L'insomnie, elle, toucherait 15 à 20 % de la population selon les études, et 9 % souffriraient d'une forme sévère. En pratique, sa fréquence serait supérieure chez les femmes et augmenterait avec l'âge. Être sans emploi, vivre seul ou souffrir d'une maladie chronique somatique (maladie cardiovasculaire, douleur...)
L'insomnie est un manque ou une mauvaise qualité de sommeil qui retentit le lendemain sur les activités diurnes physiques, psychiques et sociales. Les principales causes de l'insomnie chez l'adulte sont le stress, l'anxiété et la dépression.
Causes psychologiques. Une grande majorité des insomnies est liée à des troubles psychologiques plus ou moins sévères, comme le stress, l'anxiété et la dépression. Lorsque les épisodes d'insomnie se répètent jour après jour, les personnes touchées s'angoissent à l'idée de passer une mauvaise nuit.
(Insomnie familiale fatale ; Insomnie fatale sporadique)
L'insomnie fatale est une maladie à prions rare qui perturbe le sommeil et qui aboutit à la détérioration des fonctions cognitives et à une perte de la coordination. Le décès survient en quelques mois à quelques années.
Les conséquences d'une insomnie
Une augmentation du risque de développer des maladies métaboliques (obésité, diabète, etc…) et des pathologies cardiovasculaires ; Une baisse des défenses immunitaires ; Une accélération du processus de vieillissement.
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
La signification d'un réveil entre 3h et 5h
Tout d'abord, cela peut être simplement un souci de respiration, un problème d'oxygénation de l'organisme. Mais cela peut aussi symboliser un poids psychologique. Un problème qui vous tracasse peut alors devenir physiquement oppressant et vous réveiller au milieu de la nuit.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Le traitement de l'insomnie, c'est la thérapie comportementale et cognitive pratiquée par un spécialiste formé. Ce traitement guérit l'insomnie sans médicament. Il s'agit d'éduquer, de rééduquer votre cerveau pour qu'il vous permette de dormir.
De nombreuses études ont décrit l'impact négatif à long terme du manque de sommeil sur l'état de santé : au-delà d'une dégradation de la qualité de vie, l'insomnie aggraverait les symptômes de maladies somatiques ou psychiatriques associées (douleurs chroniques, hypertension, dépression…).
«Une privation d'une seule nuit augmente le taux de cortisol (hormone notamment impliquée dans le métabolisme, ndlr), de sucres, de globules blancs dans le sang. On parle alors de stress aigu», détaille le Pr Arnulf.
Insomnie psychophysiologique
On parle aussi d'insomnie chronique. L'idée est que la personne souffre tellement de ne pas dormir qu'elle finit par avoir peur de se coucher et de ne pas réussir à s'endormir : c'est une insomnie qui se nourri elle-même !
Elle se caractérise par des difficultés pour s'endormir ou des réveils répétés durant la nuit. L'insomnie est souvent liée à des difficultés (stress, événement douloureux) ou d'autres troubles psychiques (troubles anxieux, voire dépression).
Exercer un travail de nuit et dormir la journée entraine une désynchronisation de l'organisme synonyme d'un risque accru de survenue de maladies cardiovasculaires, de diabète ou de dépressions.
La « nyctophobie », ou la peur de la nuit, ne concerne pas que les enfants. Elle submerge aussi les adultes, qui connaissent de grandes angoisses lors du coucher. Comment expliquer cette phobie de la nuit et surtout comment s'en libérer ? Décryptage et conseils d'expert.
Elle permet en effet de diminuer le stress, cause importante d'insomnies. L'anxiété ainsi réduite, vous trouverez le sommeil plus facilement et plus rapidement. L'odeur du citron joue aussi sur l'humeur qu'il améliore significativement. Vous vous endormirez alors plus détendu en chassant les sentiments négatifs.
Être physiquement actif le jour (si possible, passer du temps à l'extérieur, sur le terrain). Avoir une routine en ce qui concerne le sommeil, ce qui signifie notamment de se coucher et de se lever chaque jour autour de la même heure. Prendre un bain chaud. Écouter de la musique reposante.
D'après une étude, l'insomnie, un trouble du sommeil souvent invalidant, peut être génétique, voire héréditaire.
À terme, un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité, contribue à une surproduction d'hormones. Ces dernières favorisent l'augmentation de la tension artérielle et du mauvais cholestérol (LDL). Elles perturbent le métabolisme du glucose, ce qui peut conduire à un diabète de type 2, voire à une obésité.
Dormir une ou deux heures sera toujours mieux que de ne pas dormir du tout. Car ne pas dormir va entraîner une mauvaise concentration, des troubles de la mémoire à court terme, des troubles du jugement et de temps de réaction, de l'irritabilité, une douleur accrue, une augmentation des hormones de stress…
Certaines plantes, comme la valériane, la passiflore, le tilleul, la mélisse, le millepertuis, la verveine et le houblon sont également réputées pour leurs vertus sédatives. Parfois, les plantes sont jumelées (valériane et houblon, par exemple) pour augmenter leur effet.
Les plantes proposées contre les troubles du sommeil sont essentiellement des plantes aux propriétés sédatives (calmantes) telles que la valériane, la passiflore, le houblon, la mélisse et l'aubépine.