Ulric Neisser est connu pour être le père du terme "psychologie cognitive", défini dans La Psychologie Cognitive.
Rosch, l'hypothèse de base du cognitivisme est que « l'intelligence – humaine comprise – ressemble tellement à la computation dans ses caractéristiques essentielles que la cognition peut en fait se définir par des computations sur des représentations symboliques […].
Le cognitivisme naît autour des années 60 en réaction au behaviorisme. Au lieu de devoir assimiler des comportements observables, l'apprenant doit désormais prendre conscience qu'il fait appel à des schémas mentaux lorsqu'il acquiert un savoir (Bibeau, 2007).
Le cognitivisme s'emploie à améliorer les capacités de compréhension, de réflexion, d'intégration et de traitement de l'information chez les apprenants adultes. Ainsi, de nouvelles connaissances viennent s'ajouter aux connaissances préexistantes dans la mémoire des apprenants grâce à cette perspective.
Le cognitivisme suppose que les déterminations internes aux individus provoquent des conduites observables de ceux-ci. Il s'ensuit qu'à partir des conduites observées, il est possible de construire un modèle des déterminations internes.
C'est au début des années 1980 qu'apparaissent les premières alternatives sérieuses à la théorie du développement cognitif de Piaget.
Le psychologue américain Burrhus F. Skinner (1904– 1990) est considéré comme le représentant du behaviorisme appliqué à la pédagogie. Le behaviorisme part du principe que l'acquisition des connaissances s'effectue par paliers successifs.
4. Une théorie structuraliste et constructiviste. Pour Piaget, il existe indéniablement une base biologique au développement de l'intelligence, qui prend la forme de mécanismes fonctionnels, existants chez l'être humain dès la naissance.
L'égocentrisme enfantin traduit l'indifférenciation du sujet et de l'objet, ainsi que la confusion du point de vue propre avec celui d'autrui. L'égocentrisme est l'incapacité qu'a l'enfant de se décentrer et de coordonner son point de vue avec celui d'autrui.
Théodule Ribot (1839-1916) est généralement considéré comme le fondateur de la psychologie en France. Sigmund Freud (1856-1939) est le fondateur de la psychanalyse. Heinz Hartmann (1894-1970) est considéré comme le fondateur de l'Ego-psychology, courant devenu important aux États-Unis.
La psychologie de Piaget apparaît d'abord comme une psychologie génétique de l'intelligence, plus précisément même comme une psychologie du développement des structures cognitives, qui assurent d'abord la coordination des activités motrices (manipulations, déplacements), intentionnelles (« stade sensori-moteur », de la ...
Selon Vygotski, l'étude du développement des fonctions psychiques supérieures impose la prise en compte de leur ancrage historique et culturel : le développement des fonctions psychiques supérieures résulte de l'évolution historique et culturelle de la société.
Alors que Piaget considère que le développement doit précéder l'apprentissage, Vygotski affirme, lui, que «l'apprentissage devance toujours le développement». C'est ici qu'intervient la notion de «zone prochaine (ou proximale) de développement», concept majeur dans la construction théorique de Vygotski.
Abordé sous l'angle cognitif, le processus d'apprentissage comporte trois phases distinctes, mais interdépendantes : l'acquisition, la rétention, le transfert, auxquelles s'ajoute le développement de la métacognition.
Cette démarche possède également ses limites. Il existe des phénomènes comme les émotions ou encore le traitement premier de stimuli sensori-moteurs qui seront difficilement explicables en termes de structures symboliques.
des jeux comme des mots croisés ou des jeux de mémoire sont efficaces pour activer la fonction cognitive de la mémoire et le processus de réflexion de la personne.
Le cognitivisme est le courant de recherche scientifique endossant l'hypothèse selon laquelle la pensée est analogue à un processus de traitement de l'information, cadre théorique qui s'est opposé, dans les années 1950, au béhaviorisme. La notion de cognition y est centrale.
La théorie socio cognitive (Bandura, 1986) s'appuie sur le concept d'agentivité pour décrire la capacité des individus à exercer intentionnellement une influence sur le cours de leur vie et de leurs actions (Carré, 2004).
La psychologie cognitive a pour but de comprendre l'acquisition, l'organisation et l'utilisation de nos connaissances. Les principales fonctions ou activités mentales étudiées sont la perception, l'attention, la mémorisation, la résolution de problèmes, le raisonnement et le langage.
Il affirme que l'apprentissage peut être obtenu par l'utilisation de récompenses appelées « renforcements positifs » (ex. : des bonnes notes chez les élèves) et de punitions appelées « renforcements négatifs » (ex.: des mauvaises notes chez l'élève.)