En France, les graffiti issus de la tradition nord-américaine (tags, graff, free style) côtoient les graffiti issus de la tradition ouest-européenne (collages, pochoirs). Les auteurs de ces graffiti sont appelés « graffeurs » ou « graffiti-artists » plutôt que « graffiteurs ».
Dans la rue ou à l'intérieur des bâtiments, sur les murs ou les transports en commun, notre quotidien est parsemé de graffitis et de tags.
Seulement, par définition, le tag est destiné à être vu par le plus grand nombre. Sa localisation n'est pas hasardeuse. Lorsqu'il débute, le tagueur se borne à son quartier puis, à mesure qu'il gagne en assurance, il étend son « territoire » au reste de la ville, voire au-delà.
Un graffeur est un artiste spécialisé qui a une très bonnes connaissances dans le domaine du graffiti.
Crew. Communauté, groupe de graffeur qui se réunit pour peindre ensemble.
Le Tag est une signature dont l'objectif est de marquer de manière rapide un mur ou le mobilier urbain, ce dernier est souvent illégal. Un graffiti est quant à lui une œuvre à part entière dont la réalisation souvent réglementée, il nécessite plus de technique artistique et de temps.
Or l'article 322-1 du Code pénal proscrit « le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins, sans autorisation préalable, sur les façades, les véhicules, les voies publiques ou le mobilier urbain ».
Aucun cadre juridique ne lui est spécifiquement dédié. Pas même la règlementation sur l'affichage urbain et son célèbre « défense d'afficher, loi du 29 juillet 1881 ». Protégé par la liberté d'expression ou la propriété intellectuelle, cet art au sens « street » est pourtant pénalement répréhensible.
Une hauteur parfaite des lettres. Des espaces entre chaque trait parfaitement proportionnels ou presque. On peut écrire le tag en un seul trait. le lettrage assez basique et à peine stylisé est sublimé par un personnage ou un symbole qui "casse" le tag et le rend plus classe.
Le marquage d'un compte sur Instagram se fait sur la photo que vous publiez. Cela se fait généralement lorsqu'il y a un groupe de personnes sur la photo ou si la photo que vous postez est de/pour quelqu'un d'autre. Les tags permettent d'identifier les personnes présentes sur la photo.
On tague parce qu'on a envie de taguer. C'est une façon de s'exprimer, de marquer un territoire, de se faire remarquer ou tout simplement de passer le temps. Si on se fait prendre, c'est dommage, mais ça ne freine pas les vrais tagueurs. Que faudrait-il pour que les mûrs des villes soient moins tagués?
Les artistes qui exposent sur des toiles ont une mauvaise image dans la rue et ne sont pas respectés. Ils estiment que les vrais graffeurs proviennent de la rue et s'exposent uniquement dans leur milieu. Pour eux, ce qui donne à un tag ou à un graff sa valeur, c'est justement sa provenance de la rue.
La plupart des graffiteurs recherchent une forme d'éducation postsecondaire dans le but de développer leurs compétences et de développer une marque personnelle. La majorité est des autodidactes qui ont trouvé des informations sur un jeu quelconque ou une activité artistique captivante sur internet.
Le graffiti pourrait s'apparenter à du bruit : omniprésent, dérangeant pour certain, agréable/supportable pour d'autre. Le street art est quant à lui correspondrait à de la musique : on y retrouve de nombreux styles, et il y en a pour tous les goûts.
Les tags, les graffitis et autres inscriptions non autorisées sur une façade ou un véhicule, sont considérés comme des actes de vandalisme. Une contravention de 5e classe, soit 1 500 € ou plus, s'il n'en résulte qu'un dommage léger (Article R. 635-1 du Code Pénal).
Graffitis illégaux
Revenons à notre question initiale : art ou vandalisme? Les graffitis sont considérés comme du vandalisme lorsqu'ils sont réalisés sans consentement ou autorisation légale sur un lieu public ou privé.
La plupart des graffiti comportent des lettres dont les lignes se chevauchent, se recoupent ou se croisent. Coloriez le fond avec une couleur de base. Ajoutez ensuite une couleur plus foncée par-dessus la couleur de fond du graffiti. Ajoutez des détails en dessinant des motifs sur le graffiti.
A l'origine, le street art est un art transgressif qui repose sur un acte illicite puisqu'un artiste réalise une œuvre sans l'autorisation du propriétaire du support matériel. En ce sens, parce qu'il porte atteinte à la propriété d'autrui, personne privée ou personne publique, le street art est pénalement sanctionné.
En effet, la règle la plus simple pour ne pas avoir de soucis avec la justice est d'obtenir l'autorisation du propriétaire du support utilisé (qu'il soit public ou privé). Les Villes ont compris que le street art peut être un atout pour elles. Cet art leur renvoie une image moderne, jeune, artistique.
-‐ La couleur locale (couleur réelle des éléments) est-‐elle respectée ? -‐ Les couleurs sont-‐elles chaudes ou froides ? -‐ Y a-‐ t-‐il une couleur qui domine ? -‐ Y a-‐t-‐il des jeux de contrastes ? -‐ Les couleurs ont-‐elles un rôle particulier ? d) -‐ Contrastes et lumieres.
Le graffiti agit également comme moyen d'expression d'une protestation, d'un soutien, ou au contraire d'un rejet… Sa force réside dans son pouvoir de diffusion. Comme un panneau publicitaire, le graffiti qui occupe l'espace urbain est destiné à être vu par les masses.
Toutefois, on s'accorde à dire que le street art nait véritablement dans les années 1960 aux États-Unis. Le premier mouvement s'apparentant à l'art de rue est le « Graffiti writing » lancé par deux artistes de Philadelphie, Cornbread et Cool Earl.