Les honoraires
Dans la quasi-totalité des cas, à moins que le juge n'en décide autrement, chaque partie doit payer son avocat, peu importe l'issue du procès.
Ainsi, le remboursement des frais de justice est possible si vous gagnez votre procès et que le juge condamne votre adversaire à les payer, selon l'article 700 du Code de procédure civile. L'adversaire peut être tenu de vous rembourser certains frais dont les honoraires de votre avocat.
La conduite d'un procès n'est pas sans coût pour les parties (frais d'avocat, d'huissier, d'expertise etc). Ce coût qui sera, soit supporté la partie perdante, soit réparti entre le demandeur et le défendeur, comprend ce que l'on appelle les dépens et les frais irrépétibles.
Le principe est que ces dépens sont remboursés, en vertu de l'article 696 du même code qui prévoit que la charge des dépens incombe à la partie perdante et rembourse donc au gagnant ses dépens. La condamnation aux dépens est automatiquement prononcée par le juge.
En principe, chacun doit prendre en charge les frais qu'il a engagés pour le procès. Mais vous pouvez demander au juge de mettre une partie ou la totalité de vos frais irrépétibles à la charge de votre adversaire. Le juge décidera en fonction des circonstances de l'affaire.
Dans ce cas, votre avocat peut vous demander de signer une convention qui fixe la partie de ses frais qui n'est pas prise en charge par l'aide juridictionnelle, ainsi que le montant de frais annexes (frais d'ouverture de dossier, téléphone, photocopies, déplacements, etc.).
Le principe : le perdant paie les dépens
Au terme d'un procès, une partie obtient gain de cause (le “gagnant”) et l'autre partie est considérée comme ayant tort (le “perdant”). En principe, c'est le perdant qui prend en charge les dépens.
Les dépens sont limitativement énumérés à l'article 695 du code de procédure civile (CPC). Le juge précise obligatoirement qui doit en supporter la charge. En principe, elle est supportée par la partie qui succombe au litige c'est-à-dire la partie perdante. On parle alors de « condamnation aux dépens ».
La loi du 30 décembre 1977 consacre le principe de gratuité du recours à la justice en supprimant les droits de timbre et d'enregistrement. Cela signifie que les actes de justice sont gratuits. Ce principe de gratuité est affirmé par l'article L111-2 du code de l'organisation judiciaire .
Pour savoir si vous bénéficiez d'un contrat d'assurance de protection juridique, vous devez vérifier vos contrats d'assurance. En effet, elle peut être incluse dans différentes polices et notamment l'assurance habitation, l'assurance automobile, les cartes de crédit, la complémentaire santé, etc.
Paiement des frais de justice à l'issue de la procédure. Une fois le procès terminé, le juge peut condamner une des parties, en général le perdant, à payer les "dépens". Le juge doit alors indiquer qui supporte la charge des dépens.
Pour faire appliquer un verdict en votre faveur, encore faut-il que votre adversaire condamné à vous verser une somme d'argent ne rechigne pas à vous payer. Si c'est le cas, il ne vous reste plus qu'à vous adresser à un huissier de justice qui mettra en œuvre les voies d'exécution, pour récupérer votre dû.
En matière civile, les frais directement liés à la procédure engagée sont appelés « dépens ». Les dépens correspondent à des sommes qu'il a été nécessaire d'exposer pour obtenir une décision de justice (frais liés aux instances, actes et procédures d'exécution).
Les frais de justice correspondent à l'ensemble des dépenses liées à un procès. Il y a les frais directement liés au déroulement de la procédure (frais d'huissier, frais d'expertise...), et les autres frais (honoraires d'avocat, frais de déplacement...).
On appelle « frais de justice » les frais (voir la note « COÛT, PRIX ET FRAIS : AFFAIRE DE PERSPECTIVE ») engagés dans le cadre d'une instance judiciaire.
Les frais du procès englobent les dépens, lesquels sont mis à la charge de la partie perdante, et les frais irrépétibles. On peut définir les frais irrépétibles comme des dépenses faites par les parties au procès, et qui ne peuvent pas être remboursées à l'issue de ce dernier.
(Article modifié en séance du Conseil du 7 juillet 2020, site du Barreau du 17/07/2020) L'avocat ne peut prendre contact avec la partie adverse qu'avec l'assentiment de son client.
A qui reviennent ces 3.000 Euros ? La réponse est simple : à vous, partie au procès. En effet, cette somme est censée indemniser les honoraires d'avocat que vous avez réglés afin d'obtenir qu'un jugement soit rendu.
Le pourcentage au profit de l'avocat est en principe fixé à 10 % H.T des sommes encaissées ou économisées à l'issue du procès.
Assigner en justice avec une assignation dite « simple » fera à minima l'objet d'une tarification de 420,00€ pour la rédaction. Le coût de l'assignation en justice est à la charge du demandeur. Toutefois, son coût pourra être réclamé à votre défendeur, si le tribunal saisi vous donne raison.
Mise en demeure et lettre d'avocat sur mesure de 49 € à 99 €
L'aide juridictionnelle peut vous être attribuée si :
vous n'avez pas d'assurance de protection juridique couvrant les frais du procès ; votre revenu fiscal de référence et la valeur de votre patrimoine mobilier et immobilier ne dépassent pas certains plafonds.
L'avocat n'est pas à votre place, ne lui demandez pas ce qu'il ferait ou ce qu'il convient de faire. Une fois la situation objective exposée, exprimez lui ou décrivez lui ce que, pour vous, elle doit devenir dans l'idéal, tant sur le plan matériel que personnel.