C'est l'un des arcs narratifs de la pièce : l'idée fixe d'Harpagon qui a presque trois fois son âge, d'épouser Mariane. Il ignore toutefois qu'elle est éprise de son fils Cléante, également amoureux d'elle.
Harpagon, avare obsessionnel, prévoit de marier ses enfants Cléante et Élise pour satisfaire ses propres désirs amoureux. Harpagon annonce son intention de se marier à Mariane, la femme que Cléante aime.
Harpagon est terrifié par une crainte obsédante : il a dissimulé dans le jardin une cassette qui renferme dix mille écus d'or. Il a peur qu'on la découvre et qu'on la lui vole. Suspicieux, il se méfie de tout le monde, même de ses enfants.
Valère : Fils d'Anselme et amant d'Élise. Mariane : Amante de Cléante et aimée d'Harpagon. Anselme : Père de Valère et de Mariane.
Anselme de Cantorbéry (en latin : Anselmus Cantuariensis), connu comme le « Docteur magnifique » (Doctor magnificus), est un moine bénédictin italien né à Aoste (Italie) en 1033 ou 1034 et mort à Cantorbéry (Angleterre) le 21 avril 1109 .
Harpagon ne pense qu'à protéger sa cassette, sans songer qu'à travers les deux mariages qu'il souhaite arranger pour ses enfants, il cause leur malheur. Égoïste, colérique, violent (il ne lésine jamais sur les coups de bâton), bourru et borné, il est également naïf, dès qu'il est question d'argent.
L'Avare : Les personnages
Elise, fille d'Harpagon, amante de Valère. Valère, fils d'Anselme et amant d'Elise. Mariane, amante de Cléante et aimée d'Harpagon.
Homme de soixante ans avoués, Harpagon est classé au xviie siècle dans la lignée des barbons.
Harpagon veut chasser La Flèche de chez lui parce qu'il le trouve bien curieux. Harpagon a peur d'être volé. Avant de chasser La Flèche, il le fouille pour s'assurer qu'il n'a rien emporté malgré sa prudence de tout cacher.
Lorsqu'en effet, Harpagon ajoute, en parlant de Mariane : « son maintien honnête sa douceur m'ont gagné l'âme », Cléante pense simplement qu'il a été séduit par la jeune fraîcheur et la grâce de la jeune fille et a souhaité la prendre pour belle fille.
Harpagon est un personnage de la pièce de théâtre L'Avare de Molière. Bourgeois riche et veuf, il est le père de Cléante et d'Élise, deux jeunes gens en âge de se marier. Lui-même compte épouser Mariane.
Harpagon réplique cette phrase célèbre : Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger.
La possession de l'argent est bien au cœur de ces deux pièces, trouvant leur dénouement dans la morale suivante : "l'argent ne fait pas le bonheur"…
Car l'addiction à l'argent entraîne souvent une autre modification psychologique, visible chez Harpagon : une atrophie de l'imagination. L'avare, selon Rogues de Fursac, souffre d'un défaut d'imagination, dont il est la plupart du temps victime depuis son enfance.
L'Avare s'achève d'une façon spectaculaire et invraisemblable : une histoire de naufrage, de changement de nom, convention théâtrale dont Molière tire le meilleur parti, pour donner une fin heureuse à sa comédie : Élise retrouve son amoureux, Valère est devenu le fils du Seigneur Anselme, Marianne cesse d'être la jeune ...
Molière a succombé à une tuberculose pulmonaire, dont l'anévrisme de Rasmussen est une complication assez fréquente. Il est mort d'une rupture d'anévrisme de l'artère pulmonaire dans une caverne tuberculeuse. D'ordinaire, la mort est foudroyante.
harpagon n.m. Homme d'une grande avarice.
Étymologie. Du personnage créé par Molière, Harpagon dont le principal caractère était son avarice. Du latin harpago (« harpon, rapace »), lui-même issu du grec ancien ἁρπαγή harpagế « avidité, rapacité ».
Acte I - L'intrigue se passe à Paris. Harpagon est bourgeois, riche et avare. Il a deux enfants : Élise qui est amoureuse de Valère, un fils de noble napolitain au service de son père en qualité d'intendant, et Cléante qui souhaite épouser Mariane, une jeune femme vivant chez sa mère sans fortune.
Dramaturge et comédien 1622-1673
« Molière, ce grand peintre de l'homme tel qu'il est » : cette définition de Jean-Baptiste Poquelin par Stendhal est incontestablement la plus juste.
Le sujet principal de la pièce est celui de l'avare volé. Harpagon est grotesque dans la pièce, il ne pense qu'à son argent. Il finit par devenir un véritable bouffon aux yeux de tous les autres personnages. Lorsqu'il découvre qu'on l'a volé, il s'écrit : "Au voleur !
Harpagon est un vieil homme, riche et avare qui habite à Paris avec ses deux enfants : Élise et Cléante.
Pour l'écriture de L'Avare, Molière tire son inspiration d'une pièce latine de Plaute, Aulularia (La Marmite), qui date d'environ deux siècles avant notre ère.
L'Avare s'achève d'une façon spectaculaire et invraisemblable : une histoire de naufrage, de changement de nom, convention théâtrale dont Molière tire le meilleur parti, pour donner une fin heureuse à sa comédie : Élise retrouve son amoureux, Valère est devenu le fils du Seigneur Anselme, Marianne cesse d'être la jeune ...
À la fin de l'acte I, Harpagon quitte la scène et laisse Valère et Élise seuls. Élise craint que Valère ne soit allé trop loin en encourageant Harpagon à conclure ce mariage avec le seigneur Anselme.