Demandeur d'emploi, étudiant, salarié, fonctionnaire, professions libérales, retraité : chacun peut créer facilement son activité, éventuellement en la cumulant avec un salaire ou une pension de retraite.
Avoir une adresse postale en France ; Être de nationalité française ou ressortissant européen (ressortissant étranger hors Union Européenne sous conditions) ; Ne pas être sous tutelle, ni sous curatelle ; Ne pas être condamné à une interdiction de gérer ou d'exercer.
Le statut d'auto entrepreneur vous permet d'exercer la plupart des professions artisanales : électricien, maçon, architecte, plombier ou encore carreleur. Toutefois, l'auto-entreprise artisanale est soumise à de nombreuses règles spécifiques (assurances, expériences requises, immatriculation, etc.).
Le principal avantage de l'auto-entreprise réside dans sa simplicité de gestion. En effet, le micro-entrepreneur n'a pas à se plier à la plupart des formalités inhérentes aux entreprises « classiques », comme la rédaction des statuts ou la réalisation de bilans comptables.
La création d'une entreprise individuelle exerçant une activité commerciale vous coûte 24,08 €.
De plus, la partie relative aux activités de service ne doit pas avoir dépassé 77 700 €. Les seuils de chiffre d'affaires ou de recettes à ne pas dépasser sont désormais déconnectés de ceux de la franchise en base de TVA qui ont fait l'objet d'une révision triennale le 01/01/2023.
La micro-entreprise : un statut juridique d'indépendant
L'auto-entreprise et la micro-entreprise ont donc fusionné en 2016. Bien que le terme "auto-entreprise" soit encore utilisé, c'est pourtant la micro-entreprise qui est le seul statut des deux reconnu légalement en France aujourd'hui.
Un micro-entrepreneur ne peut pas cotiser plus de 4 trimestres par an. Le montant de votre retraite est calculé sur vos 25 meilleures années de revenus. Votre pension de retraite correspond à 50 % de votre revenu moyen si vous avez cotisé tous vos trimestres de retraite.
Les inconvénients de l'entrepreneuriat comprennent une charge de travail inégale, des revenus incertains et un risque financier important. Les entrepreneurs peuvent travailler de longues heures pour que leur entreprise réussisse, puis continuer à travailler encore plus dur pour maintenir leur entreprise à flot.
En effet, lorsque le chiffre d'affaires est supérieur à 10 000 € pendant 2 années consécutives, l'auto-entrepreneur a l'obligation d'ouvrir un compte.
Le secteur de la santé et du social semble être celui où l'on est le mieux payé avec un revenu estimé mensuel à 5510 euros. Le service aux entreprises est ensuite bien représenté avec une rémunération avoisinant les 4 340 euros.
On peut notamment créer son entreprise de bâtiment sans diplôme ou exercer le métier de consultant sans diplôme. En effet, le statut juridique d'auto-entrepreneur n'est pas très difficile à obtenir et présente des avantages fiscaux mais aussi en termes de souplesse de gestion et d'horaires.
Ses principaux avantages
Pas de TVA à facturer (franchise de TVA) tant que les encaissements annuels ne dépassent pas 101 000 € (pour une activité de vente ou d'hébergement) ou 39 100 € (pour une activité de prestations de services ou une profession libérale). En conséquence pas de déclarations de TVA à faire.
Ainsi pour les activités d'achats/ventes, hôtellerie, restauration, il faut déclarer à minima 4 137 € pour valider 1 trimestre, 7 286 € pour 2 trimestres, 10 426 € pour 3 trimestres et 20 740 € pour valider ses 4 trimestres sur l'année civile.
keyboard_arrow_rightLa validation des trimestres pour les auto-entreprises à la Cipav. Pour les auto-entrepreneurs à la Cipav, la règle est simple : vous validez un trimestre par tranche de chiffre d'affaires égale de 2 421 €, dans la limite de quatre trimestres par an.
Le paiement des cotisations retraite
C'est ce qu'on appelle le forfait social. L'Urssaf se charge ensuite de redistribuer cet argent aux différents organismes dont vous dépendez. Une partie ira notamment vers votre caisse de retraite (Cipav ou Assurance retraite du régime général selon votre situation).
Vous êtes soumis au régime de la micro-entreprise si votre chiffre d'affaires ne dépasse pas 188 700 €. Si vous dépassez ce seuil, vous passez au régime fiscal du réel simplifié.
Si vous avez beaucoup de frais à déduire dans le cadre de votre activité professionnelle, vous devez opter pour l'entreprise individuelle ou un autre statut juridique qui vous permet de déduire vos charges. Et oui car le régime de la micro-entreprise ne permet pas de déduire vos charges !
Ainsi, tout comme l'EURL, la SASU sera un choix à privilégier à l'auto-entreprise si vous envisagez de grands projets, un chiffre d'affaires élevé, etc.
Les micro-entrepreneurs bénéficient de l'ACRE, la première année de leur activité. Ainsi, les charges sociales sont réduites de 50 %. Si l'auto-entrepreneur ne déclare aucun chiffre d'affaires, il ne paiera donc aucun frais social.
Il vous suffit de porter le montant de votre chiffre d'affaires (BIC) ou de recettes (BNC) dans la déclaration complémentaire de revenus (n°2042-C Pro) dans la partie intitulée « revenus industriels et commerciaux professionnels / Régime micro BIC » ou « revenus non commerciaux professionnels / Régime micro BNC ».
L'auto-entrepreneur bénéficie, par ailleurs, de la franchise en base de TVA. Il ne peut ainsi pas récupérer la TVA sur les investissements professionnels qu'ils réalisent puisqu'il ne la collecte pas. Cela représente un inconvénient majeur si l'activité exercée nécessite des achats importants.