Dissertation- Philosophie- Qui peut me dire ce que je dois faire ? Dans l'opinion générale, l'homme est un être sociable qui vit en société, à l'aide de lois bien définies. Il doit se comporter de la meilleure façon dans cette société, en obéissant aux règles établies, sans transgressions.
De ce point de vue, est autorisé à me dire « tu dois » le supérieur hiérarchique. Mais ce tu dois est relatif, et ceci d'un double point de vue : relatif à ma fonction, tout d'abord. Or, ayant tous des fonctions différentes, les devoirs de l'un ne sont pas ceux de l'autre.
Kant définit le devoir comme « la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi ».
Kant souligne ici qu'il faut interroger la volonté pour savoir si une action est morale. Ainsi, pour être moralement bonne, l'action doit être réalisée par devoir. Elle s'oppose alors à l'action réalisée conformément au devoir, c'est-à-dire qui n'aurait que l'apparence du devoir.
Kant distingue « agir par devoir » et « agir conformément au devoir » : dans le premier cas, on agit avec vertu, moralement, dans le second, on agit comme quelqu'un de moral, mais cela ne prouve pas que l'on est moral ou vertueux.
Kant est l'un des philosophes qui a le plus travaillé sur cette notion. Pour lui, c'est l'usage de la raison qui permet de connaître le devoir moral. Il va jusqu'à estimer que le devoir moral est un impératif. Cette philosophie va être critiquée, notamment par Hegel.
Le devoir désigne l'obligation à l'égard de ce qu'il faut faire ou ne pas faire. Il se réfère au Bien (morale) ou à la Loi (droit), suppose une règle et s'adresse à la liberté de l'individu – sans quoi le devoir se confondrait avec la nécessité, à laquelle on ne peut échapper.
« Les maximes du sens commun sont les suivantes : 1. Penser par soi-même ; 2. Penser en se mettant à la place de tout autre ; 3. Toujours penser en accord avec soi-même.
En effet, faire son devoir est dans certains cas une contrainte, il est alors inutile de l'accomplir mais faire son devoir est aussi un besoin, une nécessité car elle est source de bonheur. C'est pour cela que l'on peut dire que faire son devoir repose sur sa propre volonté, sans contraintes.
Kant établit que toute connaissance requiert d'une part, la sensibilité, comme faculté de recevoir des représentations et donc d'être affecté par les objets du monde extérieur; d'autre part, l'entendement, comme faculté de former des concepts et de les appliquer à ces intuitions.
Dans Gorgias ou de la rhétorique, Socrate apporte à ces questions une réponse radicale : le bonheur n'est pas une question de pouvoir, ni de plaisir. Est heureux celui qui ne commet pas l'injustice. Et il ne suffit pas de vouloir : il faut savoir. Ne pas être injuste, cela s'apprend.
Bien agir signifie agir conformément à des principes : seule importe l'intention (et non l'action), et les conséquences, incertaines et souvent imprévisibles, ne peuvent servir de fondement à nos choix moraux. la valeur morale de nos actions qui dépend de leurs effets.
Agir moralement, est-ce nécessairement lutter contre ses désirs ? Agir moralement c'est bien agir, c'est prendre la meilleure décision qui soit dans une situation donnée. C'est donc dans la plupart des cas faire le bien et lutter contre le mal.
Le premier devoir de l'homme est de protéger ses enfants innocents. Lorsque la prétendue Cour européenne «des droits de l'homme» met en danger nos propres enfants en oubliant jusqu'au principe de réalité, elle bafoue ceux-ci plutôt que de les honorer.
Le devoir moral oblige de manière catégorique. Cela signifie qu'on doit agir bien, et ce quelles que soient les circonstances et indépendamment de ce qu'on désire ou de ce qui pourrait nous intéresser.
Le devoir est de plus à mettre en relation avec des valeurs à atteindre par le biais de normes à respecter : tout le caractère artificiel du devoir apparaît alors. Si on le fait, c'est pour rentrer dans le rang, car le regard de l'autre est une instance de jugement, comme le postule Sartre.
Citations Emmanuel Kant. "Une volonté libre et une volonté soumise à des lois morales sont une seule et même chose." "La théorie est absurde sans la pratique et la pratique est aveugle sans la théorie." "On mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter."
Ce mot, emprunté au Timée de Platon où il désigne les Idées, joue un rôle central dans la philosophie de Kant. Opposé au phénomène, le noumène qualifie la chose en soi en tant qu'elle ne peut pas être connue mais seulement pensée. C'est un concept limitatif destiné à restreindre les prétentions de la sensibilité.
Le projet de Kant pourrait se résumer ainsi : arracher l'homme à sa nature : – Sa nature métaphysique : il a redonné à la raison ses limites, mais a en même temps ennoblie la raison humaine. – Sa nature esthétique : libérer des sens, l'homme doit acquérir la faculté de juger le beau.
Pour accéder à la liberté, l'homme doit se déterminer lui-même à agir et penser. Il doit, pour cela, appliquer à sa raison, décider ce qui est bon et utile. Quand sa raison détermine son agir, alors soumission aux passions se réduit, s'amoindrit.
Le devoir est ainsi profondément lié à la loi, mais il trouve son origine dans le désir de conservation de soi des individus. Plus généralement, les devoirs visent à ce que chaque homme contribue autant qu'il le peut au bonheur d'autrui (Pufendorf).
Faire son devoir, c'est accepter sa nature suprasensible d'être libre. Agir par devoir et agir librement/être libre sont une seule et même chose aux yeux de Kant car la liberté est autonomie, c'est-à-dire capacité à se prescrire à soi-même sa règle.
Le bonheur, en philosophie, peut se définir comme l'état de complète satisfaction. Dans la philosophie antique (Epicure a écrit le premier traité du bonheur : La lettre à Ménécée), le but de la vie humaine est le bonheur, fin parfaite et Souverain Bien (summum bonnum).
En philosophie, la notion d'inconscient est un concept dont l'usage semble remonter à l'Antiquité et qui peut être entendu en un sens ontologique, comme ce qui dans l'esprit est dépourvu de conscience, ou en un sens gnoséologique, comme ce qui reste inaccessible à la conscience réflexive ou à l'introspection.
Obligation morale, considérée sous sa forme la plus générale : Avoir le sens du devoir. 2. Obligation particulière imposée par la morale, la loi, un règlement, les conventions sociales, etc. ; tâche à accomplir ; responsabilité, charge : Remplir son devoir de citoyen, ses devoirs religieux.