La jurisprudence protège le droit à l'image en se fondant sur l'article 9 du Code Civil dont le premier alinéa prévoit que « chacun a droit au respect de sa vie privée ».
Le droit à l'image permet à toute personne de s'opposer à la diffusion d'une image sur laquelle elle est reconnaissable, même si elle a été prise dans un lieu public comme une université. Cela concerne tous les supports : un site internet, mais aussi un blog, un réseau social...
La protection de la vie privée liée au droit à l'image se fonde principalement sur l'autorisation de la personne concernée. En effet, l'utilisation de l'image d'une personne nécessite son autorisation expresse et spéciale. Sans cette autorisation, il est en principe interdit d'utiliser l'image d'une personne.
Concrètement, il ne s'applique pas si l'image ou la vidéo est utilisée pour une publicité ou à des fins directement commerciales. En d'autres termes, ce droit ne s'applique pas dans le cadre de la publicité, ou de la commercialisation.
L'article 226-1 du code pénal punit d'un an d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende le fait de porter atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui en fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle-ci, l'image d'une personne se trouvant dans un lieu privé.
La captation et la diffusion de l'image physique des personnes sondées et de leur voix nécessitent leur consentement implicite ou exprès. Bien qu'un consentement écrit soit préférable afin d'éviter toute ambiguïté, un consentement oral peut suffire.
⇨ Le seul fait de filmer ou photographier une personne à son insu peut donner lieu à des sanctions pénales. Peu importe que l'image ainsi produite reste à l'usage interne de l'association et qu'elle ne soit pas reproduite ou diffusée.
L'exploitation de l'image d'une personne majeure
Si l'image est prise dans un lieu public, l'autorisation est obligatoire si vous êtes isolé et reconnaissable ; Si l'image est prise dans un lieu privé, l'autorisation est obligatoire seulement si vous êtes reconnaissable.
Il y a Google Image qui vous aide à déterminer si une image est protégée par des droits d'auteur ou des éléments de communication créatifs. Vous devez aller sur la page images.google.fr et cliquer sur l'icône de l'appareil photo.
C'est de capter ou de diffuser l'image ou la voix d'une personne lorsqu'elle se trouve dans un lieu privé sans son consentement. Lorsque la personne se trouve dans un lieu public, il est fortement conseillé d'obtenir son consentement à la diffusion, surtout s'il est possible de l'identifier.
Je soussigné(e) : Demeurant : Autorise ................….......................... à utiliser et diffuser à titre gratuit et non exclusif des photographies me représentant, réalisées le .....................
C'est pour cette raison que les contrats de cession de droit à l'image doivent prévoir au maximum une durée de 99 ans. Dès lors que nous ne sommes pas en présence d'un engagement perpétuel, les parties disposent dans ce type de contrat, d'une liberté contractuelle très étendue.
Creative Commons
L'image est dans le domaine public et son auteur renonce à ses droits. Elle est utilisable et modifiable sans qu'aucune mention ne soit demandée. L'image peut être utilisée sans restriction (modification, diffusion, reproduction) mais l'auteur doit être mentionné.
En droit français, vos photos sont protégées par défaut par le droit d'auteur. Cela signifie que personne n'a le droit d'utiliser vos photos sans votre accord. Vous pouvez décider de céder certains droits d'utilisation d'une photo à titre gratuit ou onéreux : c'est la cession de droit d'auteur.
La Cour d'appel de Versailles a également rappelé qu'une photographie est en principe libre de droits. Il n'en va autrement que si cette photographie est originale, c'est-à-dire lorsqu'elle résulte de choix libres et créatifs de son auteur témoignant de l'empreinte de sa personnalité.
La diffamation et l'injure sont pénalement punies par la loi encadrant la liberté de la presse (l'article 29 de la loi du 29 juillet 1881). Mais lorsqu'une image nuit à l'e-réputation, par exemple sur les réseaux sociaux, cela peut relever du droit à la vie privée de la personne (article 9 du Code civil).
Un autre moyen de s'assurer de la protection de son droit d'auteur est le dépôt de l'œuvre auprès soit d'un huissier ou encore d'un notaire, ce moyen est sans aucun doute le moyen le plus sûr, puisque d'une part il n'impose pas de limite quant au volume de l'œuvre, et d'autre part il constitue une preuve irréfutable ...
Vous disposez d'un délai de 3 ans à partir de la diffusion de l'image.
Apparu pour la première fois en 2014 dans un article satirique, le terme selfitis désigne désormais une pathologie bien réelle : être obsédé par les selfies.
Le droit d'une personne sur son image est protégé. Le code civil et le code pénal garantissent à chacun son droit à l'intimité et au respect de sa dignité. Toute personne, célèbre ou anonyme, peut s'opposer à l'utilisation de son image sans son autorisation, sauf exceptions.
1° En captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel ; 2° En fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle-ci, l'image d'une personne se trouvant dans un lieu privé.
En effet, seuls les salariés habilités (le responsable de la sécurité de votre entreprise, par exemple) peuvent avoir accès à ces enregistrements. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les fiches pratiques de la CNIL sur la vidéosurveillance au travail.
Le Code de la sécurité intérieure (CSI) précise les cas dans lesquels l'installation d'un système de vidéoprotection est soumise à autorisation préfectorale. Ces cas sont visés par les articles L. 251-1 à L. 255-1 du Code de la sécurité intérieure.
En effet, sur le lieu de travail comme ailleurs, les employés ont droit au respect de leur vie privée. Les caméras ne doivent pas non plus filmer les zones de pause ou de repos des employés, ni les toilettes.