L'exclusion de citoyenneté peut prendre plusieurs visages, à commencer par l'exclusion juridique, dans le cas, par exemple, des étrangers. Celle-ci peut paraître légitime quand l'étranger appartient à une autre communauté, où il peut exercer ses droits.
Cette précaution montre que la démocratie athénienne doit toujours résister aux pressions et qu'elle s'adapte aux différentes menaces qui se présentent. Le statut de citoyen était réservé à une minorité, puisque les femmes, les mineurs, les esclaves et les métèques, c'est à dire les étrangers, en étaient exclus.
Il a y deux catégories de non-citoyens : les esclaves et les métèques. Les esclaves sont présents dans tout le monde antique et sont, la plupart du temps, des captifs de guerre ou des enfants d'esclaves. Leur sort n'est guère enviable et varie selon leur fonction ou le caractère de leur maître.
Personne n'ayant pas le statut de citoyen ou la citoyenneté. Un non-citoyen reconnu est une personne qui n'est citoyenne ni du pays déclarant ni d'un autre pays, mais a établi avec le premier des liens engendrant une partie seulement des droits et devoirs d'une citoyenneté complète.
La femme du citoyen athénien ne peut être que derrière lui ou retranchée dans ses appartements privés (gynécée), étant interdite dans les espaces réservés aux hommes (andrôn) ; et du monde extérieur, elle est en est exclue : c'est celui de la vie politique et de la guerre.
La principale limite est d'abord celle de la restriction du corps civique. Le droit de citoyenneté est restreint. Une partie de la population athénienne ne participe pas à la vie politique. Ce sont d'abord les esclaves, les femmes et les métèques.
Lorsqu'elle est mariée, la femme athénienne a deux rôles principaux : enfanter et gérer le ménage. La femme athénienne idéale ne sort pas en public ni n'interagit avec des hommes avec lesquels elle n'est pas apparentée, bien que cette idéologie de l'isolement ne soit strictement pratiquée que dans les familles riches.
La perte de nationalité peut intervenir si trois conditions sont remplies : obtenir la nationalité d'un autre État (binationalité) ; se comporter comme un citoyen de cet État ; commettre des actes contraires aux intérêts de la France.
Vous pouvez perdre la nationalité française si les 3 conditions suivantes sont remplies : Vous avez la nationalité d'un autre État. Vous vous comportez comme le citoyen de cet État. Vous avez commis des actes contraires aux intérêts de la France.
Vous pouvez devenir Français par naturalisation, sous conditions, si vous êtes dans l'une des situations suivantes : Vous résidez en France depuis 5 ans ou plus. Vous avez le statut de réfugié
Ainsi est-il d'usage de considérer la nationalité comme « l'appartenance juridique et politique d'une personne à la population constitutive d'un État », et la citoyenneté comme la capacité d'un individu à prendre part à la gestion des affaires publiques, c'est-à-dire à la vie politique de la cité.
En France, il existe un lien très étroit entre nationalité et citoyenneté. Sont citoyens français les personnes ayant la nationalité française et jouissant de leurs droits civils et politiques.
Pour cela, il doit résider en France à la date de ses 18 ans et avoir sa résidence habituelle en France pendant une période continue ou discontinue d'au moins 5 ans depuis l'âge de 11 ans. La seconde manière de devenir français, c'est par acquisition de la nationalité : de quoi s'agit-il ?
La citoyenneté définit un ensemble de droits et de devoirs réciproques. Le citoyen réclame légitimement de l'État le respect de ses droits parce que l'État réclame légitimement du citoyen l'accomplissement de certains devoirs. « communauté des citoyens », qui, par l'élection, choisit les gouvernants.
Avant cette loi, il suffisait d'avoir un père athénien pour être citoyen de plein droit. La nouvelle loi impose une double origine athénienne en ajoutant l'obligation d'une filiation maternelle. A partir de 451, il faut donc avoir un père et une mère athéniens libres et, de surcroît, unis par un mariage légitime.
Les esclaves sont totalement exclus de la vie civique et n'ont aucun droit.
République populaire de Chine. La Chine ne reconnaît pas la double citoyenneté. Selon la loi de nationalité de la République populaire de Chine, un citoyen chinois qui acquiert une citoyenneté étrangère perd automatiquement la citoyenneté chinoise.
Par la double naissance en France (droit du sol)
Est français l'enfant, né en France lorsque l'un de ses parents au moins y est lui-même né.
La loi française n'exige pas non plus qu'un Français ayant acquis une autre nationalité renonce à la nationalité française. Exemple : Un Britannique ayant acquis la nationalité française conserve sa nationalité britannique. Un Français ayant acquis la nationalité britannique conserve sa nationalité française.
Les intéressés préfèrent utiliser, même en français, les appellations qu'ils se sont données eux-mêmes : l'Hellade : Hellène, Hellènes, Hellène, Hellènes (invariant au féminin).
1. Dans la Grèce antique, appartement réservé aux femmes, situé à l'arrière de l'habitation. 2. Au Moyen Âge, atelier où travaillaient les vassales ou les serves, généralement sous la direction de la « dame ».
La démocratie athénienne est limitée et imparfaite : Seuls, les citoyens (minorité d'habitants) participent au gouvernement. Les citoyens les plus pauvres se désintéressent souvent des séances à l'ecclésia. Le philosophe Platon dénonce l'ignorance de la plupart des citoyens à l'assemblée.
Athènes est une démocratie incomplète.
En effet, à Athènes, les femmes, les métèques et les esclaves ne sont pas citoyens. Par conséquent, ils n'ont aucun droit politique. De plus, Périclès restreint l'accès à la citoyenneté en 451 avant JC.
Les citoyens, réunis dans l'Ecclésia concentre, en effet, l'essentiel des pouvoirs. Mais la démocratie athénienne reste incomplète car tous tous les habitants de la cité ne sont pas citoyens et le pouvoir demeure souvent entre les mains des mêmes individus (ex. : Périclès).