L'aménagement du territoire combine aujourd'hui les actions d'un grand nombre d'acteurs privés comme publics, à l'échelle nationale comme locale, à travers la signature de contrats de projets État/région ou bien encore la mise en place de schémas locaux d'aménagement du territoire.
Ainsi, les collectivités territoriales ont désormais un rôle déterminant dans l'aménagement des territoires, car elles sont plus à même que l'État de proposer des projets correspondant aux réalités locales. Chacunes de ces collectivités territoriales possède des compétences propres.
Les communes ont surtout de grandes responsabilités concernant l'urbanisme (PLU – Plan local d'urbanisme –, schéma directeur). Des structures intercommunales (communauté de communes, communauté d'agglomérations et communauté urbaine) peuvent agir sur l'aménagement de l'espace et le développement économique.
Un aménagement est l'ensemble des actions qui modifient un territoire. Il est le plus souvent le résultat d'actions entreprises par des acteurs officiels comme l'État ou les collectivités territoriales mais les entreprises et les citoyens jouent aussi un rôle dans l'aménagement.
D'après cette carte, quels sont les acteurs qui financent l'aménagement du territoire ? L'État, l'Union européenne, les collectivités territoriales.
Il pose trois principes directeurs de l'aménagement du territoire européen : le développement urbain équilibré et polycentrique pour engager de nouvelles relations ville-campagne ; l'équité d'accès aux infrastructures et aux savoirs ; la promotion du développement durable.
L'aménagement du territoire est une exception française. Son objectif est d'assurer une répartition équilibrée des ressources, des activités et des hommes dans l'espace, afin de préserver durablement l'ensemble du territoire national comme lieu de vie et d'activité.
Elles œuvrent notamment au développement urbain ou rural et jouent un rôle de planification. Les régions gèrent les budgets et y consacrent du temps tout en collaborant avec l'Etat, dans un volet territorial : celui des Contrats de plans Etat-Région.
Habitat (évolution, localisation, carences…) Infrastructures (routes, voies ferrées, haut débit, énergie…) Mobilité (déplacement des salariés et des marchandises, PDU…) Environnement (eau, air, déchets, sol…)
De ce fait, on distingue généralement l'aménagement rural et l'aménagement urbain, aux dimensions à la fois locales et régionales mais plutôt thématiques, de l'« aménagement du territoire », expression qui consacre l'intervention politique à l'échelle nationale.
La principale différence entre l'urbanisme et l'aménagement est leur orientation. L'urbanisme se concentre sur la planification et la gestion des communautés et des villes, tandis que l'aménagement se concentre sur la conception et l'organisation des espaces intérieurs et extérieurs.
Les compétences des collectivités territoriales
Depuis la loi du 7 janvier 1983, les communes assument la compétence en matière de gestion et de respect des règles d'urbanisme.
Il veille à l'aménagement des villes et des agglomérations, notamment, par une action concertée avec le Ministère en charge des Collectivités territoriales, de l'Aménagement du Territoire en matière d'espaces verts et de loisirs.
Objectifs. Les deux objectifs majeurs, et parfois contradictoires, des politiques d'aménagement du territoire consistent en l'accompagnement du développement économique des territoires, et en la réduction des inégalités spatiales en termes économiques ou sociaux.
Ces projets complexes font appel à une multitude de parties prenantes, c'est-à-dire de groupes ou d'individus pouvant affecter ou être affectés par le projet : décideurs publics, acteurs économiques, société civile, professionnels de l'aménagement, etc.
La planification territoriale traduit une vision politique dans un projet de territoire, à plus ou moins long terme. Son objectif principal : faire émerger des projets de construction et d'aménagement tout en préservant et en améliorant le cadre de vie des citoyens.
Le principal but de l'aménagement est de corriger ou réduire les inégalités entre les territoires. Les territoires ne sont pas égaux en richesse, attraits ou difficultés. Voici deux cartes qui montrent les écarts existant entre les régions et les départements face au chômage.
Le gouvernement gère le développement du territoire public en attribuant des droits fonciers à des citoyens et des entreprises pour la réalisation de différents projets (ex. : location, vente, permis).
Le projet partenarial d'aménagement est un contrat entre l'Etat, l'intercommunalité et les acteurs locaux (public et/ou privés) afin d'encourager, sur un territoire donné, la réalisation d'une ou plusieurs opérations d'aménagement complexes destinées à répondre aux objectifs de développement durable des territoires.
RÉAMÉNAGER, verbe trans. Aménager d'une autre façon, apporter des modifications à quelque chose. Réaménager un local, une ville, un réseau routier, les facteurs de production, un texte de loi, la journée scolaire, le temps de travail.
Elles se réalisent à travers les Plans directeurs d'aménagement urbain (PDAU) et les Plans d'occupation des sols (POS).
Ils contribuent aussi à développer de manière durable les réseaux de transports urbains et les villes, les départements ou les entreprises ont besoin de conseils dans ces projets. Des missions remplies par des hommes tels que les conseillers environnement ou les juristes spécialisés.
L'aménagement a pour but de réduire les inégalités entre les territoires. Les acteurs de l'aménagement cherchent ainsi à développer les transports dans les zones les plus reculées, à généraliser l'accès à Internet, à permettre à tous de pouvoir accéder à des infrastructures de santé.