Les personnages principaux sont le condamné -le narrateur-. Marie, la fille du narrateur. Les magistrats: Le narrateur les décrit de manière caricaturale. Les gardes-chiourmes: Geôlier sans instruction et sans éducation qui rudoient le narrateur.
5) Marie : fille du condamné, elle a trois ans ; son père lui voue un amour absolu ; mais elle ne reconnaît pas son père dans ce barbu qui l'embrasse. Elle est persuadée que son père est mort. 6) La foule : compatissante et cruelle à la fois, elle assiste à une exécution capitale comme à un spectacle.
La fille du condamné est âgée de trois ans. « Elle est fraîche, elle est rose, elle a de grands yeux, elle est belle ! » Le père idolâtre son enfant, comme Victor Hugo idolâtrait Léopoldine, sa fille aînée.
La morale de cette histoire : Victor Hugo choisit, en toute conscience, de ne pas donner de nom à son personnage ni de donner de détails sur le crime pour lequel le prisonnier est condamné.
Victor Hugo a vingt-six ans quand il écrit, en deux mois et demi, "Le Dernier Jour d'un Condamné", roman qui constitue sans doute le réquisitoire le plus véhément jamais prononcé contre la peine de mort. Il n'a ni nom , ni crime défini mais dans six semaines , il sera guillotiné .
Lieux : Les grandes prisons de Paris : Bicêtre, la Conciergerie et l'Hôtel de Ville. Durée : Cinq semaines, à partir du moment où le protagoniste est condamné à mort jusqu'au moment où il monte sur l'échafaud. Enonciation, focalisation : Le narrateur est le personnage : utilisation de la première personne.
Les raisons pour écrire
L'homme écrit pour parler de ce qu'il y a à l'intérieur de lui, son angoisse de vivre : "en moi", "tempête", "lutte", "tragédie", "violent et inconnu"," tortures", "angoisses", "terreurs". Chaque homme porte en lui la condition humaine et peut raconter quelque chose.
L'écriture du prisonnier peut également avoir une autre fonction : thérapeutique elle l'aide à moins s'ennuyer, didactique , elle délivre un enseignement et enfin, elle lui permet de mieux se comprendre; elle a ainsi une fonction d' expliquer ce qu'il ressent; L'écriture intime fixe ainsi les changements qui se font en ...
Il est le seul narrateur, et toute l'œuvre se vit à travers son regard. On ne sait pas grand-chose de lui : on ne connaît ni son nom, ni sa classe sociale, ni son crime, ni son mobile, ni sa ou ses victimes.
Portée par l'engagement et le discours à l'Assemblée nationale du ministre de la Justice de l'époque, Robert Badinter, la loi du 9 octobre 1981 a aboli la peine de mort en France. Cette loi a renforcé le combat que la France menait de longue date pour la promotion de la dignité humaine.
La peine de mort, ou peine capitale, est une peine prévue par la loi consistant à exécuter une personne ayant été reconnue coupable d'une faute qualifiée de « crime capital ». La sentence est prononcée par le pouvoir judiciaire à l'issue d'un procès.
On distingue trois lieux de rédaction : Bicêtre où le prisonnier évoque son procès, le ferrage des forçats et la chanson en argot. C'est là qu'il apprend qu'il vit sa dernière journée. la Conciergerie qui constitue plus de la moitié du livre.
Imaginée en 1789 par le docteur Guillotin, fabriquée trois ans plus tard par un facteur de pianos, la guillotine réussit ce paradoxe d'avoir été inspirée par des idées héritées des Lumières.
Un friauche, c'est en argot un condamné à mort qui s'est pourvu en cassation. Il sera donc sans doute exécuté six semaines plus tard.
Pour quelle raison V. Hugo n'a pas indiqué le motif de la condamnation du narrateur ? Victor Hugo n'a pas mentionné le motif de la condamnation pour donner à son plaidoyer une dimension universelle.
L'auteur : Victor Hugo
Il est né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris (83 ans) ; Un poète, dramaturge, écrivain et homme politique français du XIXe siècle ; Parmi ses œuvres : Notre-Dame de Paris.
La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie. (Mouvement.) Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne.
Dans l'incipit (chapitre 1) du Dernier jour d'un condamné, Victor Hugo met en scène, dans un registre fantastique (I), le destin tragique d'un homme (II) pour mieux faire un réquisitoire contre la peine de mort (III).
1) Où le condamné commence-t-il à écrire ? A Bicêtre. 3) Quelle sorte de langage le jeune homme apprend-il en prison ? L'argot.
En 1829, Victor Hugo publie "Le Dernier Jour d'un condamné" dans lequel l'homme qui va être exécuté parle de ce qu'il est en train de vivre, sans aucune intervention du narrateur.
L'écriture favorise la reconnaissance et la mémorisation
L'écriture renforce l'attention portée aux informations, ce qui permet au cerveau de mieux évaluer et organiser les données reçues. Les idées et les concepts sont mieux assimilés et la mémorisation facilitée.
Condamné dans de bonnes conditions pour le recevoir car prêtre=espoir d'accepter ce qui lui arrive mais assez vite laisse part au désespoir… Rôle du prêtre= consolateur + confesseur. Mais cette présence va accabler le narrateur -> dialogue de sourd, sujet de la religion perturbe le condamné (paroles inadaptés).
Le 10 mai 1981, François Mitterrand, qui avait fait de l'abolition de la peine de mort un engagement de campagne, est élu président de la République. Dès le 8 juillet lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale, le Premier ministre, Pierre Mauroy, annonce l'abolition de la peine de mort.
C'est la dernière personne en Europe à avoir été exécutée au moyen d'une guillotine et le dernier condamné à mort exécuté en France, dans la prison des Baumettes, pour la torture et le meurtre de son ancienne compagne âgée de 21 ans.