La placentophagie, qui consiste à manger son placenta après l'accouchement pour en retirer de l'énergie, suscite un intérêt croissant chez les femmes en post-partum, en particulier aux États-Unis où des vedettes comme Kim Kardashian et Hilary Duff annoncent avoir consommé le leur sous forme de capsule ou en smoothies.
Dans d'autres régions de la Chine, comme par exemple dans la ville de Jinan (est), les placentas atteignent un prix plus élevé: les vendeurs demandent pas moins de 300 yuans (37 euros) la pièce, la plupart provenant des hôpitaux selon la presse officielle.
Si de nombreuses mères mangent leur placenta cru, la méthode de consommation la plus courante reste la prise sous forme de gélules. Une fois que le placenta est récupéré, il est nettoyé, pressé, cuit à la vapeur, séché et broyé, et termine dans des dizaines de petites gélules qui seront ensuite vendues à la mère.
Mais le goût du liquide amniotique change en fonction de ce que vous ingérez pendant la grossesse puisque les saveurs traversent le placenta. Il est donc déjà à même de distinguer le goût sucré, salé, amer, acide et unami. Il est également sensible aux émotions.
Cette loi stipule : “le placenta ne peut être collecté qu'à des fins thérapeutiques ou scientifiques si la femme accouchée ne s'y est pas opposée”. En France, le seul moyen de consommer son placenta est donc d'accoucher à domicile.
Manger son placenta, une pratique ancienne. Mise à part les dauphins et les baleines, les humains sont les seuls mammifères à ne pas ingérer leur placenta après la naissance. « Les femelles mangent leur placenta pour ne pas laisser de traces de l'accouchement, explique Nadia Teillon.
Les bébés lotus sont des nouveau-nés à qui on laisse le cordon ombilical (relié au placenta) jusqu'à ce que celui-ci tombe naturellement 3 à 10 jours après la naissance. Origines de cette pratique, bienfaits pour bébé, risques…
A partir du 4ème mois de grossesse, votre bébé devient un vrai petit gourmet. Grâce au liquide amniotique, vous lui transmettez le goût des aliments que vous consommez. Voilà pourquoi il est essentiel, pendant ces neuf mois, de manger de tout.
Mamans, n'avez-vous pas remarqué que bébé s'activait lorsque vous mangiez un aliment sucré pendant votre grossesse ? In utero, le foetus goûte tout ce que sa maman mange. Alors, quand maman prend plaisir à manger un aliment sucré, bébé réagit lui aussi avec plaisir au goût sucré du liquide amniotique.
Cela peut par contre entraîner des délais; que le placenta peut être contaminé par des agents infectieux même s'il est remis au parent et que l'ingestion du placenta est fortement déconseillée. Il n'est pas manipulé dans des conditions permettant d'en assurer la salubrité alimentaire.
Un nombre croissant de mères américaines et britanniques, au moins 4000 en Angleterre depuis 2010 selon The Telegraph , se mettent à une pratique très spéciale et assez dérangeante : manger leur placenta après l'accouchement.
Certaines cultures associent le placenta à des rituels et à des croyances3 (p. ex. : mise en terre du placenta, utilisation d'un morceau de placenta ou de cordon ombilical comme un talisman, bébé lotus, etc.). D'autres conservent le placenta à titre de souvenir.
L'enterrement du placenta De nombreuses coutumes veulent que le placenta soit enterré après la naissance. Cela permet d'avoir l'esprit tranquille puisqu'il ne peut rien lui arriver une fois sous terre. L'endroit où il est enterré est même parfois tenu secret afin d'assurer une protection maximale.
Comme en bien des régions d'Afrique, le placenta (am en о «mère de l'individu») enveloppé dans des feuilles, est enterré dans l'enclos de la toilette (kpalo en mina, tsileje en évé). Dans un trou creusé par une femme, que l'on tapisse de feuilles de kpatim a , on dépose le placenta.
Le décollement du placenta se produit à partir d'une dizaine de minutes après la naissance du bébé grâce à la reprise de la contractilité utérine. Lorsque le gynécologue ou la sage-femme est certain du décollement placentaire, un dernier effort de poussée est demandé pour provoquer l'expulsion du placenta.
L'instinct du fœtus et ses saveurs préférées Des scientifiques ont réalisé des études in-utero pour tenter de comprendre quelles saveurs, entre le sucré et l'amer, le fœtus préfère. En injectant du saccharose à travers le ventre de sa maman, on peut observer que le bébé réagit en avalant plus de liquide amniotique.
Non, votre bébé ne risque rien. Il est protégé par l'utérus, et par le liquide amniotique. Vous ne pouvez pas le blesser de cette manière... Il y a des parents qui pratique des techniques pour entrer au contact de l'enfant pendant la grossesse en tapotant (en douceur) sur le ventre pour le faire réagir...
Le fœtus fait aussi son apprentissage émotionnel dans le ventre de sa maman. Ses émotions se calquent sur celles de sa mère. Si elle rit, il sera heureux, si elle pleure, il ressentira sa détresse. Il ne faut pas oublier qu'un fœtus est beaucoup plus sensible qu'il n'y parait.
Dès le quatrième mois, votre bébé est sensible aux caresses extérieures, celles que vous exercez sur votre ventre : il en perçoit les vibrations, la sensation de chaleur, la légère pression… et adore cela !
La grande majorité de ce liquide a ensuite été évacué sous forme d'urine, mais une partie n'a pas quitté les intestins de votre bébé, où elle s'est mélangée avec des cellules intestinales, des secrétions diverses et d'autres particules en suspension dans le liquide amniotique.
Pourquoi ? "Il contient des cellules souches hématopoïétiques, qui produisent tout au long de notre vie l'ensemble des cellules présentes dans le sang", explique l'agence de biomédecine. Ainsi, un tel don offre la possibilité à un patient de régénérer son propre sang.
La sortie de la tête de bébé
La tête de votre bébé est maintenant descendue dans la partie basse du bassin et va glisser sur le coccyx, comme sur un toboggan, pour se diriger vers la vulve dont la fente s'élargit progressivement.
Contactez le Samu en composant le 15.
Chaque future mère est physiquement capable d'accoucher seule, et les cas de complications sont rares, mais un accompagnement téléphonique est plus que nécessaire pour diminuer les risques d'accidents.
Dans la procédure traditionnelle chinoise d'encapsulation du placenta, le placenta est d'abord cuit à la vapeur, puis coupé en tranches et déshydraté pour finalement être encapsulé dans des pilules de placenta. La cuisson à la vapeur a pour effet de le réduire.