Il est aussi appelé travail au "noir" ou encore travail dissimulé. Les contrôles effectués par l'Urssaf sont fréquents. Vous risquez des sanctions pénales et financières. Vous êtes aussi responsable du travail illégal commis par vos sous-traitants.
Dénoncer le travail dissimulé
En tant qu'employé, plusieurs organismes peuvent prendre en compte votre plainte : en premier lieu l'inspection du travail, mais aussi les syndicats, les agents des impôts, les services de police.
l'Inspection du travail du lieu où est localisée l'entreprise ; le centre des impôts de la commune où est localisée l'entreprise ; vous pouvez également porter plainte auprès du commissariat de police le plus proche du lieu du travail.
En cas d'accident du travail d'un salarié non déclaré, c'est la responsabilité de l'employeur qui est engagée.
Le délit du travail dissimulé est constitué et l'intention de dissimuler les heures supplémentaires effectuées par le salarié est prouvée dès lors qu'il est établi que l'employeur ne pouvait ignorer la quantité des heures effectuées par le salarié (Cass. Soc.
Le salarié ou employeur peut contacter l'unité territoriale de la Dreets : Dreets : Direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités (ex-Direccte) dont dépend l'entreprise. Les agents de contrôle de l'inspection du travail y assurent des permanences sur place.
En premier lieu, le moyen le plus sûr est d'adresser un courrier aux inspecteurs de l'URSSAF. Cette organisation a désormais fait de la lutte contre le travail au noir une priorité absolue sous tutelle de l'État. C'est pourquoi cet organisme procède périodiquement à des contrôles au sein de chaque entreprise.
Le salarié et l'employeur peuvent notamment contacter l'inspection du travail dans les hypothèses suivantes : Le salarié estime que la réglementation en matière de conditions et de durée de travail, de santé et sécurité ou d'instances représentatives du personnel n'est pas respectée par l'employeur.
Le droit de bénéficier d'un contrôle sur demande
Toute personne peut demander à faire l'objet d'un contrôle de la part de l'Urssaf ou de la CGSS dont elle relève. La demande doit préciser les points sur lesquels le contrôle est sollicité.
L'employeur risque également une amende de 3 750 € (7 500 € en cas de récidive) s'il recourt au CDD ou au travail temporaire sans contrat écrit. En règle général, un écrit n'est pas exigé pour un CDI à temps plein, mais une convention collective peut prévoir un écrit.
Un de vos clients a été contrôlé : l'URSSAF peut décider de contrôler également votre activité ; Vous avez fait l'objet d'un redressement fiscal : l'URSSAF souhaitera sans doute procéder à des vérifications ; Vous faites l'objet d'une dénonciation, par un salarié ou un concurrent.
8272-11 du code du travail. Le fait de ne pas respecter les décisions administratives mentionnées ci-dessus est puni d'un emprisonnement de deux mois et d'une amende de 3 750 €.
La sanction pénale peut aller jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende. Cette sanction est aggravée dans les deux situations suivantes : Si le travail au noir concerne une personne mineure, vulnérable ou dépendante : la peine peut aller jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.
Sanctions pouvant être prononcées
Avertissement ou blâme : Reproches adressés par l'employeur au salarié, et notifiés par écrit, en raison du comportement fautif du salarié Mise à pied : Sanction visant à suspendre temporairement le contrat de travail et la rémunération du salarié ayant eu un comportement fautif.
Un salarié peut saisir le conseil des prud'hommes pour régler tout conflit sur un cas de discrimination. Par exemple, pour contester un refus de promotion. Un candidat à un emploi peut aussi saisir les prud'hommes pour contester son refus d'embauche.
Le salarié convoqué à un entretien préalable à son licenciement a le droit d'être assisté. S'il n'y a pas de représentant du personnel élu dans l'entreprise, le salarié peut se faire assister par un salarié de l'entreprise ou par un conseiller extérieur, appelé conseiller du salarié.
Pour mieux réaliser le contrôle, l'inspection du travail peut interroger l'employeur ou le personnel lors de sa visite des lieux de travail. Par ailleurs, l'inspection du travail peut également demander à consulter divers documents obligatoires de l'entreprise pour s'assurer de la conformité avec la loi.
Une amende de 450 à 3750€ en cas de défaut d'immatriculation ou de paiement. En plus du redressement Urssaf, le contrôle peut conduire à une sanction pénale lorsqu'une embauche est empreinte d'irrégularité ou que la contribution salariale précomptée sur la paie est retenue indûment par l'entreprise.
Vous pouvez dénoncer un fait ou une personne par le biais de différents moyens comme la lettre anonyme ou non, la plainte, la dénonciation sous forme verbale oou encore sous forme de mail. Elle doit viser une personne en particulier et doit être détaillée et justifiée pour ne pas accuser à tort.
Les cotisations et contributions sociales se prescrivent par trois ans à compter de l'expiration de l'année civile au titre de laquelle elles sont dues. À titre d'exemple, un contrôle réalisé en 2017 porte sur les années 2016, 2015 et 2014 pour les entreprises qui emploient des salariés.
L'agent peut saisir le juge si un salarié est exposé à un risque d'accident grave ou lorsqu'une entreprise de travail temporaire n'a pas effectué de déclaration d'activité ou en cas de prise de garantie financière. Le juge peut ordonner la fermeture de l'entreprise pour 2 mois maximum.
A.
Le contrôle est effectué par les inspecteurs de la récupération. Dans le cas des contrôles de pièces, l'affectation est confiée à un contrôleur de collecte. Ils sont assermentés et disposent d'une carte d'identité professionnelle, que l'employeur peut demander la production avant tout contrôle.
En parler à vos collègues, afin de vous assurer que vous êtes bien victime d'abus, et que votre employeur n'est pas tout simplement en train d'exercer ses droits. Une fois l'abus constaté, vous pouvez tenter une médiation. Enfin, la dernière solution est de saisir le Conseil des prud'hommes.