Traitements et solutions pour la Dysorthographie La dysorthographie ne guérit pas mais la rééducation aide l'enfant à compenser ses déficits. Elle peut être associée à une rééducation chez le graphothérapeute et le psychomotricien.
Ainsi, le médecin traitant ou le pédiatre peuvent prescrire un bilan chez un orthophoniste (auxiliaire médical spécialiste de la rééducation du langage).
Le médecin de l'enfant (généraliste ou pédiatre) joue un rôle majeur dans le dépistage puis le diagnostic des troubles spécifiques du langage et de l'apprentissage (TSLA). Ce diagnostic est posé en collaboration avec le rééducateur spécialiste du trouble d'apprentissage concerné.
On ne guérit jamais totalement d'une dysorthographie. Cependant, il est possible d'en atténuer les symptômes. La méthode Padovan peut être utilisée pour améliorer ce trouble de l'écriture. Il sera, dans tous les cas, nécessaire de mettre en place une rééducation orthophonique le plus tôt possible.
Les différentes causes de la dysorthographie
L'origine peut être neurologique et héréditaire. Elle est également favorisée par des facteurs médicaux (prématurité), psychologiques, génétiques (problème du système cérébral), hormonaux ou encore environnementaux (milieu défavorisé).
À l'écrit, l'enfant dysorthographique peut être en proie à de multiples confusions. Il peut simplement : Oublier des lettres, écrire “doze” pour “douze”, inverser les lettres d'un mot “hiut” pour “huit”. Substituer des mots par une signification voisine, dont il connaît mieux l'orthographe.
La dysorthographie est également liée à la génétique (gène qui cause un mauvais développement de la zone cérébrale liée à l'assimilation de l'orthographe) et/ou à une mauvaise méthode d'apprentissage de l'orthographe en primaire.
Un médecin spécialisé dans les Troubles spécifiques du Langage et des Apprentissages coordonne le projet de soins qui fait appel à des professionnels de santé formés aux troubles spécifiques du langage : orthophoniste, psychologue, ergothérapeute, psychomotricien(ne)...
«Il s'agit d'un trouble spécifique de l'acquisition de la lecture et de l'orthographe qui va au-delà de simples difficultés ou de l'illettrisme. Elle s'explique par une difficulté toute particulière pour conceptualiser les sons de la parole, les associer aux lettres correspondantes et les mémoriser.
Pour les troubles du langage, l'idéal est de s'adresser à l'un des Centres référents. Il est le plus souvent implanté dans un centre hospitalier universitaire (CHU). Coordonnées disponibles sur le site de l'INPES.
Les troubles du langage écrit correspondent à des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'expression écrite (dysorthographie) et/ou de l'écriture (dysgraphie). Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
La CAF a ainsi fixé à 140,53 euros par mois et par enfant l'allocation de base. Vous pouvez également bénéficier d'un complément dans certains cas spécifiques, si par exemple vous réduisez votre temps de travail pour aider votre enfant et si vous embauchez une tierce personne pour cela.
D'autant qu'il n'existe pas de liste maladie invalidante reconnue mdph 2022, et que seul le retentissement des troubles (tdah, dyslexie, dysorthographie, dyspraxie) sont à prendre en compte pour l'octroi de l'essentiel de aides.
La dysorthographie est rarement isolée. Elle est souvent liée à une dyslexie, car la difficulté d'apprentissage de la lecture entraîne une difficulté à l'assimilation du langage. Donc par la suite, il est compliqué de réaliser les bons accords et de construire des phrases correctes.
Une question de rythme
C'est ce qui se passerait dans le cerveau des enfants dys : à cause de la mise en place déficiente de leurs connexions réciproques, les régions impliquées dans un apprentissage ou une fonction cognitive ne parviendraient pas à se synchroniser, provoquant le trouble dans un apprentissage donné.
Les troubles « dys » sont des dysfonctionnements génétiques. « On naît dys et on le reste toute sa vie », lance Hélène Herbet. L'orthophoniste alençonnaise est formelle : « Ces troubles ne disparaissent pas. On vit avec et on peut compenser, mais pas gommer ni effacer.
Certaines études estiment que la dyslexie est transmise par hérédité à hauteur de 50 à 65 %. Ainsi, un individu dyslexique a en moyenne 35 à 40% de chance d'avoir un parent lui-même dyslexique. A retenir : les chromosomes peuvent impliquer des prédispositions à la dyslexie.
Troubles associés
La dysgraphie est fréquemment associée à la dyslexie qui provoque une mauvaise analyse visuelle et, par conséquent, une mauvaise graphie, mais aussi à la dyspraxie et dans de plus rare cas a une dysorthographie rendant les deux troubles de l'apprentissage plus graves.
la “dyslexie-dysorthographie mixte” correspond soit à une atteinte équivalente des deux voies soit à l'atteinte d'une voies avec des troubles associés. On observe alors une absence d'orthographe d'usage, des erreurs de segmentation et une mauvaise correspondance phonémico-graphémique.
Le bilan orthophonique est un examen réalisé par un orthophoniste grâce à des tests spécifiques. Cet examen a pour but de confirmer ou d'écarter un trouble du langage ou de la communication.
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit. La dysphasie est un trouble.
La dyscalculie est une altération de la cognition mathématique entraînant des limitations dans la manipulation des chiffres et des ordres de grandeur.
La dyslexie phonologique se caractérise par un trouble du décodage, soit de la correspondance graphèmes-phonèmes (correspondance du son écrit au son oral). L'enfant peut alors omettre des sons, inverser la séquence des sons à l'intérieur d'un mot et même changer un son pour un autre.