Robespierre, l'homme de la Révolution Élu du Tiers État, il est dans les premiers temps un député discret. Pendant la Révolution, il est constituant et s'impose comme orateur à l'Assemblée et aux Jacobins.
À Paris, c'est Mirabeau qui, par son éloquence, exerce, au moins jusqu'en décembre 1790, la plus grande influence au Club des jacobins. Le 2 mars 1791 , Lameth détruit son influence en l'accusant de collusion avec les « aristocrates ». Dès lors, c'est le triumvirat qui domine aux jacobins.
Le règne de la Terreur fut présidé par Maximilien Robespierre et ses collègues du Comité de sécurité publique, qui utilisèrent la Terreur pour consolider leur propre pouvoir, détruire leurs rivaux politiques et éliminer les ennemis "contre-révolutionnaires" qu'ils soupçonnaient de vouloir corrompre le corps politique ...
Plus tard, et aujourd'hui encore, le jacobinisme est associé à une conception centralisatrice de la République française, faisant de Paris le lieu essentiel d'exercice du pouvoir, à la différence de ce qui existe dans les pays fédéralistes ou qui du moins ont fait de fortes dévolutions de pouvoir aux entités régionales ...
Après la chute des Girondins, sous la domination des Montagnards, la Terreur vise à assurer la défense de la nation contre les ennemis de l'extérieur (→ première coalition) et intérieurs (→ guerre de Vendée, insurrections fédéralistes et royalistes).
Pour d'autres, Robespierre tenta de limiter les excès de la Terreur, et fut avant tout un défenseur de la paix, de la démocratie directe et de la justice sociale, un porte-parole des pauvres, et l'un des acteurs de la première abolition de l'esclavage en France.
Le Club des Jacobins est un club parisien réunissant des hommes politiques de premier plan pendant la Révolution française 1. On y rencontrait, du moins de 1789 à 1791, La Fayette, Mirabeau, Robespierre ou Jacques Louis David. Son nom officiel était Société des Amis de la Constitution.
Pendant la Révolution, un groupe politique mené par des députés de la Gironde, partisans d'une organisation fédérale de l'Etat qui venait de naître, prit le nom de Girondins. D'abord alliés à Robespierre, ils s'en séparèrent et leur chute fut précipitée lors d'une insurrection en partie contrôlée par les Montagnards.
Ainsi nommés à l'époque de la Législative parce que leur chef de file est le député Brissot, ils seront plus tard appelés Girondins parce que plusieurs d'entre eux viennent du département de la Gironde.
Robespierre devient alors une grande figure démocrate, fervent révolutionnaire défendant notamment l'abolition de l'esclavage, le droit de vote pour un plus grand nombre de personnes, la fin de la monarchie et surtout l'égalité des droits. On lui prête rapidement le surnom d' « Incorruptible ».
Au début, le tribunal travailla avec une relative modération, mais après la promulgation de la loi sur les suspects (17 septembre 1793) tout changea. Robespierre érigea la terreur en système en proclamant la légitimité du nouveau gouvernement révolutionnaire.
Les membres du gouvernement révolutionnaire sont élus par l'Assemblée. Ses principes de fonctionnement sont présentés par Robespierre à l'Assemblée en décembre 1793. Le gouvernement révolutionnaire est la seule forme de gouvernement capable de mettre fin à la guerre et de faire triompher la Révolution.
Favorables à la République, dominés par Georges Danton, Jean-Paul Marat et Maximilien de Robespierre, les montagnards connurent leur apogée au printemps de 1793, avec 300 députés à la Convention nationale, pour la plupart élus de la Seine et des grandes villes.
Jacques Pierre Brissot ou Brissot de Warville, né le 15 janvier 1754 à Chartres et mort guillotiné le 31 octobre 1793 à Paris, est un journaliste et homme politique français, considéré comme un des chefs de file de la faction des girondins pendant la Révolution française.
Girondins et montagnards se trouvent plus que jamais opposés quant à la politique à mener. Les premiers veulent freiner la Révolution, alors que les seconds, sous l'impulsion de leurs chefs, veulent au contraire la relancer.
Sans appui populaire, n'ayant jamais réuni cette garde départementale protectrice de la Convention souhaitée par Mme Roland, les Girondins succombent à l'assaut des sans-culottes parisiens le 2 juin 1793. Vingt-neuf Conventionnels, dont dix des douze commissaires et les deux ministres Clavière et Lebrun, sont arrêtés.
Maximilien de Robespierre est né à Arras dans une famille de la bourgeoisie de robe. Orphelin de mère à l'âge de 6 ans et abandonné par son père, il se réfugie dans le travail.
« D'une manière générale, il désigne ceux qui aiment leur patrie, qui veulent la rénover par des réformes, par une révolution. Ce sont les partisans de la révolution. »
En deux célèbres discours (25 décembre 1793 et 5 février 1794), Robespierre développe ses théories sur la légitimité du gouvernement révolutionnaire, opposant l'ordre constitutionnel, respectueux des libertés publiques, à l'ordre révolutionnaire, dont l'activité exceptionnelle est nécessitée par les circonstances.
Un temps, la Révolution lui donnera raison. Robespierre tentera lui-même de dissocier la société future (à construire) d'où la mort-peine sera exclue définitivement parce que non nécessaire, de la société en plein travail révolutionnaire et en laquelle la peine de mort sera plus que jamais nécessaire.
Sauver la Révolution en dépit de tout
Les premières déconvenues de la guerre provoquent la chute de la monarchie et la formation d'une nouvelle assemblée, la Convention, le 20 septembre 1792. Réélu député, Robespierre se hisse d'emblée parmi les chefs de file de la « Montagne ».
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
Les guerres de Vendée débutent en 1793
Mais c'est en 1793 que tout bascule, à cause de la conscription. Le pouvoir souhaite enrôler 300.000 hommes et les Vendéens refusent de se plier à cet ordre. Le 10 mars, une émeute meurtrière éclate à Machecoul quand les représentants de l'État viennent enrôler les paysans.