Des petits hyménoptères parasitoïdes s'attaquent aussi aux pucerons. La femelle pond un œuf dans le puceron vivant et la larve se développe à l'intérieur du corps de l'insecte, se nourrissant de sa substance.
Les premières espèces sont attirées par la lumière du ciel : après avoir volées pendant quelques minutes, elles détournent les ultra-violets et se retrouvent attirées par le vert du feuillage des plantes. Résultat : les pucerons se posent sur les plantes et piquent les feuilles.
Parmi les auxiliaires prédateurs, les larves de chrysope et de syrphes, les larves et les adultes de coccinelles sont de gros consommateurs de pucerons de toutes espèces. Les auxiliaires parasitoïdes sont aussi très efficaces mais sont spécifiques des espèces de pucerons. Les adultes pondent un œuf dans le puceron.
Les pucerons ont deux modes de reproduction : la reproduction sexuée et la reproduction asexuée ou parthénogénétique. Les femelles sexuées sont ovipares alors que les femelles parthénogénétiques sont vivipares.
Les principaux prédateurs des pucerons sont les coccinelles (aussi bien adultes que larves), mais aussi les larves de chrysopes et de syrphes. À l'inverse, certains animaux comme les fourmis sont capables de les élever et de les protéger, pour récolter ensuite leur miellat.
La fécule de pomme de terre. La fécule de pomme de terre a la particularité d'étouffer les pucerons. Il suffit de la diluer à de l'eau chaude en ajoutant un peu de liquide vaisselle. Ensuite, vous pulvérisez ce traitement sur vos plants infestés.
En-dessous de 3 °C, les pucerons ne sont plus actifs mais peuvent survivre tout l'hiver si la température ne descend pas en-dessous de -5 à -12 °C, selon les espèces. A l'inverse, à partir de 30 °C et plus, ils meurent.
Le savon noir permet de lutter efficacement contre les pucerons. Pour cela, mélangez 20 cl de savon noir dans 1 litre d'eau et pulvérisez sur les insectes. Le lendemain, vous remarquerez que les pucerons sont morts, vous pouvez alors rincer les feuilles et renouvelez tous les 10 jours.
Le vinaigre blanc fait partie de ces produits à utiliser contre les pucerons. Une fois dilué avec du savon noir, il est même redoutable.
Les plantes répulsives sont l'aneth, le basilic, le thym, la ciboulette, la menthe. Le purin de menthe fait partie des traitements utilisés contre les pucerons. Si vous utilisez une solution à base de savon noir, celle-ci ne doit pas être pulvérisée sur ces plantes.
Actions préventives : pourquoi les pucerons apparaissent ? Les pucerons s'attaquent aux rameaux les plus tendres. Si une plante est enrichie avec un engrais trop azoté, elle attirera les pucerons. Il faut donc limiter les apports en engrais riches en azote.
Le marc de café agit ainsi comme un répulsif naturel contre les pucerons mais également les fourmis et les limaces ! Simple d'utilisation, il suffit de le récupérer dans les capsules ou cafetières. Une fois séché, le marc de café doit être répandu aux pieds des rosiers ou autres plantes infectées.
Les pucerons : dégâts sur les plantes
Et pour cause : les pucerons se nourrissent, en quantité, de la sève des plantes (leurs organes de prédilection étant les feuilles et les jeunes pousses), et pour y avoir accès, ils transpercent les tissus végétaux de leur appareil buccal. La plante se trouve ainsi affaiblie.
Centranthe. Cette plante arrive à pousser même dans des conditions extrêmes et elle est très rustique. Un de ses avantages est qu'elle attire les pucerons sur elle : pendant ce temps, vous êtes certain qu'ils ne vont pas ravager vos cultures.
Les fourmis sont friandes de ce miellat. Elles viennent le récupérer directement au bout de l'abdomen des pucerons, c'est la trophobiose. Lorsque le miellat n'arrive pas, elles tapotent l'abdomen du puceron avec leurs antennes. Par trophallaxie, elles le partagent ensuite avec les autres ouvrières.
Pour lutter contre les pucerons et les cochenilles : Diluer 10 à 20 grammes de bicarbonate dans un litre d'eau distillée ; Ajouter 3 cuillerées à soupe d'huile ; Pulvériser cette préparation sur les parasites.
Le marc de café contre les pucerons
Le marc de café agit comme un répulsif naturel contre les pucerons mais aussi les fourmis ou les limaces. Il vous suffit de récupérer le marc de café de votre cafetière et de le répandre aux pieds des plantes infestés, comme les rosiers, pour les éloigner.
Non, les pucerons ne sont pas toxiques pour l'homme.
Comme dit plus haut, il est peu probable que les pucerons cherchent activement à vous piquer. Cela ne signifie pas qu'ils sont totalement inoffensifs. Mais en tout cas, ils n'ont pas de venin.
Les pucerons passent l'hiver sous la forme d'œufs. Au printemps, des femelles sans ailes sortent des œufs. Elles donnent naissance, quelques jours plus tard, à des pucerons vivants (les œufs éclosent à l'intérieur de leur corps). Ces pucerons sont des femelles aptères qui ont été produites sans fécondation.
Le vinaigre blanc n'est pas seulement un bon produit ménager. Il est en effet très efficace pour entretenir les plantes ! Ce produit permet notamment de fortifier et prolonger la vie de vos végétaux. Il améliore la qualité du sol et permet le développement de vos végétaux dans un environnementsain.
Les capucines et le tabac d'ornement attirent fortement les pucerons. Ces plantes agissent comme un aimant et détournent les insectes ravageurs de vos plantes.
L'une de ses particularités, c'est qu'il est sauteur. En effet, si on le dérange, lors de l'arrosage des plantes par exemple, il se met à sauter partout (de peur de se noyer). C'est grâce à la forcula qu'il peut réaliser ces sauts, car ce petit appendice sous son abdomen fait office de ressort.
Manger des insectes peut-il être dangereux pour la santé? A priori, l'entomophagie –autrement dit le fait de se nourrir d'insectes– n'est pas plus dangereux pour la santé que n'importe quel autre type de nourriture. C'est même une alimentation très répandue dans plusieurs pays du monde.
Bien que les pucerons ne puissent pas voler pendant la majeure partie de leur cycle de vie, ils peuvent échapper aux prédateurs et à l'ingestion accidentelle par des herbivores en se détachant de la plante hôte et en se jetant au sol.