Elle se fait par certaines bactéries qui vivent dans les sols ou dans l'eau et qui réussissent à assimiler l'azote diatomique N2. Il s'agit en particulier des cyanobactéries et de certaines bactéries vivant en symbiose avec des plantes (entre autres, des légumineuses).
Ressources et production
La production française couvre environ un tiers des besoins en azote de l'agriculture. Les pays proches (Belgique, Pays Bas, Allemagne) disposent d'unités de production importantes et assurent 23% de l'approvisionnement.
L'azote est prélevé dans le sol par le système racinaire de la plante, sous forme d'ions ammonium et de nitrate. Les cultures annuelles ont une préférence pour le nitrate lorsqu'il est disponible. Les ions sont ensuite transférés aux feuilles où se produit la réduction enzymatique en ammonium.
Au compost, les matériaux riches en azote sont les produits verts, humides, fins, mous, non ligneux, facilement décomposés par les bactéries, produisant un humus jeune peu durable : déchets de cuisine et épluchures de légumes, tontes de pelouse, déchets végétaux jeunes (fleurs, fanes de légumineuses, feuilles vertes…), ...
En agriculture biologique, les apports en azote visant à combler les besoins des cultures exigeantes (solanacées, crucifères…) proviennent essentiellement de trois sources, soit (1) les composts, (2) les fumiers et (3) les déchets d'abattoir (farines de plumes, d'os et de sang).
Dans le cycle biologique, l'azote se présente sous forme d'ion ammonium, de nitrate ou de nitrite, ou de matière organique. Les végétaux assimilent l'azote, soit directement sous forme d'ion ammonium, soit sous forme de nitrate ou de nitrite qu'ils réduisent par photosynthèse ; et le transforment en matière organique.
Dans le sol, la plus grande partie de l'azote (outre celle provenant de l'engrais) est présente dans la matière organique. Cet azote devient disponible pour les végétaux par le processus de la minéralisation, par lequel la décomposition microbienne des matières organiques libère l'azote sous forme minérale.
Il est donc intéressant de cultiver des fabacées annuelles (haricots, pois, fèves…) ou bisannuelles car les parties non récoltées enrichissent le sol en azote, ce qui profite aux cultures suivantes. D'autres fabacées, non comestibles, peuvent être cultivées comme engrais verts, par exemple le trèfle et la luzerne.
La peau de banane mélangée aux orties est un excellent engrais naturel riche en azote. En effet, l'ortie, contient énormément d'azote et apporte de nombreuses propriétés à vos plantes. Mélangé à la peau de banane, vous obtenez un engrais qui permet la stimulation de la croissance de vos végétaux.
"40% de l'approvisionnement européen en gaz provient actuellement de Russie", qui fournit "25% de l'approvisionnement européen" en azote, potasse et phosphate, alertait le 1er mars Svein Tore Holsether, patron du Norvégien Yara, le premier producteur mondial d'engrais azotés minéraux.
Dans une usine moderne, l'engrais azoté est produit à partir de gaz naturel. Après plusieurs étapes de transformation, le gaz naturel, essentiellement du méthane, est enrichi par combinaison avec l'azote de l'air, pour former l'ammoniac.
Ils sont majoritairement fabriqués grands groupes de l'industrie chimique mondiale. Ainsi, les engrais minéraux azotés, les plus utilisés dans l'Hexagone, sont issus de l'oxydation de l'ammoniac par combustion, afin d'en distiller le dioxyde d'azote formé en acide nitrique.
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L'azote (N) est un élément nutritif essentiel à la croissance des cultures. Il entre dans la composition des protéines, dont les enzymes, et dans celle des acides nucléiques, dont l'ADN. En tant que composant de la chlorophylle, il joue un rôle vital dans la photosynthèse.
Le purin d'ortie a de multiples vertus. En tête de liste, c'est un engrais naturel riche en azote qui va stimuler la croissance des plantes mais aussi les rendre plus résistantes au maladies. Ainsi, le purin d'ortie est souvent recommandé pour prévenir des maladies et nuisibles comme le mildiou et les pucerons.
Pour obtenir un engrais à haute teneur en azote : utilisez de l'herbe tondue, ainsi, vous recyclez les tontes. Simple à réaliser, remplissez 25 litres d'herbe fraîchement coupée et couvrez avec de l'eau. Le mélange doit reposer 3 à 5 jours. Puis diluez l'infusion : une mesure d'infusion d'herbe pour 9 d'eau.
Salades, choux, poireaux, épinards, bettes, endives, choux, rhubarbe, céleri-branche, cerfeuil... Ils ont besoin de fertilisants riches en azote, qui favorise la pousse des feuilles et leur apportent des sels minéraux.
On peut tout simplement apporter de l'azote au sol juste avant d'installer le paillage : compost (bien mûr !), fumier (bien décomposé...), engrais naturels riche en azote (corne broyée par exemple -le sang séché n'est pas recommandé car il libère son azote trop rapidement-), purin d'ortie....
chardon des champs (Cirsium arvense) : sol compacté calcaire, avec excès de matière organique, de fumier non décomposé, d'engrais azotés. chiendent (Elytrigia repens) : sol compacté très riche en azote. coquelicot (Papaver rhoeas) : sol à tendance calcaire. datura (Datura stramonium) : sols pollués.
L'azote est indispensable pour la croissance végétative de la tomate, c'est-à-dire le développement des tiges et des feuilles, ainsi que pour la production de chlorophylle. Le phosphore permet le développement des racines et des fruits.
L'excès d'azote n'est pas bon du tout. Il pollue l'environnement, d'autant que l'azote étant très facilement soluble dans l'eau, une pluie le lessivera et l'emportera en aval. Les plantes se développent excessivement en feuillage trop tendre, et deviennent vulnérable aux maladies et aux pucerons.
Les prix des engrais azotés sont en forte hausse depuis le début de l'année en France et en Europe. Cette hausse apparaît plus forte que dans le reste du monde, à cause des barrières qui protègent le marché européen où les agriculteurs payent leur azote plus cher qu'ailleurs.
Ils se forment par oxydation du diazote à haute température dans les moteurs thermiques, les feux et les éclairs. C'est l'une des sources principale de pollution. Le dioxyde d'azote (NO2) réagit avec l'humidité de l'air pour former de l'acide nitrique (HNO3) qui retombe sur Terre sous forme de pluies acides.