Les Jésuites, atteints dans leur prestige en matière d'éducation, sont parmi leurs plus virulents adversaires. De façon plus inattendue, Jean-Jacques Rousseau, se brouille avec Diderot et s'en prend à l'Encyclopédie en raison de l'article Genève dans lequel d'Alembert critique les mœurs austères de la cité calviniste.
les adversaires des encyclopédistes sont les tyrans, les oppresseurs, les fanatiques, les intolérants, le roi, le Pape.
Les jésuites et les jansénistes s'opposent au projet. Ils sont particulièrement choqués par la participation de l'abbé de Prades qu'ils dénoncent comme étant hérétique. Les premiers volumes sont interdits. Mais Malesherbes et Madame de Pompadour défendent le projet qui reprend.
Dès la parution du premier tome, l'Encyclopédie rencontre de vives oppositions. Les jésuites la considèrent comme une véritable machine de guerre contre l'Église. Après la parution du tome II en 1752, un arrêt du Conseil du roi interdit l'ouvrage.
" Le but d'une encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la Terre; d'en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons, et de le transmettre aux hommes qui viendront après nous; afin que les travaux des siècles passés n'aient pas été inutiles pour les siècles qui succéderont ...
- À travers l'Encyclopédie, il condamne l'absolutisme, la monarchie de droit divin, dénonce les privilèges, les atteintes à la liberté du travail et la guerre.
"Le but d'une encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre; d'en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons, et de le transmettre aux hommes qui viendront après nous; afin que les travaux des siècles passés n'aient pas été inutiles pour les siècles qui succèderont; ...
- diffuser auprès du plus grand nombre un savoir libre de tout préjugé, de toute superstition ; - mesurer les connaissances à l'aune de la raison ; - enfin, fournir un matériel pour, comme Diderot le proclame dans l'article « Encyclopédie », « changer la façon commune de penser. »
À l'époque, VOLTAIRE, qui ne fait pas partie des premiers souscripteurs de l'Encyclopédie dont le premier tome paraît en 1751 (ci-dessous), n'a pas directement accès au livre mais il suit de près le travail des Encyclopédistes, d'autant qu'il est très proche de certains d'entre eux, comme Jean-François MARMONTEL.
diffuser auprès du plus grand nombre un savoir libre de tout préjugé, de toute superstition, mesurer les connaissances à l'aune de la raison, enfin, fournir un matériel pour, comme Diderot le proclame dans l'article « Encyclopédie », « changer la façon commune de penser ».
Le pape Clément XIII condamne l'ouvrage, il le met à l'Index, le 5 mars 1759 , et il « enjoint aux catholiques, sous peine d'excommunication, de brûler les exemplaires en leur possession ».
Par l'intermédiaire d'un ami commun, Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) et Denis Diderot (1713-1784) se rencontrent en 1742. Ils ont une trentaine d'années, sont tous deux très cultivés et partagent des valeurs communes.
Diderot rencontre Jean-Jacques Rousseau à la fin de 1742. Une forte amitié naît entre les deux hommes. Par l'intermédiaire de Rousseau, Diderot rencontre Condillac en 1745.
Un arrêté du conseil de Louis XV interdit l'impression et la diffusion des deux premiers volumes de "L'Encyclopédie " ou "Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. Elle est jugée subversive par les Jésuites qui la qualifie "d'athée et matérialiste".
Symbole du siècle des Lumières, elle est l'œuvre du célèbre écrivain et philosophe Denis Diderot (1713-1784) et du mathématicien Jean Le Rond D'Alembert (1717-1783). Dès 1751, plus de cent cinquante auteurs travaillent à son élaboration : philosophes, médecins, géographes, mathématiciens, avocats, militaires…
L'Encyclopédie, également nommée Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, éditée de 1751 à 1772 sous la direction de Denis Diderot et Jean Le Rond d'Alembert, constitue une synthèse inégalée de toutes les connaissances du XVIII e siècle, en particulier pour les sciences et les techniques.
Marie Leca-Tsiomis & Ann Thomson (éd.) DÉBUTANT À UN MOMENT OÙ L'ENCYCLOPÉDIE affronte l'hostilité grandissante des autorités, la participation de Voltaire est annoncée avec un faste à la hauteur de sa célébrité et de son impor- tance pour l'entreprise.
De l'Encyclopédie est un pamphlet de Voltaire, publié en 1774. Au moment où ce pamphlet est publié, Louis XV venait de mourir, mais l'Encyclopédie n'était toujours pas tolérée.
Dans ce Traité sur la Tolérance, Voltaire invite à la tolérance entre les religions et prend pour cible le fanatisme religieux (plus particulièrement celui des jésuites chez lesquels il a fait de brillantes études étant jeune homme) et présente un réquisitoire contre les superstitions accolées aux religions.
Un ouvrage collectif
Si le naturaliste Buffon ne signe pas d'article, ses travaux et son esprit influencent grandement l'Encyclopédie. Certains auteurs vont jusqu'à financer l'entreprise, notamment le baron d'Holbach, philosophe et scientifique, à qui l'on doit 376 articles.
L'Encyclopédie constitue, de fait, le plus grand succès commercial du XVIIIe siècle dans le milieu du livre. Elle fut en outre soutenue par d'importants personnages parmi les philosophes et même parmi certains proches du roi. 4 Critique des autorités politiques et sociales.
L'Encyclopédie porte le nom de « Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers ». Diderot accorde une place très importante aux techniques et au savoir-faire : les planches illustrées sont très précises et montrent la fabrication des objets, l'utilisation des machines et les travaux des champs.
L'Encyclopédie comprend des articles sur des thèmes très variés : les sciences, l'économie, l'histoire, les arts, la morale, les techniques, etc... Mais de nombreux articles critiquent la monarchie absolue, la noblesse, la justice et la religion.
Ouvrage majeur du XVIIIe siècle, l'"Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers" fut éditée de 1751 à 1772 sous la direction de Denis Diderot et Jean Le Rond d'Alembert.
Le savoir encyclopédique, l'esprit encyclopédique, prises de possession réductrices de l'espace et du temps, font que l'on appartient à toute patrie : ils sont des σύμβολα (« symboles ») auxquels se reconnaît la relation d'hospitalité, et si elle ne préexistait, ils la créeraient.