Le mot désigne une étoffe de laine dont on se sert pour la confection des vêtements de certains ordres religieux. le vêtement lui-même, en tant que symbole de l'état religieux, est aussi appelé bure. « Revêtir la bure », c'est choisir l'état ecclésiastique ou monastique.
Vêtement fait de cette étoffe, porté par les membres de certains ordres religieux qui ont fait vœu de pauvreté. Un moine portant la bure.
Ils avaient alors abandonné leur soutane pour être en solidarité avec les gens, dans un rapport direct, selon une approche horizontale », décrypte l'historien des religions Jean-François Colosimo. Selon lui, elle « est la marque d'une frontière entre l'Église et le monde.
La couleur de la soutane des prêtres peut être blanche ou noire. Les évêques ont une soutane violette, les cardinaux une soutane rouge et le pape une soutane blanche.
La coule, aussi appelée cuculle (du latin cucullus), est un vêtement à capuchon porté par les moines.
Son utilité principale est de protéger le porteur des intempéries (vent, pluie, froid) et chez les moines d'encourager l'isolement méditatif.
La robe et sa couleur sont un signe de renonciation au monde extérieur et d'engagement à l'ordre. Le moine candidat, avec son maître, apparaît d'abord devant les moines du monastère, avec sa nouvelle robe sous le bras.
Elle est blanche pour le pape et les chanoines réguliers, rouge pour les cardinaux, violette doublée et filetée de cramoisi pour les évêques et les prélats de rang supérieur, et généralement noire pour les prêtres et les autres clercs.
Chez les moines, chaque ordre a sa couleur : terre pour les franciscains, blanc pour les dominicains, noir et blanc pour les cisterciens et noir pour les bénédictins. Une autre sorte de robe, longue boutonnée devant, est la soutane, noire pour les prêtres, violette pour l'évêque et rouge pour le cardinal.
Tous deux ont depuis emprunté leur propre chemin cependant, ils se rejoignent toujours sur une même chose : la raso, qui est restée le costume officiel des prêtres comme des popes (nom des prêtres orthodoxes.) Au-delà de cela, le vêtement noir symbolise également une appartenance au clergé orthodoxe chez les croyants.
Le col blanc, ou «col romain» est un des signes particuliers de la tenue des prêtres chrétiens, catholiques et protestants. Cet accessoire rompt avec la soutane noire pour symboliser la pureté et l'humilité. Il s'est imposé au milieu du XXe siècle pour permettre aux fidèles de reconnaître les membres du clergé.
Indissociable de la figure contemporaine du Pape, la soutane blanche n'a pas toujours été son « vêtement officiel ». Naguère rouge, la soutane est devenue immaculée depuis le pontificat de Saint Pie V qui appartenait à l'Ordre des Dominicains dont la tenue est blanche.
De nos jours, la tenue de tous les jours des évêques et cardinaux est la soutane noire avec la croix pectorale et l'anneau et, s'ils le jugent utile, la ceinture, le collaro et la calotte de couleur.
Portée avec simplicité, comme une « blouse de travail », la soutane se révèle un vêtement adaptable à tous les milieux et à tous les ministères : elle peut aider le prêtre à se faire tout à tous. Enfin, dans une société de plus en plus sécularisée, la soutane joue son rôle de signe qu'il existe une autre réalité.
Une cornette catholique (sens 1).
Quant aux religieuses de l'époque moderne, elles sont habillées avec des vêtements à la forme et à la couleur codifiées. La bénédictine porte une robe noire à larges manches, une tunique sous la robe, un scapulaire noir, une guimpe blanche, un bandeau blanc et un voile noir.
Le sticharion (en grec: στιχάριον ; en slavon: stikhar, стихарь) est un vêtement de la paramentique des Églises orientales (orthodoxes ou grecques-catholiques) qui correspond à peu près à l'aube pour l'Église latine.
Le port de la mitre est réservé aux, évêques et aux abbés. Il est habituellement associé à l'usage de la crosse (voir Insignes pontificaux). Certains prélats, qui ne sont ni évêques ni abbés, ont parfois le privilège de porter une mitre.
L'étole, dérivé du latin stola qui signifie longue robe, lui-même du grec στολη (stolē), est un morceau de tissu porté sur les épaules, dans son usage profane, et un ornement liturgique de l'évêque, du prêtre et du diacre. Elle est l'insigne par excellence de la prêtrise.
La calotte est une coiffe ronde, portée par les ecclésiastiques dans la liturgie catholique. Elle est également en usage chez les Anglicans. Chez les catholiques, on la nomme parfois de son italien zucchetto (/dzukˈketto/).
"Dans le bouddhisme, les cheveux sont un masque. Et les raser permet de se montrer tel que l'on est à la face du monde. C'est également un signe de renoncement au monde matériel."
La robe des gens d'église possède un pouvoir symbolique fort : elle affirme l'autorité morale de celui qui la porte. Codifiée, elle indique aussi sa place dans la communauté religieuse. Ainsi, la soutane est noire pour les prêtres, violette pour l'évêque, rouge pour le cardinal.
Le kesa a aussi une grande importance symbolique. C'est le vêtement de la transmission, remis par le maître au nouveau moine ou à la nouvelle nonne lors de l'ordination, symbolisant le lien spirituel qui unit, depuis le Bouddha Shakyamuni, le maître et son disciple.
La tonsure est une pratique adoptée par certaines Églises, consistant à raser une partie des cheveux d'un clerc. Signe de renonciation au monde, elle est aussi, avec la prise d'habit et le changement de nom, un élément d'un rituel de mort et de renaissance qui efface les péchés antérieurs.
Un moine, ou une moniale (du latin monachus, « homme solitaire » et du grec monakhos, de monos, seul), est un homme ou une femme lié par des vœux de religion et menant, en solitaire ou en communauté, une vie essentiellement spirituelle, dévotionnelle et contemplative.