En tant que salarié, votre employeur doit vous verser un salaire en contrepartie du travail fourni. Votre salaire doit vous être versé régulièrement. Des dispositions particulières s'appliquent en cas de retard ou de non-paiement du salaire.
Lorsque les salariés sont mensualisés, le paiement du salaire doit intervenir au moins une fois par mois. Pour les autres salariés, le paiement du salaire doit intervenir au moins deux fois par mois, avec 16 jours d'intervalle maximum entre chaque règlement.
L'employeur effectue les versements, c'est-à-dire le paiement des cotisations, (qu'elles soient salariales ou patronales) auprès de l'Urssaf (cas général) ou de la MSA (s'il s'agit d'une activité agricole).
Le gestionnaire du personnel gère toute l'administration des ressources humaines d'une entreprise, c'est-à-dire que c'est lui qui s'occupe des recrutements, des contrats, des fiches de paie, des dossiers des salariés et autres documents règlementaires comme les cotisations sociales par exemple.
Lorsqu'il gère les salaires de son entreprise, il se trouve sous la direction hiérarchique du service Comptabilité ou des Ressources Humaines, ou bien de l'Administration du Personnel. Lorsqu'il gère les bulletins de salaires d'entreprises clientes, il exerce dans un cabinet d'expertise comptable.
La part patronale contient des cotisations de santé, de chômage, d'allocations familiales et d'assurance vieillesse. Le montant des charges patronales se situe entre 25% et 42% du salaire brut duquel on soustraie encore 23% à 25% de charges salariales pour obtenir le salaire net que perçoivent les salariés.
Lorsqu'un employé touche 1500 euros de salaire net, il aura payé avant 34 euros d'impôts sur le mois. Cela revient donc à 1534 euros de salaire net avant impôts. Son salaire brut, qui inclut donc les charges salariales (retraite, assurance, CSG…) s'élève ainsi à 1965 euros.
Il faut compter en plus 13 % de charges patronales après abattement. Celles-ci sont calculées sur le montant brut du salaire, soit dans cet exemple : 222,19 €. En embauchant un salarié au Smic, vous le payerez donc 1 747 € bruts, mais en réalité, son salaire coûtera 1 969,19 € à l'entreprise.
Les expressions « Paie » et « Paye » sont toutes les deux acceptées pour le nom commun se rapportant au verbe du 1er groupe « payer ». Vous pouvez donc utiliser « paie » et « paye ».
La production de la paie est à la fois du ressort du service comptabilité et des Ressources Humaines. Elle est formalisée par un document appelé bulletin de salaire ou fiche de paie. Celui-ci doit être fourni obligatoirement au salarié et respecter un certain nombre de règles légales et conventionnelles.
À compter du 1er mai 2023, son montant mensuel brut est de 1.747,20 euros sur la base de 35 heures hebdomadaires avec un taux brut horaire de 11,52 euros. Le montant du Smic net mensuel est de 1.383,20 euros avec un Smic net horaire de 9,12 euros.
Le coût global d'un salarié est donc égal au : Salaire brut + charges patronales – cotisations sociales + autres frais et primes évoqués ci-dessus.
Pour calculer le coût total du travail il faut additionner le salaire brut et les charges patronales. La formule est donc : Coût du travail = salaire brut + 42 % de charges patronales.
Le bulletin de salaire doit mentionner la rubrique « montant total versé par l'employeur » qui se calcul de la manière suivante : rémunération brute du salarié + cotisations et contributions patronales – exonérations de cotisations patronales.
Un salaire brut de 2000€, par exemple, correspond à un salaire net de 1540€ et engendre par ailleurs des charges patronales de 840€. La somme totale déboursée par l'employeur pour son salarié, soit 2840€, correspond au « super brut ».
Si le coût du salaire est par exemple de 12 euros bruts de l'heure + 4 euros de charges patronales, le vrai coût horaire de votre salarié sera de 12 (salaire brut) + 4 (charges patronales) + 4.3 (charge fixe horaire) = 20.30 euros.
Par contre, il présente l'inconvénient d'un engagement plus contraignant, et d'exclure les indemnités de chômage en cas de démission (sauf exception). L'embauche d'un salarié en CDI coûte moins cher qu'en CDD (pas de prime de précarité à verser) et évite les inconvénients du turn-over (équipe plus stable et impliquée).
Le salarié doit prendre soin de sa santé, veiller à sa sécurité et celles des autres personnes présentes sur le lieu de travail. Il doit respecter les instructions et consignes fixées par son employeur. En cas de non respect de ces règles, le salarié peut être sanctionné et sa responsabilité peut être engagée.
La faute inexcusable de l'employeur correspond au manquement de ce dernier à son obligation de sécurité de résultat, notamment révélé par un accident du travail ou une maladie professionnelle. L'employeur aurait dû avoir conscience d'un danger et n'a pas pris les mesures nécessaires pour le prévenir.
Tout manquement à des obligations engage la responsabilité de l'employeur ouvre le droit au salarié de demander leur exécution, voire des dommages-intérêts lorsque ce manquement lui cause un préjudice. L'employé a également la possibilité de prendre acte de la rupture de son contrat de travail.
Si vous êtes non-cadre, un taux horaire brut de 12 euros brut représente environ un salaire horaire net de 9,55 € et un salaire mensuel net de 1 448 €. Pour un cadre, le salaire horaire net est approximativement de 9,54 € et le salaire mensuel net de 1 448 €.
Si vous faites € 12 par heure, votre Salaire mensuel serait de € 1 820. Ce résultat est obtenu en multipliant votre salaire de base par le nombre d'heures, de semaines et de mois pendant lesquels vous travaillez au cours d'une année, en supposant que vous travaillez 35 heures par semaine.
1800 brut en net
Pour un salaire de 1800 euros brut, vous percevrez donc 1404 euros net, après prélèvement des cotisations sociales.