Pour une personne prévenue (personne incarcérée en attente de jugement) : le permis de visite est délivré par le magistrat qui est saisi du dossier. Pour une personne condamnée : le permis de communiquer est délivré par le chef d'établissement où la personne condamnée purge sa peine.
Droit de visite
D'autres visites peuvent être autorisées si elles paraissent contribuer à sa réinsertion. Par exemple, un visiteur de prison, des amis ou des personnes qui soutiennent la personne détenue. Toute personne rendant visite à un détenu doit obtenir un permis de visite.
Les conditions d'entrée au parloir sont les suivantes:
- Avoir pris rendez-vous au moins 72 h à l'avance, par téléphone ou internet. - Se munir d'une pièce d'identité : carte nationale d'identité, passeport, carte de séjour, permis de conduire (les photocopies, cartes de transports en commun ne sont pas acceptées).
Toute personne détenue peut recevoir des visites à certaines heures au parloir de la prison. Il faut néanmoins dans tous les cas que le visiteur obtienne un permis de visite, qui peut toujours être refusé.
Les abolitionnistes se font entendre ; le poète Lamartine écrit l'ode « Contre la peine de mort ». C'est dans ce contexte que Hugo publie, en 1829, Le Dernier Jour d'un condamné et, en 1834, Claude Gueux, l'histoire d'un prisonnier condamné à mort pour avoir tué le gardien de la prison.
La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie. (Mouvement.) Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne.
Près de neuf exécutions sur dix ont été réalisées dans quatre pays : l'Iran, l'Égypte, l'Irak et l'Arabie saoudite. Selon le dernier rapport d'Amnesty international sur la peine de mort, publié le 21 avril 2021, au moins 483 personnes ont été exécutées dans 18 pays en 2020.
Une des techniques employées par les détenus pour faire rentrer les téléphones est de les jeter par-dessus l'enceinte dans la cour de la prison, le plus souvent enveloppés de balles de tennis.
Si votre proche est en détention provisoire, le juge d'instruction ou le procureur de la République disposent d'un délai de 20 jours pour délivrer le permis de visite ou le refuser. Passé ce délai, il est possible de saisir le président de la chambre de l'instruction qui doit se prononcer dans les 5 jours.
La personne incarcérée passe d'abord par le greffe de l'établissement où elle reçoit un numéro d'écrou (sorte de carte d'identité pénitentiaire), puis par le vestiaire afin de déposer ses effets personnels (argent, documents d'identité, papiers administratifs, objets divers).
Plus précisément, cet article stipule qu'une demande de parloir est refusée si le prisonnier a eu des ennuis pendant son incarcération ou s'il a enfreint certaines règles de la prison comme la tentative d'évasion ou les bagarres. Le refus de la demande serait donc une précaution prise par la prison.
Les personnes détenues ont le droit de téléphoner à l'extérieur quels que soient leur statut (prévenues ou condamnées), leur âge (mineures ou majeures), le type d'établissement dans lequel elles sont incarcérées (maison d'arrêt, centre de détention, maison centrale, etc.)
Une journée de détention est rythmée par un emploi du temps précis. Si les horaires sont fixes, le contenu de la journée peut être très différent d'un détenu à l'autre : aux mêmes heures, certains restent en cellule, d'autres participent aux activités de l'établissement, d'autres encore sont en promenade.
Le détenu peut bénéficier de 2 parloirs par jour, de 45 minutes chacun. Chaque visiteur ne peut prétendre qu'à 1 seul parloir par jour. A titre exceptionnel, le Directeur de la Maison d'arrêt peut autoriser un double parloir (uniquement à la famille).
Les refus de permis, pour les membres de famille, ne sont possibles que pour des motifs liés au « maintien du bon ordre et de la sécurité ou à la prévention des infractions ».
Le colis de 5 kilos (ou, sur autorisation exceptionnelle du chef d'établissement, 2 colis dont le poids cumulé équivaut à 5 kilos) peut être déposé à l'établissement par une personne titulaire d'un permis de visite, une association, un représentant consulaire ou un aumônier agréé.
L'introduction de nourriture au parloir est interdite et passible de sanctions1, exception faite des colis pour les fêtes de fin d'année2 ou des quelques établissements disposant de distributeurs de friandises et de boissons au sein des parloirs.
L'accès au téléphone est fixé par le règlement de l'établissement. Les personnes détenues peuvent passer gratuitement un appel dans les premières heures de leur détention. Elles peuvent appeler gratuitement la Croix-Rouge Écoute Détenu (Cred) et l'Association réflexion action prison et justice (Arapej).
La Chine demeure le pays qui procède au plus grand nombre d'exécutions. Toutefois, il s'avère impossible d'obtenir des chiffres précis sur l'application de la peine capitale dans ce pays, ces données étant classées secret d'État.
Contrairement à une idée répandue, ce n'est pas Christian Ranucci mais Hamida Djandoubi, guillotiné le 10 septembre 1977 à la prison des Baumettes de Marseille, qui est la dernière personne à avoir subi la peine de mort en France.
Pour la peine de mort
la nécessaire protection de la société contre un individu dangereux que l'on met hors d'état de nuire ; son effet dissuasif ; un argument économique : la mise à mort coûte moins cher à la société que la prison à vie.
Portée par l'engagement et le discours à l'Assemblée nationale du ministre de la Justice de l'époque, Robert Badinter, la loi du 9 octobre 1981 a aboli la peine de mort en France. Cette loi a renforcé le combat que la France menait de longue date pour la promotion de la dignité humaine.
Le drame commence le 16 avril 1846, quand le garde-forestier en chef du domaine de Fontainebleau, Pierre Lecomte, tire deux cartouches en direction du roi Louis-Philippe. C'est qu'il est en pétard, le bougre : le roi n'a pas répondu à son courrier dans lequel il se plaint de ne pas avoir droit à une retraite.
b) Le linge personnel à la charge du détenu et de sa famille
Les draps sont normalement lavés tous les quinze jours par l'administration pénitentiaire. Un nouvel occupant doit, en outre, trouver à son arrivée des draps et des couvertures propres. En réalité, ces normes varient fortement d'un établissement à un autre.