Les données épidémiologiques des papillomavirus humains, ou "HPV", sont généralement bien connues pour les femmes. Ce n'est toutefois pas le cas pour les hommes, alors que ces derniers sont eux aussi très largement concernés.
31 % des hommes de plus de 15 ans dans le monde touchés
31 % des hommes de plus de 15 ans dans le monde sont touchés par au moins une forme du HPV. Près d'un homme sur cinq dans le monde est porteur d'une forme à haut risque susceptible de provoquer des cancers.
Plus le nombre de partenaires sexuels est élevé, plus le risque de transmission est important. De même, l'existence d'une autre infection sexuellement transmise, en lésant la muqueuse ano-génitale, facilite la contamination. Les hommes ont un rôle important dans la transmission du HPV aux femmes.
Grâce à ces données inédites, on sait : près d'un tiers sont porteurs, ce qui prouve que le HPV n'est pas « réservé » aux femmes ou aux hommes ayant des relations avec les hommes. Extrêmement transmissible, il ne sélectionne ni genre ni pratique et n'a rien à voir avec le fait d'être multipartenaires.
Epidémiologie. L'infection par un papillomavirus est fréquente puisque 80% des femmes et des hommes y seront exposés au cours de leur vie. La majorité du temps, l'infection par les papillomavirus ne provoque pas de symptômes et reste transitoire.
Dans environ 90 % des cas, l'infection à HPV disparaît spontanément dans les 2 ans. Chez certaines femmes, une infection à HPV peut persister plus longtemps. Les anomalies des cellules du col de l'utérus provoquées par le virus peuvent alors évoluer en lésions précancéreuses.
Rien ne permet de savoir depuis combien de temps une infection particulière existe. La plupart des personnes ayant une infection à VPH dans la région anogénitale ne le savent pas.
Les autorités sanitaires recommandent, pour cette raison, la vaccination contre le HPV aux jeunes entre 11 et 14 ans, avant leur entrée dans une vie sexuelle active (le vaccin ne protégeant pas les personnes déjà infectées).
Il est très fréquent et se transmet principalement par voie sexuelle. Il existe plus de 150 types d'HPV différents, certains étant associés à un risque accru de cancer, tandis que d'autres sont plutôt responsables de verrues ou de lésions bénignes de la peau.
Les partenaires peuvent donc s'infecter mutuellement même en se protégeant, même en se faisant des câlins sans pénétration. Par ailleurs, si l'infection anale par le HPV est plus fréquente chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes, sa fréquence augmente aussi chez la femme.
Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (article en versions espagnole et anglaise), le diagnostic de l'infection par le HPV chez les hommes consiste à examiner les verrues génitales. Il n'existe pas de test diagnostic spécifique à effectuer de manière régulière.
Il existe des facteurs qui contribuent à la persistance de l'infection HPV notamment le tabac, les partenaires multiples, une faible défense immunitaires, une infection par d'autres maladies sexuellement transmissibles. Dans plus de 80 % le virus disparaît par les défenses de l'organisme et n'entraine aucune séquelle.
Les préservatifs peuvent protéger partiellement. Toutefois, tu peux également être infectée par les HPV par l'attouchement des muqueuses sans avoir de rapports sexuels.
Quels sont les symptômes ? La grande majorité des infections à HPV sont silencieuses. L' infection[Définition] à papillomavirus[Définition] peut se manifester par des démangeaisons, des saignements et des petites verrues (condylomes) sur les organes génitaux[Définition] ou l' anus[Définition] .
Est-ce que le papillomavirus est contagieux ? Pour faire simple, le papillomavirus est hautement contagieux. Il se transmet d'une personne à l'autre lors de rapports sexuels. Même si vous ne présentez pas de symptômes, vous pouvez être porteur du virus et le transmettre à d'autres personnes.
À la différence de l'examen cytologique qui s'intéresse à la morphologie des cellules, le test HPV cherche la présence d'ADN du virus HPV à haut risque chez les femmes. Ces deux tests sont réalisés par prélèvement de cellules au niveau du col de l'utérus (appelé « frottis »).
"Si cette patiente a eu une conisation, c'est qu'elle est infectée par le virus HPV (papillomavirus). Certaines femmes vont éliminer le papillomavirus alors que d'autres vont le conserver dans leur col.
Le virus est absent du sperme, de la salive ou du sang. Le papillomavirus se transmet souvent au début de la vie sexuelle. Les jeunes femmes sexuellement actives sont les plus exposées au risque d'infection, qui diminue avec l'âge. Ce risque est moindre chez les hommes.
Il n'existe pas de test sanguin permettant son dépistage. En termes de santé publique, les deux moyens de prévention du cancer du col utérin sont la vaccination et le dépistage des infections HPV du col utérin.
des douleurs persistantes dans le dos, les jambes ou le bassin ; une perte de poids, de la fatigue, une perte d'appétit ; des pertes vaginales malodorantes et une gêne au niveau du vagin ; et. un œdème sur une jambe ou les deux.
Les caroténoïdes, vitamines A, D et B9 réduisent le risque d'infection HPV, les vitamines C et E agissent quels que soient le stade, le lycopène et les polyphénols sur les derniers stades du cancer.
Les personnes infectées peuvent aussi souffrir de ces symptômes à l'intérieur ou autour des parties génitales ; par exemple une sécrétion du vagin dégageant une odeur désagréable, des démangeaisons, des saignements après les rapports sexuels ou une sensation de brûlure autour de la zone infectée.
L'infection à Papillomavirus peut se manifester par des lésions indolores sur la peau (condylomes ou verrues génitales), au niveau ano-génital ou de la muqueuse orale, chez les hommes et les femmes. Les condylomes se détectent le plus souvent à l'œil nu et le diagnostic peut être confirmé par un test HPV.
Une personne peut être infectée par plus d'un type de VPH au cours de sa vie. Elle peut aussi être infectée plus d'une fois par le même type de VPH.