Le Gui est dispersé à plus ou moins longue distance par des oiseaux généralistes, Grive draine et Fauvette à tête noire essentiellement ; La fréquence des consommateurs. Quelques espèces d'oiseaux consomment et digèrent les graines de gui, ce qui va limiter sa propagation au sein d'une station.
Le gui aime bien les grives qui mangent les boules entières. Celles-ci vont rejeter un peu plus loin les graines intactes avec leurs fientes. Ce n'est pas le cas avec les pigeons ramiers (palombes) dont les puissants sucs gastriques détruisent les graines malgré leurs parois épaisses durant le transit intestinal.
Toxiques pour l'homme, les fruits du gui sont appréciés de certains oiseaux, des grives notamment, mais aussi de la mésange bleue (Cyanistes caeruleus) et de la sittelle torchepot (Sitta europaea). Ces oiseaux participent à la dissémination du gui par leur fiente contenant des graines non digérées.
Les druides avaient fait du gui le symbole de l'éternité du monde et de l'immortalité de l'âme, et lui attribuaient des vertus curatives. Aujourd'hui, le 31 décembre à minuit, la coutume veut que s'embrasser sous une boule de gui serait gage de prospérité et de longue vie.
Le plus simple est de couper, à l'aide d'un sécateur, les touffes de gui à la base et de creuser ensuite cette base jusqu'à ôter complètement le pivot destructeur. Il ne faut pas avoir peur de s'enfoncer dans la branche de l'arbre, c'est pour son bien !
Le gui, porte-bonheur
Mais, à l'instar du muguet du 1er mai, c'est aussi un porte-bonheur… à condition de respecter un certain rituel! Il faut le récolter avant Noël, s'embrasser dessous et, dit-on, le brûler la nuit du 6 janvier!
Le gui est une plante qui parasite de nombreuses espèces d'arbres des régions tempérées, en particulier les pommiers et les peupliers. Lorsqu'il est très abondant, il affaiblit considérablement l'arbre-hôte et diminue la production de production de fruits.
Si le Breton moderne nomme le gui “uhel varr”: “haute branche”, les autres langues celtiques, comme l'Irlandais ou le gaélique d'Écosse ont gardé dans le vocabulaire populaire la tournure “qui guérit tout”. Plante médicinale, le gui a des vertus antispasmodiques et diurétiques.
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
Au Moyen Âge, l'usage voulait que l'on s'offre du gui en prononçant ce souhait « Au gui l'an neuf ». Dans le nord de l'Europe, il est d'usage de s'embrasser, à minuit, sous une branche de gui, symbole de prospérité et de longue vie.
Plante parasite, le gui s'installe dans de nombreux arbres de nos régions comme l'aubépine, le robinier, le saule pleureur, le pommier, le tilleul et surtout le peuplier.
La tradition veut que s'embrasser sous le gui porte bonheur pour la nouvelle année. D'où vient cette habitude et pourquoi le gui, cette plante hémiparasite, jouit-elle d'une si bonne réputation ?
Ou trouver du gui ? Le gui prospère surtout sur les pommiers, peupliers, trembles, aubépines, saules, robiniers, tilleuls… rarement sur poiriers, noisetiers, frênes, cerisiers…plus rarement sur noyers, chênes, ormes…
Aussi appelé Viscum album, le gui ne possède pas de racines. Il se fixe sur un arbre feuillu (généralement les peupliers, les pommiers, tilleuls ou les saules), dont il va absorber l'eau et les minéraux. Le houx, lui, est reconnaissable à ses boules rouges et à ses feuilles dentées et piquantes.
Le gui et le houx, très présents dans nos habitations en ces périodes de fêtes, sont toxiques pour nos animaux de compagnie. Il faut donc absolument veiller à empêcher tout accès à ces plantes à nos compagnons.
Accrochez un bouquet de gui à votre porte
La tradition de suspendre du gui à la porte du foyer, promesse de fertilité, vient des Celtes. De là l'expression "que le blé germe" est devenue "au gui de l'an neuf" pour se souhaiter la bonne année.
Elle produit des baies blanches à l'automne et en hiver qui la rende très décorative et largement utilisée lors des fêtes de fin d'année. Les jeunes rameaux, les feuilles et les baies sont toxiques. L'intoxication au gui chez le chien résulte surtout de l'ingestion des baies à l'occasion des fêtes de fin d'année.
Des fleurs mâles et femelles très discrètes sur des pieds différents. Les fleurs mâles et femelles du gui sont portées sur des touffes différentes (le gui est une plante dioïque) se développant sur le même arbre ou sur des arbres différents.
Le Houx commun (Ilex aquifolium L., 1753) est une espèce d'arbustes, ou de petits arbres, à feuillage persistant de la famille des Aquifoliacées, couramment cultivés pour leur aspect ornemental, notamment grâce à leurs fruits rouge vif.
La mandragore (Mandragora officinarum) fait partie des plantes réputées "magiques" avec une telle ampleur qu'aucune autre plante n'a pu rivaliser : grâce à toutes sortes de maléfices, elle laissait croire qu'elle pouvait guérir de nombreuses maladies et qu'elle conférait des pouvoirs spécifiques.
Le NOISETIER(Corylusavellana L.)
est l'arbuste par excellence de lutte contre les agissements des sorciers et sorcières. Le prêtre bénit les rameaux : le buis, le houx, le thuya et les plantes apotropaïques qui protègent la maison de la foudre et de l'incendie.
Ces agents sont présentés souvent sous forme de produit en capsule, en tisane ou en feuilles séchées à consommer en infusion. Autrefois, l'extrait du Gui était employé dans les cas d'épilepsie, pour réduire les symptômes d'asthme, pour soulager les symptômes de la ménopause ainsi que pour faciliter la digestion.
Pour les druides la plante signifiait «guérit tout». On lui attribuait alors des vertus médicinales et d'immortalité, car ses feuilles restaient vertes, même en plein 'hiver. c'est-à-dire «Que le blé germe», l'offrant ensuite aux villageois au cours d'une cérémonie particulière, en guise de porte-bonheur.