Les premiers habitants des territoires que nous appelons aujourd'hui les Antilles étaient des Amérindiens originaires du Nord du Venezuela qui émigrèrent vers ces îles à partir du IXe siècle de notre ère. Alors qu'ils se désignaient eux-mêmes comme des Kalinagos.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion. Aux Antilles françaises, un béké est un blanc créole descendant des premiers colons. Ce terme concerne principalement les descendants originaires de Martinique mais aussi ceux de Guadeloupe.
La population, de provenance diverse, est mixte. Composée majoritairement de personnes d'origine africaine et de métis comme en Jamaïque ou en Haïti, elle comprend aussi des individus d'origine européenne et asiatique (notamment du sous-continent indien et du Moyen-Orient).
Les Arawaks, premiers habitants de l'île
S'il est difficile de dater précisément le début de la présence humaine sur l'île, l'arrivée des Arawaks en Martinique remonterait à environ un siècle avant notre ère, soit plus de 2000 ans en arrière.
Des îles à l'origine précolombienne
C'étaient majoritairement des peuples d'Indiens, venant pour la plupart d'Amérique centrale et notamment du Venezuela, y compris un peuple de pêcheurs, les Arawaks. Ils vivaient de cultures, principalement de manioc, et de pêche traditionnelle en pirogue.
Au moins 3000 ans avant J.C., la Guadeloupe est d'abord peuplée par des populations amérindiennes, comme en témoignent plusieurs découvertes archéologiques. Puis, s'installent dans la région des Indiens Arawaks, peuple pacifique d'agriculteurs et de pêcheurs arrivés du bassin de l'Orénoque (Vénézuela).
L'histoire de la Guadeloupe (appartenant à l'ensemble insulaire des Antilles dans la mer des Caraïbes) est marquée par la déportation massive, à partir des années 1670, d'esclaves noirs ouest-africains, ancêtres de la majorité de la population actuelle.
Les « Blancs-Matignon » sont les descendants de ces colons arrivés en Guadeloupe à la fin du XVIIe siècle, dans le sillage de Léonard Matignon, dit « la Creuse », qui ensuite firent souche au nord-est de l'île de Grande-Terre, après la première abolition de l'esclavage, en 1794.
Les premiers habitants des territoires que nous appelons aujourd'hui les Antilles étaient des Amérindiens originaires du Nord du Venezuela qui émigrèrent vers ces îles à partir du IXe siècle de notre ère. Alors qu'ils se désignaient eux-mêmes comme des Kalinagos.
Tout a commencé par les peuplements amérindiens vers l'an 3000 avant JC. Les Arawaks, une partie du peuple amérindien agro-céramiste ont été massacrés par les Indiens Caraïbes, principaux occupants des lieux jusqu'au milieu du 17e siècle.
Certes les antillais ne sont pas toujours à se référer à leurs origines africaines, mais la diaspora maintient un lien naturel avec le continent et c'est donc tout naturellement que certains vont rechercher leurs racines… et quand on retrouve dans l'une des régions du Golfe de Guinée une trace du nom que l'on porte ...
Les Blancs créoles sont les descendants des premiers colons. Ils sont couramment appelés « Békés ». Cette appellation peut être ressentie comme péjorative [10]. Cependant, mes informateurs blancs créoles se désignent eux-mêmes comme « Békés ».
Ces patronymes et matronymes ont été attribués aux anciens esclaves des colonies françaises de Guadeloupe, Guyane, Martinique et Réunion lorsqu'ils ont été affranchis ou après l'abolition définitive de l'esclavage en France.
À côté des Antillais, qui sont des citoyens français de longue date, mais enfermés dans un lointain exotique et qui viennent en métropole, il se trouve que, parce qu'ils sont Noirs, c'est-à-dire par une différence physique visible, ils vont ressembler aux Africains qui arrivent en même temps qu'eux en France.
Ainsi, ce sont les «esclaves bossales» qui auraient créé les langues créoles, en tentant de se réapproprier les variétés linguistiques imprécises énoncées par les «esclaves créoles», beaucoup plus proches de leurs maîtres blancs.
Parallèlement aux sources classiques d'état civil et aux recensements, il présente les archives judiciaires (très riches) et notariées (dont celles des maîtres, avec ventes d'esclaves ou esclaves offerts en dot lors d'un mariage) et surtout celles liées à l'affranchissement.
Après l'abolition de l'esclavage en 1848, des travailleurs indiens furent recrutés dans les Antilles pour pallier le manque de main d'œuvre. A la recherche d'un eldorado, ils ont trouvé le servage…
Le 15 septembre 1635, Pierre Belain d'Esnambuc débarque à la Martinique. Au nom du roi Louis XIII, il prend possession de cette petite île volcanique des petites Antilles au climat tropical, jusque-là délaissée par les Européens.
La Martinique (en créole martiniquais Matinik ou Matnik ; anciennement appelée Iouanacaera ou Jouanacaera (l'île aux iguanes) en langue caribe, ou encore Mantinino par les Autochtones, que Christophe Colomb a transcrit en île aux femmes, sans référence étymologique) est une île française située dans les Caraïbes et ...
Le 28 juin 1635, les Français Jean Duplessis et Charles de l'Olive, de la Compagnie des Isles d'Amérique (ou des Isles de l'Amérique), prennent possession de la Guadeloupe au nom du roi Louis XIII. C'est la plus ancienne dépendance française d'outre-mer.
L'île s'appelait alors « Karukéra », qui signifie « l'île aux belles eaux » en langue caraïbe. Christophe Colomb aborda la Guadeloupe en novembre 1493. L'île fut baptisée "Guadeloupe" en référence à un monastère d'Estrémadure.
Les bateaux négriers proviennent du Portugal et du Brésil portugais (47,6 %), de Grande-Bretagne (25,5 %), de France (10,8 %), d'Espagne et d'Amérique espagnole (8,2 %), des Pays-Bas (4,4 %), des colonies d'Amérique du Nord/États-Unis (2,3 %), du Danemark et des États baltes (0,8 %).
À une quarantaine de kilomètres de Pointe-à-Pitre, dans la région des Grands Fonds, dans la commune du Moule, vivent ceux que l'on appelle les « Blancs-Matignon » en Guadeloupe, et dont l'histoire est unique.
La Guadeloupe fut bien suédoise entre 1813 et 1814, c'est du moins ce qu'indiquent les traités signés entre le Royaume-Uni et la Suède.