Les retraités actuels ne sont pas concernés par la réforme des retraites de 2022. La génération née du 1er juillet au 31 décembre 1961 pourrait être la première concernée, selon Les Echos.
Qui est concerné par la réforme des retraites d'Emmanuel Macron ? La réforme des retraites ne concerne pas les retraités actuels. Seule une mesure devrait les concerner directement : la revalorisation de la pension de retraite minimum à 1 100 euros pour une carrière complète, si elle est validée par le Parlement.
Avec ce scénario, l'âge de départ à la retraite sera fixé à 65 ans en 2031 et concernera donc les personnes nées en 1966. Le recul progressif implique que, l'année prochaine, le travailleur ne pourra prendre sa retraite qu'à l'âge de 62 ans et 4 mois.
L'âge légal à partir duquel vous avez le droit de prendre votre retraite est fixé à 62 ans. Vous pouvez partir à la retraite avant cet âge, sous conditions, si vous vous trouvez dans l'une des situations suivantes : Vous avez effectué une carrière longue. Vous êtes handicapé(e)
Les retraités actuels ne sont pas concernés par la réforme des retraites de 2022. La génération née du 1er juillet au 31 décembre 1961 pourrait être la première concernée, selon Les Echos.
Puis-je partir ? Oui, vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n'est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou "décote") est définitive.
Depuis le 1er janvier 2021, la valeur d'un point Agri-Accro est de 1,2841 €. En estimant que notre salarié part à la retraite en 2022 et qu'il a accumulé 2500 points tout au long de sa carrière, il profitera d'une retraite complémentaire de 3210,25 € bruts par an, soit 267,52 bruts par mois.
1 302,64 euros net. Par ailleurs, 1 300 euros net correspondent à 20 000 euros brut à l'année. Un travailleur né le 1er janvier 1960 et ayant commencé à travailler le jour de ses 18 ans pourrait théoriquement prétendre à une retraite à 62 ans et 5 mois, le 1er juillet 2022.
D'autant que les 980€ évoqués ne correspondent ni au minimum contributif ni à l'allocation versée aux personnes qui ont de faibles ressources. En réalité, il s'agirait de la retraite moyenne versée aux personnes qui ont travaillé toute leur vie au smic grâce au mécanisme du minimum contributif.
Qu'en est-il du décalage de l'âge légal de départ à la retraite ? Il serait progressivement relevé de quatre mois par an. La génération née en 1961 pourrait être la première concernée, selon Les Echos, avec une mise en œuvre en juillet 2023.
Il faut atteindre 62 ans pour partir en retraite pour les personnes nées en 1963, ou 67 pour l'âge de taux plein automatique. Il faut avoir cotisé 168 trimestres pour partir en retraite anticipée (176 en ayant commencé avant 16 ans) ou bénéficier du taux plein avant 67 ans.
L'évolution concernerait la génération née en 1961, dont l'âge de départ à la retraite passerait à 62 ans et demi dès 2022-2023. Une ouverture des droits ainsi décalée de six mois pour chacune des trois générations suivantes. Les actifs nés en 1964, eux, partiraient ainsi à 64 ans en 2028-2029.
Comme annoncé par Emmanuel Macron, si le projet de réforme des retraites venait à entrer en vigueur, l'âge légal de départ à la retraite serait progressivement décalé de quatre mois par an dès 2023. De facto, c'est la génération 1961 qui serait la première concernée par le dispositif.
À partir de 2025, ils devront passer par le dispositif « carrière longue » pour partir à la retraite avant l'âge légal. Les fonctionnaires qui exercent des activités en lien avec le maintien de l'ordre ou la sécurité publique peuvent en revanche conserver leur droit spécifique à la retraite anticipée.
Ce qui sera le cas de tous ceux qui sont nés jusqu'en août 1961. Ceux-là pourraient partir en décembre 2023, à 62 ans et 4 mois. En revanche, les natifs de septembre à décembre 1961 devraient attendre 2024 pour partir.
Elle subit une décote maximale de 37,50 %. Son taux est de 12,5 % (50 % - 37,50 %). Elle touchera une retraite de base de 57,39 € par mois (23 000 € x 12,5 % x (40/167) / 12 = 57,39 €. Elle pourra bénéficier de certaines aides comme l'Aspa pour compléter ses revenus.
1150 euros nets par mois : Selon une étude de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (INPES) de 2015, il fallait 1 150 euros par mois, à une personne seule retraitée, pour " vivre décemment ".
L'Assurance vieillesse du parent au foyer (AVPF) permet de valider des trimestres auprès du régime général de sécurité sociale sans avoir travaillé et donc cotisé. Il est ainsi possible pour les mères au foyer de partir à la retraite à 62 ans et de bénéficier d'une pension retraite calculée sur la base du Smic brut.
Les arrêts maladie ont donc un impact limité sur l'acquisition des trimestres nécessaires au départ à la retraite. Mais s'ils sont répétés ou de longue durée, ils peuvent faire baisser le montant de votre retraite.
Minimum contributif : le plafond mensuel des retraites personnelles révisé Le relèvement du Smic au 1er mai 2022 entraîne une révision à la même date du plafond des retraites personnelles, il est porté à 1 273,76 € par mois, soit une augmentation de 32,88 €.
Si vous êtes ou avez été involontairement au chômage, vous ne cotisez donc plus pour votre retraite. Toutefois, vos périodes de chômage sont prises en compte, sous certaines conditions, par l'Assurance retraite de la Sécurité sociale.
Si vous souhaitez arrêter de travailler avant l'âge légal de 62 ans, vous ne pouvez prétendre à percevoir une pension avant d'avoir atteint ce cap. Il vous faudra donc vivre grâce à d'autres revenus ou en “consommant” votre capital. Sauf dans certains cas particuliers.
Ce qu'il faut retenir sur le rachat de trimestres
Suivant l'âge, le revenu et l'option choisie (taux, durée d'assurance ou les 2), le rachat pouvait coûter, en 2019, entre 1 055 € et 6 684 € pour le régime général et le régime des artisans, commerçants et industriels.
S'il manque des périodes où vous étiez salarié, fournissez toutes les fiches de paie de la période à la caisse de retraite de base et/ou à votre complémentaire si les informations lui manquent aussi. S'il manque une année complète, fournir le bulletin de paie de décembre ne suffit pas.