L'être en tant qu'être dont il est question ci-dessus renvoie en fin de compte à la substance. Et si la philosophie est la science qui s'enquiert du principe ultime de chaque
En effet, pour Héraclite, « ce qui existe, ce n'est pas l'être mais le devenir : Il n'y a de réel que le changement. »23(*) Cette affirmation qui se situe au sommet de toute la réflexion de Héraclite sur le devenir, nous livre la clé d'interprétation de sa pensée.
L'être, en philosophie, est un concept qui désigne tout ce qui existe – vivant ou non, visible ou non, palpable ou non, réel ou non. Une simple idée, par exemple, même si elle n'existe que dans l'imaginaire d'une personne est déjà... car elle existe.
1. Tout ce qui vit et, spécialement, individu d'une espèce animale ; créature : Les êtres vivants. 2. Personne, individu : La mort d'un être cher.
Alors que Parménide pose une distinction tranchée entre l'Être et le Non-Être et fait de l'ontologie (la science de l'être) une réflexion sur l'immuable, Héraclite assume la contradiction et adopte le devenir comme principe de la nature.
Dans sa Métaphysique, Aristote déclare : « Il y a une science qui étudie l'être en tant qu'être ainsi que les attributs qui lui appartiennent de par sa nature propre. Elle ne se confond avec aucune des sciences dites particulières. En effet, aucune de celles-ci n'étudie de manière générale l'être en tant qu'être.
(Philosophie) Partie de la philosophie qui a pour objet l'être en tant qu'être, qui étudie les propriétés générales de l'être. On considère que le philosophe grec présocratique Parménide est le père de l'ontologie.
Il pose la question: «Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?» Non pas «pourquoi ceci plutôt que cela», mais «pourquoi quelque chose?»
L'être en puissance devient l'être en acte ; le devenir est le passage de la puissance à l'acte ou mouvement. Il suffit de distinguer le devenir en un instant ou mouvement intemporel du fieri développé en mouvement selon l'avant et l'après pour avoir le temps, l'histoire.
En philosophie, l'absolu est ce qui existe par soi-même, sans dépendance. Ce qui est absolu n'a besoin d'aucune condition et d'aucune relation pour être. L'absolu ne dépend d'aucune autre chose.
L'expression sens de la vie désigne l'interrogation sur l'origine, la nature et la finalité de la vie ou plus généralement de l'existence, en particulier de l'existence humaine.
-C.) « L'Être est, et le Non-Être n'est pas ». Telle est la formule à laquelle on réduit souvent la pensée de Parménide, comme un slogan qu'on répète pour en admirer l'insondable sagesse et la grande profondeur... ou pour s'en moquer, tant elle peut ressembler à une tautologie, un truisme ou une lapalissade !
Si l'être, au sens absolu, renvoie à une permanence, à une stabilité dans le temps, le devenir désigne un changement évolutif de ce qui n'est tantôt pas puis l'est par une modification de ses attributs. La réflexion sur le devenir s'impose pour toute réflexion dirigée sur le monde réel.
-C., Héraclite soutient que tout est en perpétuel changement. Il s'oppose à l'idée de permanence, d'essence et d'identité. Il affirme le changement absolu : malgré les apparences, rien ne demeure identique mais tout se défait et se fait constamment.
De même, pour Marx, la réalité complète de l'individu n'est que son expansion hors de soi, la société. Pour Hegel, la pensée est l'unité où s'absorbent toutes les existences relatives, de telle sorte que l'être existe uniquement pour la pensée, et celle-ci, à son tour, implique l'être.
notion que Hegel appelle « devenir » et qui conduit elle-même à une autre : la « qualité ». d'être, tout en n'appartenant pas, ipso facto, aux autres formes d'être, c'est être déterminé, qualifié, talifié.
La thèse de Thomas est que foi et raison ne peuvent se contredire car elles émanent toutes deux de Dieu ; la théologie et la philosophie ne peuvent donc pas parvenir à des vérités divergentes.
A la philosophie d' Aristote , Saint Thomas ajoute l'idée d'un Dieu créateur, la croyance en l'immortalité de l'âme et à la liberté de l'homme. A la distinction forme / matière, Thomas ajoute l'idée d'existence, l'acte par lequel une réalité est.
La foi, y est-il écrit, est « le fait de croire en Dieu, en un dogme, par une adhésion profonde de l'esprit et du cœur qui emporte la certitude ». Quant à la raison, elle est « la faculté de penser, en tant qu'elle permet à l'homme de bien juger et d'appliquer ce jugement à l'action ».
L'étant chez Heidegger
L'étant est alors tout ce dont nous parlons, tout ce à quoi nous pensons, tout ce à l'égard de quoi nous nous comportons, mais aussi bien ce que nous sommes nous-mêmes et la manière dont nous le sommes.
« Dans son essence historico-ontologique, écrit Heidegger, l'homme est cet étant dont l'être comme ek-sistence consiste en ceci qu'il habite dans la proximité de l'être » (Lettre sur l'humanisme).
Quel est le synonyme de ontologique ? Relatif à l'ontologie, l'adjectif ontologique désigne ce qui est en rapport avec l'être, par opposition au paraître. En ce sens, le synonyme qui se rapproche le plus de cette notion est métaphysique.
Certains, comme Edmund Husserl et Martin Heidegger, se sont opposés à cette réduction ; « la philosophie en tant qu'ontologie, prend l'être pour unique et véritable thème directeur ce qui l'oblige à exclure « la Vision du monde » de son domaine ».
Une ontologie vise à formaliser le sens des concepts utilisés dans un “univers de discours”, tel qu'il peut être décrit ou référé par un système d'information où ce niveau de “méta-connaissance” est en général implicite et informel, capturé par exemple par le choix d'identifiants en langage naturel tel qu'un ...