Bencheikh en 2015. Ghaleb Bencheikh el Hocine (en arabe : غالب بن الشيخ الحسين), né le 27 août 1960 à Djeddah (Arabie saoudite), est un islamologue franco-algérien, réputé proche de l'islam libéral.
Selon certaines, il serait mort d'une courte maladie, peut-être une pleurésie, pour d'autres, il serait mort empoisonné par une juive de Khaybar. Ibn Kathir, Ibn Hisham et Bukhari évoquent cette hypothèse, aujourd'hui peu usitée, de l'empoisonnement.
L'école hanafite est le madhhab avec le plus grand nombre de mouqallidoune (personnes faisant son taqlid) parmi les musulmans sunnites. Aujourd'hui, on estime qu'un tiers à la moitié de tous les musulmans du monde la suivent.
Le mot madhhab ou mazhab (arabe : مذهب [maḏhab], pluriel : مذاهب [maḏâhib]), est un mot arabe qui fait référence à une école juridique musulmane. Il signifie notamment dans le sunnisme et dans le chiisme, une des voies suivies dans l'interprétation des sources traditionnelles (Coran et Sunna).
L'école hanbalite, du nom de son fondateur, Ahmad Ben Hanbal (780-855), est la plus rigoriste et la plus austère. Elle préconise une interprétation littérale du Coran et de la sunna (la tradition). La forme la plus stricte du hanbalisme est le wahhabisme, qui est au fondement de l'Arabie saoudite.
L'imam mourut en 796 à l'âge de 85 ans à Médine après une courte maladie. Il fut enterré au cimetière Al Baqi de Médine, la prière funéraire (janâzah) fut prononcée à cette occasion par le gouverneur 'Abd Allâh b.
L'objectif est de compléter la lecture du Coran sur l'ensemble du mois de Ramadan. Les imams, souvent dotés d'une mémorisation complète du Coran, récitent chaque nuit une portion de manière à ce que l'ensemble du texte sacré soit couvert d'ici la fin du mois.
Elles furent établies par Mahomet, qui ne les dirigea cependant qu'occasionnellement de peur que cela devienne obligatoire pour les fidèles.
Le Coran est le livre sacré de l'islam et des musulmans. Il est composé des révélations faites par Dieu au prophète Mahomet, par l'intermédiaire de l'archange Gabriel, entre 612 et 632. Il est l'acte constitutif de l'islam et sa référence absolue.
Avant l'arrivée de l'islam, les Arabes sont polythéistes, c'est-à-dire qu'ils vénèrent plusieurs dieux, à l'instar des Grecs, des Romains et des Égyptiens de l'Antiquité. Le Coran mentionne trois de ces divinités : al-Ouzza, Allat et Manat.
Selon les chiites, le Prophète a désigné explicitement Ali comme son Successeur (Imâm ou Calife), qui assumera la responsabilité à la fois de gérer l'empire et de guider les croyants dans leur vie spirituelle après trois autres califes.