D'après un décret applicable en septembre 2021, les constructeurs de voitures autonomes seront responsables si un accident survient quand le conducteur conduit en mode autonome. Jusqu'à maintenant, lorsque vous conduisiez en mode automatique avec votre voiture autonome, vous étiez seul responsable en cas d'accident.
Les véhicules autonomes sont également vulnérables aux défis de cybersécurité touchant les capteurs physiques, les contrôles et leurs mécanismes de connexion, selon le rapport. Un rapport alarmiste et proche d'un scénario de science-fiction ? La réalité montre au contraire que la situation est alarmante.
La responsabilité du titulaire de la carte grise
Sur le plan de la responsabilité civile, le propriétaire du véhicule est tenu pour responsable même s'il n'est pas l'auteur ou le conducteur de l'accident. Sa compagnie d'assurance ou lui-même peuvent être condamnés à indemniser les victimes de l'accident.
Certaines des fonctions que les véhicules automatisés peuvent contrôler sont : la direction ; le freinage et l'accélération ; la surveillance de l'environnement de conduite. »
Une fonction daide au stationnement est également un exemple de niveau 1, car le conducteur doit contrôler la vitesse du véhicule pendant que la voiture soccupe de la direction. Il existe une gamme de fonctions de sécurité dans la plupart des fabricants qui offrent une certaine autonomie de niveau 1.
Fin 2020, le Japon est devenu le premier pays au monde à homologuer un système autonome de niveau 3 sur la voie publique. C'est la Honda Legend qui sera la première voiture à rouler en niveau 3.
Les véhicules autonomes, c'est-à-dire ceux qui pourront à terme se passer du conducteur, reposent sur une combinaison d'éléments : des capteurs (radars, lidars, caméras, capteurs ultrasons) capables de détecter obstacles, marquages, panneaux, usagers et véhicules.
L'atout principal de la voiture autonome, est qu'elle garantit en toutes circonstance une meilleure sécurité que la voiture conduite par un humain. En effet, les capteurs ont une vision plus globale, et l'électronique possède une plus grande réactivité que l'humain.
On prévoit que les voitures autonomes seront plus efficaces sur les routes que les voitures traditionnelles. Chaque véhicule pourra circuler de manière optimale sur la route, ce qui contribuera à réduire les embouteillages.
C'est l'assureur du responsable de l'accident qui doit réparer les dégât subis par votre voiture. Si votre contrat le prévoit, votre assureur pourra prendre en charge la réparation de votre voiture avant de se retourner contre l'assureur du responsable de l'accident pour lui réclamer un remboursement.
Le constat d'assurance, plus généralement appelé "constat amiable" est un document destiné à décrire les faits lors d'un accident. Il fera office de preuve auprès des assureurs qui devront par la suite déterminer la responsabilité et les torts de chacun.
Dans le cas d'un accident avec plusieurs véhicules, vous devrez remplir un constat avec chacun des automobilistes concernés (un par conducteur). Si l'un des conducteurs refuse de remplir ou de signer le constat, relevez la plaque d'immatriculation de son véhicule et notifiez son refus dans la partie "observations".
Le fonctionnement d'une voiture autonome repose sur ses radars, ses caméras et ses capteurs permettant de réaliser une cartographie en haute définition. Grâce à ces derniers, le véhicule peut connaître l'ensemble des éléments constituant son environnement lors de sa conduite en temps réel.
La voiture est le moyen de transport individuel le plus polluant et la cause d'une grande partie des rejets de Co2 dans l'atmosphère. La voiture en ville est dans certains cas moins rapide à cause des embouteillages. Ces embouteillages sont la cause de frustration et de stress chez le conducteur.
En France, le décret autorisant la conduite autonome de niveau 3, paru au Journal officiel en juillet 2021, prendra effet à partir du 1er septembre 2022. La technologie de conduite autonome répond à une norme internationale qui se structure en cinq niveaux.
Si les voitures autonomes sont conçues pour détecter les obstacles de l'environnement, elles seront incapables de réagir au signal d'un agent de la circulation, par exemple. Ce problème va donc nécessiter la création d'objets connectés, permettant aux personnels de la route de guider ces véhicules en toute sécurité.
Les voitures autonomes collectent des informations sur leur environnement à l'aide d'un grand nombre de capteurs. Elles les utilisent pour planifier le trajet et exécuter certaines actions à savoir l'accélération, le freinage, le changement de voie, etc.
Le prix d'un capteur coûte en moyenne entre 50 et 80 euros. Il peut varier en fonction du constructeur, du modèle de votre véhicule et du fournisseur.
Voiture autonome : le fonctionnement
En fait, ces véhicules sont bardés de capteurs : radars, caméras et scanner. C'est ce qui permet à ces voitures d'évaluer une situation, de détecter la présence d'un piéton, la distance à laquelle se trouve un autre véhicule, de connaître la vitesse limite autorisée, etc.
Une voiture autonome doit pouvoir détecter tout son environnement. Les voitures autonomes peuvent être aussi équipées de capteurs infrarouges afin de recevoir les informations envoyées par les panneaux de signalisation équipés d'émetteurs infrarouge. La voiture peut ainsi reconnaitre un panneau de signalisation.
Le constructeur allemand annonce une conduite de niveau 3, c'est-à-dire que le véhicule peut rouler seul, sans nécessiter d'intervention de son conducteur qui n'a même pas à regarder la route. La nouvelle A8 (image Audi). Sur le papier, ce serait donc la voiture de série la plus avancée sur le marché.
À partir de ce jeudi 1er septembre, il sera possible de prendre place à bord d'un véhicule semi-autonome sur certaines routes de France. Un seul dispositif est actuellement homologué, celui de la Mercedes Classe S, mais plusieurs constructeurs ont annoncé la prochaine mise sur le marché de leurs propres versions.
En France et en Europe, les tests de voitures autonomes de niveau 3 et 4 sont autorisés au cas par cas. D'après le discours d'Emmanuel Macron au salon mondial de l'automobile en 2019, les tests pourront être généralisés en 2022. Les capteurs (caméras, radars, lidars, ultrasons) y sont pour beaucoup.