Le seul moyen de vérifier l'état de son casier judiciaire est d'en faire la demande. La personne concernée par le bulletin pénal ne pourra avoir à sa disposition que le bulletin numéro 3. Les deux autres bulletins sont réservés à des demandes juridiques ou professionnelles.
Le bulletin n° 1 comprend l'ensemble des condamnations et des décisions de justice (peines de prison, amende...) d'une personne. Il s'agit du bulletin le plus complet. Seuls les magistrats et les établissements pénitentiaires peuvent avoir accès à ce bulletin.
Si vous souhaitez poursuivre vos recherches et que vous avez connaissance d'une condamnation prononcée à l'encontre de la personne défunte, vous pouvez contacter les archives départementales de la dernière juridiction qui aurait rendu cette décision de justice.
Vous pouvez vous rendre sur le site internet casier-judiciaire.justice.gouv.fr/verif pour vérifier l'authenticité d'un extrait de casier judiciaire (bulletin n° 3) néant, en renseignant le formulaire à l'aide des informations mentionnées en haut à gauche du document.
« L' extrait de casier judiciaire sert à vérifier le passé pénal d'une personne. Il existe trois sortes de documents, appelés bulletins. Il comporte l'ensemble des condamnations prononcées contre une personne. Il est réservé aux autorités judiciaires.
En écrivant à Casier judiciaire national, 44317 Nantes cedex 3. En adressant une télécopie au 02 51 89 89 18. Dans ces deux cas, votre demande doit indiquer vos nom, prénom, date et lieu de naissance ainsi que votre adresse postale.
Alors, seules les parties peuvent consulter le jugement du tribunal correctionnel. Pour obtenir un jugement, vous devez faire une demande en ligne ou vous adresser au greffe du tribunal qui a rendu le jugement.
Il comporte la plupart des informations du bulletin n°1 à l'exception de certaines condamnations prononcées à l'encontre des mineurs, des condamnations pour contraventions de police, de certaines condamnations avec sursis etc.
Comment faire pour consulter vous-même votre B2 ? Si vous souhaitez connaître le contenu de votre B2, vous devez demander à consulter le contenu intégral de votre casier judiciaire. Vous aurez ainsi accès aux 3 bulletins du casier judiciaire.
En ce qui concerne les condamnations pour interdiction, incapacité ou déchéance supérieures à 5 ans, la condamnation reste inscrite au B2 pour une durée identique. Les condamnations pour lesquelles a été prononcée une dispense de peine. Les condamnations émanant de juridictions étrangères concernant un mineur.
Toutes ces condamnations sont réparties dans les 3 volets du casier : le bulletin numéro 1, le bulletin numéro 2 et le bulletin numéro 3. Le bulletin numéro 1 : il s'agit du casier judiciaire le plus complet comprenant toutes les condamnations et peines prononcées à votre encontre au cours de votre vie.
L'extrait de casier judiciaire est donc bien concerné par le RGPD puisqu'il constitue une donnée personnelle car il contient des informations se rapportant à une personne physique identifiée ou identifiable.
En l'absence d'un texte spécifique prévoyant la vérification des casiers judiciaires des employés, l'employeur peut demander à un candidat ou à un employé de produire l'extrait de son casier judiciaire (B3) lors d'un entretien, par exemple afin de vérifier ses antécédents judiciaires.
Le bulletin numéro 1 du fichier pénal s'adresse exclusivement aux établissements pénitentiaires et aux magistrats. Le bulletin numéro 2, quant à lui, concerne uniquement les administrations et certains organismes privés. Enfin, seule la personne concernée peut obtenir le bulletin numéro 3, extrait du casier judiciaire.
La consultation de ce fichier concerne désormais toutes les personnes qui auront été déclarées par un organisateur comme intervenant dans un accueil collectif de mineurs.
Contrairement au volet numéro 3, ce bulletin ne peut être sollicité par un citoyen et seuls certains organismes sont habilités à consulter les données qu'il contient. Dans certaines situations, il arrive effectivement que l'administration demande à voir les informations qu'il comporte.
La façon la plus simple d'obtenir ce document et donc de savoir si son casier judiciaire est vierge est de par le biais du site mes-demarches.com, ou du site internet du Ministère de la Justice. Quelques clics suffisent pour en faire la demande.
Les condamnations et autres mentions sont effacées du casier judiciaire après un délai de 40 ans à compter de la dernière condamnation ou au décès de l'intéressé.
Les infractions les plus graves sont bien entendu les plus longues à disparaître. Le casier judiciaire s'efface au bout de combien de temps ? Sont automatiquement effacées au bout de : 3 ans pour les dispenses de peine et les contraventions (amendes ou jours -amendes) sur les bulletins n°1, n°2 et n°3.
Le bulletin n°1 du casier judiciaire est donc le plus complet des trois bulletins (1, 2 et 3) dont le contenu varie selon la gravité des sanctions. Cependant le B1 n'enregistre pas : Les condamnations ayant fait l'objet d'une réhabilitation judiciaire et d'un retrait du casier.
Désormais, le justiciable peut consulter sur justice.fr son ou ses affaire(s) civile(s) en ligne. Après avoir consenti à la dématérialisation de son affaire, il a accès, 7 jours/7 et 24 heures/24, aux informations et aux documents qui constituent son dossier : convocations, avis, récépissés, dates d'audience.
consulter l'annuaire des services d'Archives Départementales, sur le site de la Direction des Archives de France. A consulter également : Jean-Claude Farcy, Guide des archives judiciaires et pénitentiaires (1800-1958), Paris, CNRS Éditions, 1992, 1175 p.
Comment retrouver un procès
Vous trouverez dans la série U (archives départementales) des tables des condamnés qui fournissent les informations essentielles : Nom et prénom. Date et lieu de naissance. Date et motif de la condamnation.
Le bulletin n°3 est un document confidentiel et strictement personnel, destiné aux particuliers. Il ne peut être demandé que par la personne qu'il concerne ou son représentant légal s'il s'agit d'un mineur ou d'un majeur sous tutelle.
Par exemple : toutes les peines de prison avec ou sans sursis, les amendes, le travail d'intérêt général, les retraits ou suspensions de permis de conduire, les interdictions de détenir une arme, la perte de l'autorité parentale, les liquidations judiciaires d'un commerçant, les arrêtés d'expulsion...