Le plus important facteur de risque de développer la maladie de Parkinson est l'âge avec une prévalence de 0.04% chez les personnes entre 40 et 49 ans qui augmente à 2% chez les plus de 80 ans. Les hommes sont plus touchés que les femmes avec un ratio de 2 hommes pour 1 femme après 40 ans.
La maladie de Parkinson survient en général entre 50 et 70 ans, mais cela dépend des personnes et des prédispositions génétiques. La forme précoce de la maladie, survenant avant l'âge de 40 ans, toucherait entre 5 et 10 % des personnes diagnostiquées.
Première étude sur la maladie de Parkinson couvrant l'ensemble du territoire français (Outre-mer inclus). Fin 2015, 160 000 patients parkinsoniens traités, avec environ 25 000 nouveaux cas par an ; 17% des nouveaux cas étaient âgés de moins de 65 ans. Les hommes sont atteints 1,5 fois plus que les femmes.
La maladie de Parkinson provoque en premier lieu par une dégénérescence progressive des neurones à dopamine au niveau cérébral, la dopamine étant un neurotransmetteur impliqué dans le contrôle de nombreuses fonctions comme les mouvements volontaires, la cognition, la motivation et les affects.
Les principaux symptômes de la maladie de Parkinson sont les tremblements, la lenteur des mouvements et la raideur musculaire. D'autres troubles comme un état dépressif, une fatigue, des troubles digestifs... peuvent être associés.
L'hyperémotivité et le stress
Les émotions (joie, tristesse, colère…) peuvent facilement submerger les personnes qui ont la maladie de Parkinson. Cette sensibilité exacerbée est due à la maladie mais peut également relever d'effets secondaires de la prise médicamenteuse.
La maladie de Parkinson fait-elle mal ? La douleur constitue une plainte fréquente dans la maladie de Parkinson (MP) quel que soit le stade de la maladie, parfois avant même que celle-ci ne soit diagnostiquée. En effet, la douleur représente le symptôme initial chez 15% des malades.
La fatigabilité et la difficulté de concentration
Les signes les plus souvent constatés sont discrets ; il s'agit de fatigabilité et de difficulté à se concentrer ou d'une baisse de rendement dans la réalisation des tâches quotidiennes.
Ces parkinsoniens ont une espérance de vie d'un peu plus d'une dizaine d'années (13 à 14 ans). Le traitement à la dopamine permet d'obtenir un résultat plus que satisfaisant dans le prolongement de l'espérance de vie des patients. Certains ont atteint une durée de vie supérieure à la moyenne globale.
Il n'est actuellement pas possible de guérir la maladie de Parkinson. Certains compléments alimentaires riches en dopamine peuvent également être vus comme un moyen d'éviter le traitement à base de dopamine. Cependant les doses présentes dans ces aliments sont souvent bien inférieures au dosage des médicaments.
En effet, « contrairement à la maladie d'Alzheimer, les troubles cognitifs s'accompagnent ici de problèmes moteurs. » Plus légers que dans la maladie de Parkinson, ils se manifestent souvent par une certaine raideur, un ralentissement moteur ou des chutes. Autres symptôme spécifique : des modifications cardiaques.
La maladie de Parkinson résulte de la dégénérescence de la partie du cerveau qui permet de coordonner les mouvements. Souvent, le symptôme le plus évident est un tremblement qui se produit lorsque les muscles sont détendus.
La paralysie supranucléaire progressive (PSP), aussi appelée maladie de Steele-Richardson-Olszewski, est une maladie du système nerveux d'origine inconnue, non familiale qui est associée à une anomalie de la protéine tau. Cette maladie qui ressemble un peu à la maladie de Parkinson débute autour de la soixantaine.
Il peut s'agir de problèmes de sommeil, d'hypersalivation, d'une somnolence excessive dans la journée, de fatigue, de douleurs, de constipation (qui touche 60 % des malades), de mictions urgentes, de dépression, d'hallucinations, de troubles cognitifs…
Les causes des mains qui tremblent
Une vive émotion, du stress, la fatigue ou encore un manque de sucre (hypoglycémie passagère) peuvent être à l'origine des mains qui tremblent. On parle alors de tremblements physiologiques. Mais ce ne sont pas les seules causes de tremblements au niveau des mains.
Rester à l'écoute : En expliquant, écoutant et en demandant l'avis de la personne aidée, vous respectez son autonomie et l'encouragez dans ses capacités. Aider le malade à maintenir son autonomie : Il faut, autant que possible, laisser le malade effectuer le maximum d'activités tout en veillant à sa sécurité.
le conjoint devra alors être vigilant et observer tout changement de comportement. Aussi, d'autres difficultés moins connues vont se poser au quotidien, et être particulièrement dures à vivre. « Les parkinsoniens peuvent avoir des envies impérieuses d'aller au petit coin.
Encouragez votre proche à faire des étirements tous les matins et à intégrer ce moment dans sa routine quotidienne; Proposez-lui régulièrement de marcher en exagérant la longueur de ses pas. N'hésitez pas à utiliser une aide technique à la marche ou à consulter un physiothérapeute au besoin.
De nombreux facteurs liés au Parkinson contribuent à la perte de poids. Les mouvements involontaires (soit les tremblements) brûlent énormément d'énergie. Les symptômes de dépression sont présents dans la maladie de Parkinson et peuvent entraîner une diminution de l'appétit et une perte de poids.
Le tremblement est l'un des symptômes de la maladie de Parkinson, souvent le plus connu du grand public. Il s'agit d'un tremblement au repos, c'est-à-dire lorsque la partie du corps concernée ne participe à aucun mouvement. De même, si la personne initie un mouvement, le tremblement cesse.
Lorsque la maladie de Parkinson est avancée, des troubles moteurs peuvent apparaître : difficultés à la marche, perte de l'équilibre, chutes, problèmes de déglutition.
Lorsqu'ils apparaissent dans la zone du cerveau responsable du mouvement, on parle de « Trouble neurocognitif lié à la maladie de Parkinson ». Les troubles neurocognitifs avec corps de Lewy peuvent se produire en même temps que la maladie d'Alzheimer ou la maladie de Parkinson.
Les anticholinergiques (la benzotropine, la trihexyphénidyle) aident à réduire les tremblements chez certaines personnes en rétablissant l'équilibre entre la dopamine et l'acétylcholine dans le cerveau. Il est généralement prescrit aux patients plus jeunes chez qui les tremblements sont le symptôme dominant.