Dans ses textes et allocutions, Lénine considère ses ennemis comme des parasites. Les paysans aisés sont des « scorpions », des « sangsues », des « buveurs de sang » dont la Russie doit se débarrasser.
Julius Martov, chef des mencheviks, ami puis rival politique de Lénine.
A priori, l'ennemi principal et la menace principale de l'URSS seraient les États-Unis. Or, si l'on étudie de près la littérature politico-militaire soviétique et l'organisation de l'armée soviétique depuis le début de la guerre froide, une telle affirmation s'avère à la fois vraie et fausse ou plutôt insuffisante.
Lénine et Trotski prônaient au contraire la révolution internationale, permanente jusqu'à la victoire ; Staline développa une forme de nationalisme — ce qui était l'inverse du principe de l'internationalisme (une des bases du communisme).
Elle oppose notamment : les armées blanches : les monarchistes voulant le retour des tsars. Ils sont anti-communistes et soutenus par certains pays comme le Japon, la France, les États-Unis et le Royaume-Uni ; et l'Armée rouge : bolcheviks, opposés au retour des tsars et favorables à un communisme de guerre.
au sud (l'Armée des volontaires et celle des cosaques dans la région du Don, commandée par le général Dénikine) ; au nord-ouest (armée de Ioudénitch) ; en Sibérie occidentale (armée de l'amiral Koltchak, renforcée par les 40 000 hommes de la Légion tchèque) à Omsk.
Les bolcheviks, bolchéviks, bolcheviques, ou bolchéviques [bɔlʃevik] (du russe : большевик [bəlʲʂɨˈvʲik], litt. « majoritaire ») sont les membres d'une des deux factions du Parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR), l'autre étant composée des mencheviks.
Le 30 décembre 1922, Lénine décide de changer le nom de la Russie bolchévique en Union des Républiques Socialistes Soviétiques : URSS. Cet acte symbolique a pour objectif de revendiquer haut et fort l'aspect communiste du gouvernement russe aux yeux du monde.
«Effrayant mais nécessaire»: en 1932, Staline offre à l'Ukraine son premier génocide. Sous prétexte de financer l'industrialisation de l'URSS, Staline impose la collectivisation des terres et le contrôle de la production agricole en Ukraine.
En matière d'organisation du Parti, Lénine plaide pour l'« unité de la volonté », soit l'acquisition par l'avant-garde révolutionnaire d'une volonté unique qui devient dès lors « la volonté de la classe », les volontés individuelles disparaissant au profit de la volonté du Parti.
L'un des moteurs de la création de l'URSS fut la volonté de Vladimir Lénine d'appliquer sa doctrine fédéraliste en transformant la Russie unitaire en une union de républiques formées selon le principe des territoires ethniques jouissant d'un certain degré d'autonomie culturelle locale.
Khrouchtchev émerge comme le vainqueur de la lutte de pouvoir provoquée par la mort de Staline en 1953.
L'attentat de 1918
L'autopsie a révélé une hémorragie cérébrale.
Parvenu au pouvoir par un coup d'État au cœur même de la Révolution de 1917, Lénine est l'inventeur du totalitarisme communiste : privation des libertés, police politique, massacre des «ennemis du peuple», camps de concentration, procès truqués... Un système bien rodé, que Staline ne fera qu'amplifier.
En janvier 1918, il dissout l'Assemblée Constituante, crée une redoutable police politique, la Tchéka pour mater la guerre civile. Elle deviendra la GPU. Ses victimes seront d'abord les contre-révolutionnaires. Lénine crée aussi l'Armée Rouge et décide, en février 1918, le transfert de la capitale à Moscou.
Baptisée Holodomor (« extermination par la faim » en ukrainien), cette « Grande famine » provoquée par la politique brutale de Staline, maître tout-puissant de l'Union Soviétique, a été assimilée à un génocide par le gouvernement ukrainien en 2006.
Dans une résolution adoptée ce jeudi, le Parlement européen reconnaît la famine infligée par le régime soviétique à l'Ukraine dans la période de 1932 et 1933, connue sous le nom d'Holodomor, comme un génocide.
Beaucoup d'« ennemis du peuple » sont poursuivis sous l'inculpation de sabotage économique, d'affiliation au trotskisme ou de participation à la subversion étrangère. De nombreux chefs locaux du parti sont dénoncés et accusés d'abus de pouvoir. L'automne 1938 marque la fin de la « Grande terreur ».
La république populaire de Pologne est alors mise en place en 1952 sous la coupe soviétique. Après avoir retrouvé son entière indépendance en 1989, le pays devient membre de l'OTAN en 1999 et de l'Union européenne en 2004.
L'URSS était constituée, après la Seconde Guerre mondiale, de quinze républiques : Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Estonie, Géorgie, Kazakhstan, Kirghizistan, Lituanie, Lettonie, Moldavie, Ouzbékistan, Russie, Tadjikistan, Turkménistan, Ukraine.
La Russie soviétique (1917-1991)
Lénine. Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine. Révolutionnaire et homme d'État russe...
Quelles sont les causes de la révolution russe de février 1917 ? Les causes de la révolution russe de février 1917 sont les difficultés économiques, la volonté d'une représentation démocratique contre le pouvoir du tsar et la lassitude de la Première Guerre mondiale.
En 1922, la Russie devient l'URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques|socialistes soviétiques). Elle est dirigée, après la mort de Lénine en 1924, par l'ancien commissaire du peuple aux nationalités, Joseph Staline. Le pouvoir bolchevik est dès l'origine dictatorial et policier.