En l'absence de conjoint et d'enfant, l'ordre de succession légal qui vous concerne est le suivant : Vos père et mère ; vos frères et sœurs, vivants ou représentés par leurs descendants, vos neveux et nièces. Vos oncles et tantes, vivants ou représentés par leurs descendants, vos cousins.
En l'absence de parents, de frères et sœurs ou de neveux, les héritiers sont ses oncles et tantes (ou leurs descendants), ses grands oncles et ses grands-tantes. Enfin, à défaut de parents au 6e degré, c'est l'Etat qui hérite de cette succession.
La succession revient à ses oncles, tantes, cousins ou cousines selon le degré de parenté. La personne la plus proche en termes de parenté, hérite du défunt. La succession revient entièrement à l'État.
Lors d'une succession aux neveux et nièces, les droits de succession s'élèvent à 55 % de la valeur des biens légués par testament et 35 % en cas de représentation. Les neveux et nièces peuvent cependant bénéficier d'un abattement à hauteur de 7 967 €.
1- Le testament d'un oncle ou d'une tante pour privilégier le neveu. La première solution est simplement de rédiger un testament afin que les neveux/nièces reçoivent tout ou partie de la succession. Ils deviennent alors mécaniquement héritiers et recevront votre succession.
Les neveux et nièces peuvent-ils hériter ? Quelle que soit la situation familiale du défunt, un neveu ou une nièce n'est jamais héritier de son oncle ou de sa tante. Sauf naturellement si le défunt avait prévu un legs en sa faveur dans un testament.
En l'absence de testament, les règles légales de succession s'appliqueront. La répartition entre les héritiers se fera selon un classement précis défini par la loi (art. 734 du code civil). Hériteront donc de votre tante: ses ascendants (père et mère), puis ses frères et sœurs (art.
En l'absence de disposition particulière, les neveux et nièces sont donc peu fréquemment héritiers légaux. Cependant, vous pouvez léguer une partie de vos biens à vos neveux et nièces par testament, dans le respect de la réserve héréditaire si vous avez des enfants ou un conjoint.
Si le défunt n'a pas d'héritier direct, ce sont les membres collatéraux (oncles et tantes puis cousins, cousines) qui héritent du patrimoine. Le conjoint survivant hérite uniquement s'il était marié avec le défunt. Les partenaires de Pacs et les concubins ne sont pas considérés comme des héritiers mais comme des tiers.
Part taxable
100 000 € pour un enfant, un père ou une mère ; 15 932 € pour un frère ou une sœur ; 7 967 € pour un neveu ou une nièce ; 1 594 € en l'absence d'un autre abattement applicable.
Faute de lien de parenté, la transmission par testament peut représenter un coût fiscal élevé. Le tarif des droits de succession entre personnes non-parentes s'élève en effet à 60%, sans abattement.
Si vous n'avez plus de famille proche, le notaire se chargera de rechercher vos héritiers parmi vos oncles, vos tantes et vos cousins, du côté maternel comme du côté paternel de votre famille. Chacune de ses branches aura droit à une moitié de votre succession, versée exclusivement au degré de parenté le plus proche.
On parle de dévolution légale. Ce sont les parents du défunt (s'ils sont encore vivants) ainsi que ses éventuels frères et sœurs (germains, utérins ou consanguins) ou, si ces derniers sont décédés, leurs propres descendants qui occupent le premier rang de la succession. À ce titre, ils héritent donc en priorité.
Si le solde est positif au moment du décès, sa répartition sera réglée dans le cadre de la succession. Une fois cette répartition actée avec le notaire, les sommes seront distribuées entre les héritiers. En cas de solde négatif, le règlement du montant dû à la banque devra également se régler avec le notaire.
Vous devez faire appel à un notaire si vous êtes dans l'un des cas suivants : La succession comprend un bien immobilier : Droit sur un bien immobilier accordé à une personne à qui l'on doit de l'argent en garantie du paiement de sa dette. Dans ce cas, vous devez faire établir l'attestation de propriété immobilière.
Plus le lien de parenté avec le défunt se distend, moins la fiscalité de la succession est favorable. Ainsi, un legs au bénéfice d'un cousin germain, donc au 4e degré, est taxé à 55 %. Au-delà du 4e degré, ou dans le cas d'un non-parent, les droits de mutation atteignent 60 %.
Il n'est pas possible de contourner la réserve héréditaire par des dons de son vivant, car ils ne peuvent être légalement supérieurs à la réserve. En revanche, l'assurance-vie est une option répandue pour grignoter la réserve héréditaire.
Bonjour, Les héritiers de votre tante sont ses neveux "de sang" (et non d'alliance), mais seulement si elle n'en a pas décidé autrement : elle aurait pu établir un testament pour léguer ses biens à n'importe qui.
Les solutions pour transmettre une partie du patrimoine aux neveux et nièces. Il est possible de transmettre son patrimoine de son vivant par voie de donation, ou à sa mort au moyen d'un testament ou d'une clause bénéficiaire dans un contrat d'assurance vie.
Pour les donations au profit des neveux et nièces, un abattement de 7 967 € est appliqué sur la part de chaque bénéficiaire. Au-delà, le montant est taxé au taux de 55 %. À noter : Au sens fiscal, le neveu ou la nièce s'entend uniquement du fils ou de la fille de votre frère ou de votre soeur.
Ces personnes sont, par exemple : quelqu'un qui a attenté à votre vie; quelqu'un qui, de mauvaise foi, a caché, abîmé ou détruit votre testament.
A défaut d'héritiers réservataires, , les héritiers pourront être, dans l'ordre : les parents, les frères et sœurs et les neveux et nièces.
Classement des héritiers par ordre de priorité
Lorsque le défunt n'a pas fait de testament, c'est la loi qui désigne ses héritiers : Personne désignée par la loi ou par un testament pour recueillir la succession d'une personne décédée et les classe par ordre de priorité. On parle de dévolution légale.