Issu des travaux d'Ivan Pavlov (1890) et de Skinner (1930), sur le conditionnement, ce courant théorique a ensuite dominé les recherches en psychologie durant la première moitié du XXème siècle. En somme, l'apprentissage se résume à l'établissement d'une connexion entre un stimulus et une réponse comportementale.
Les théories d'apprentissages ont pour viser l'explication du phénomène de l'acquisition des connaissances. Aussi, elles fournissent un cadre conceptuel pour l'interprétation de ce que nous observons et elles offrent des orientations pour trouver des solutions des problèmes rencontrés (Hill, 1977).
Le behaviorisme est une de ces théories. Elle s'intéresse notamment à la relation entre l'apprentissage et la modification des comportements observables (behaviors) des apprenants. Le psychologue américain Burrhus F. Skinner (1904– 1990) est considéré comme le représentant du behaviorisme appliqué à la pédagogie.
Behaviorisme, Cognitivisme, Constructivisme, Socio-constructivisme, Connectivisme… Il n'est pas toujours facile de se retrouver dans ces différents modèles !
Cette capacité d'adaptation s'appuie sur deux processus d'interaction de l'individu avec son milieu de vie : l'assimilation et l'accommodation.
[1] De « behavior » (comportement), mot inventé par John Broadus Watson (anglais américain). Le terme fut utilisé pour la première fois par John B. Watson en 1913 dans un article portant sur la nécessité d'observer des comportements pour pouvoir les étudier : Psychology as the behaviorist views it.
Burrhus Frederic Skinner (1904 – 2990) définit l'apprentissage comme une « mise en relation entre un évènement provoqué par l'extérieur (le stimulus) et une réaction adéquate du sujet » qui va entrainer un changement de comportement persistant, mesurable et spécifique.
Ce n'est cependant qu'en 1967 que le nom de psychologie cognitive sera utilisé pour la première fois par Ulric Neisser comme titre d'un ouvrage de psychologie. L'année suivante, le premier modèle cognitiviste des structures de la mémoire est formulé par Richard Atkinson et Richard Shiffrin.
Théories de l'apprentissage: behaviorisme, cognitivisme, socio-constructivisme | SI & Management.
Le béhaviorisme classique et opérant
Le conditionnement classique de Pavlov et le conditionnement opérant de Skinner constituent les deux piliers du béhaviorisme.
Les théories de l'apprentissage visent à expliquer le phénomène d'acquisition des connaissances. L'application directe d'une théorie de l'apprentissage permet de formuler des hypothèses de travail et des méthodes pour des recherches en didactique plus systématique.
Si l'école a longtemps favorisé les connaissances déclaratives, les théories cognitives de l'apprentissage ont fait ressortir davantage l'importance d'enseigner les stratégies et les processus. Elles ont également attiré l'attention des élèves sur les raisons et l'opportunité d'employer telle ou telle stratégie.
David Kolb distingue quatre styles d'apprentissage : l'Adaptateur, le Divergeur, le Convergeur et l'Assimilateur.
La théorie pédagogique vise à décrire comment aider les gens à apprendre et à se développer, à créer des conditions qui augmentent les chances d'apprendre et à améliorer l'instruction. Il en existe trois sortes : behavioriste, cognitive et constructiviste.
Développée par Jean Piaget (1964) en réaction au behaviorisme, la théorie constructiviste met en avant le fait que les activités et les capacités cognitives inhérentes à chaque sujet lui permettent de comprendre et d'appréhender les réalités qui l'entourent.
Le constructivisme est une théorie de l'apprentissage centrée sur l'individu. L'apprenant n'absorbe pas le savoir mais se l'approprie en le mettant en perspective avec son vécu et ses représentations, il “construit” son savoir.
Donc, le béhaviorisme étudie la façon dont les comportements visibles et concrets sont acquis, alors que le cognitivisme analyse le fonctionnement des connexions complexes et invisibles qui régissent l'esprit humain.
On utilise souvent la métaphore de la « boîte noire » pour désigner ces fameuses représentations et mécanismes cognitifs, sans se risquer à plus de précision, et ce pour une raison simple : observer ce que l'on dit inobservable pose évidemment un sérieux problème.
Principales critiques de la théorie du béhaviorisme
Certains trouvent que le behaviorisme est trop unidimensionnel pour vraiment comprendre le comportement. Par exemple, le conditionnement ne rend compte que de l'impact des stimuli externes sur le comportement, et ne prend pas en compte les processus internes.
On peut définir 7 profils d'identités différents : le perfectionniste, l'intellectuel, le rebelle, le dynamique, l'aimable, l'émotionnel, l'enthousiaste.
La notion “andragogie” c'est l'éducateur Alexander Kapp qui l'a inventé en 1833. Ce concept a été développé aux États-Unis dans les années 1950 par Knowles (professeur d'université) en se focalisant sur l'éducation et la formation des adultes.
Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Car c'est précisément ce qui nous permet d'apprendre. Cette plasticité, on doit la comprendre comme une remarquable capacité à recycler des circuits présents dès l'origine.