Le Premier ministre, et lui seul, peut engager la responsabilité du Gouvernement devant l'Assemblée nationale sur son programme ou sur une déclaration de politique générale. Aux termes de l'article 152 du Règlement de l'Assemblée, il revient à la Conférence des présidents d'organiser le débat.
La responsabilité internationale d'un État est engagée quand, au travers de ses organes (imputabilité) il a commis un acte illicite, c'est-à-dire manqué à une de ses obligations internationales (fait générateur).
le chef de l'État peut être poursuivi devant la Cour pénale internationale pour crimes contre l'humanité (art. 53-2); il peut éventuellement être soumis à une procédure de destitution "en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat" (art. 68).
En ce sens, la mission première de l'État est de permettre l'exercice de la souveraineté nationale qui appartient au peuple (art. 3 de la Constitution du 4 octobre 1958).
Introduction. Le Conseil constitutionnel a été institué par la Constitution de la Ve République, en date du 4 octobre 1958. Régulateur du fonctionnement des pouvoirs publics et juridiction aux compétences variées, il a notamment la charge du contrôle de conformité de la loi à la Constitution.
Le Conseil constitutionnel fait-il pour autant partie du « pouvoir judiciaire » ? Non, en ce sens qu'il n'est pas une Cour suprême du type de celle des Etats-Unis d'Amérique : il est extérieur tant à l'ordre judiciaire qu'à l'ordre administratif.
Les trois fonctions de l'État (aussi appelé fonctions musgraviennes) est une théorie de la science économique selon laquelle l'État, lorsqu'il est un État-providence, dispose de trois fonctions : régulation, allocation, et redistribution.
la fonction d'allocation des ressources, la fonction de distribution, la fonction de régulation.
Sur le plan juridique, le critère principal définissant l'État est celui de l'exercice de la souveraineté, qui est un pouvoir inconditionné, dont dérivent tous les autres pouvoirs. Cela signifie qu'à l'intérieur du territoire dont il a la charge, l'État dispose de la compétence de ses compétences.
« Le Président de la République ne peut être destitué qu'en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat. La destitution est prononcée par le Parlement constitué en Haute Cour.
Selon l'article 20 de la Constitution de 1958, "Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation. Il dispose de l'administration". Le Premier ministre, en tant que chef du Gouvernement, en est donc le responsable.
Dans la très grande majorité des pays du monde, le chef d'État est un Président de la République élu pour une durée fixe (il peut cependant être réélu dans de très nombreuses nations).
En effet, que ce soit en matière de souveraineté, de protection du territoire ou d'application des lois et du droit international, l'État demeure toujours la référence principale du système international, d'où le terme d'acteur « obstiné » [2][2]Terme utilisé en référence à l'article de Hoffmann, 1966..
Les États. Les théories des relations internationales définissent l'État de diverses façons. Ainsi, pour les libéraux classiques, l'État est l'incarnation de la Raison ou de l'Intérêt général. Pour les néolibéraux, il est le lieu d'arbitrage des conflits entre les groupes d'intérêt de la société.
Il y a fait internationalement illicite de l'État lorsqu'un comportement consistant en une action ou une omission: a) Est attribuable à l'État en vertu du droit international; et b) Constitue une violation d'une obligation internationale de l'État.
De quelque manière qu'apparaisse l'État, son existence implique systématiquement la réunion des trois éléments constitutifs : le territoire, la population, le pouvoir politique.
Dès lors, trois fondements nous apparaissent comme déterminants dans la définition des rapports entre l'État et la société, la souveraineté, la liberté et l'égalité.
La finalité de l'État est donc prioritairement – et exclusivement – la protection des biens et des personnes. C'est là l'avantage inestimable que les individus retirent de leur soumission à l'autorité politique. Nous comprenons mieux pourquoi ils ont restreint leur liberté : leur vie en dépendait.
L'essentiel
L'État de droit repose sur trois piliers : le respect de la hiérarchie des normes ; l'égalité des citoyens devant la loi ; la mise en place de la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.
Sur le plan institutionnel , « l'État peut être considéré comme l'ensemble des pouvoirs d'autorité et de contrainte collective que la nation possède sur les citoyens et les individus en vue de faire prévaloir ce qu'on appelle l'intérêt général, et avec une nuance éthique le bien public ou le bien commun ».
Il s'agit de trois éléments nécessaires à la formation d'un État, à savoir un élément géographique qu'est le territoire, un élément démographique qu'est la population et un élément politique qu'est le gouvernement.
La présidence du Conseil d'État est confiée à son vice-président. Depuis le 5 janvier 2022, Didier-Roland Tabuteau est le vice-président du Consei ... La section du contentieux juge les conflits entre citoyens, associations ou entreprises et l'administration.
L'article 5 de la Constitution confère au Président de la République un rôle d'arbitre alors que l'article 20 de la Constitution prévoit que « le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation ».
Le Conseil d'État et le Conseil constitutionnel sont tous les deux garants du respect de la Constitution française. Néanmoins, le Conseil constitutionnel est chargé d'examiner la constitutionnalité des lois tandis que le Conseil d'État vérifie la régularité des actes administratifs.