Les parents : C'est celui qui est indiqué comme tel dans l'acte de naissance de l'enfant, quelque soit son sexe, les frères et sœurs et les descendants de ces derniers. Les ascendants : Personne dont on est issu : parent, grand-parent, arrière-grand-parent,... autres que les parents.
Le premier ordre comprend les descendants directs du défunt. Le second ordre correspond aux ascendants privilégiés (père et mère) et aux collatéraux privilégiés (frères et sœurs, neveux et nièces). Le troisième ordre regroupe ce qu'on appelle les ascendants ordinaires et le quatrième les collatéraux ordinaires.
Les premiers héritiers légaux sont la descendance du défunt. S'il n'y en a pas, le conjoint bénéficiera du patrimoine. Sans un conjoint survivant, ce sont les proches du défunt qui recevront les parts de l'héritage. Ce sont ses héritiers légitimes.
En l'absence de testament, la succession du célibataire sans conjoint, ni enfants est recueillie par les membres de la famille suivant leur degré de parenté. La loi désigne qui va hériter et dans quelle proportion. Le père et la mère sont appelés à la succession, s'ils sont encore en vie, ainsi que les frères et sœurs.
Les légataires reçoivent un legs déterminé, à savoir un objet ou une somme d'argent et n'ont aucune responsabilité dans la succession; les héritiers délivrent les legs aux légataires. Ainsi, par testament, le fils peut être renvoyé à sa réserve et la quotité disponible attribuée aux petits-enfants, par parts égales.
Dans une succession légale, les personnes qui ont droit à la succession (les successibles) sont : le conjoint avec qui le défunt était marié ou uni civilement; les personnes liées au défunt par le sang ou l'adoption.
En l'absence de testament, on parle de dévolution successorale légale, ou de succession légale. C'est grâce à l'établissement d'un acte de notoriété que le notaire va répertorier les héritiers légaux de la succession. Le cas échéant, il peut s'aider d'un généalogiste.
En l'absence de parents, de frères et sœurs ou de neveux, les héritiers sont ses oncles et tantes (ou leurs descendants), ses grands oncles et ses grands-tantes. Enfin, à défaut de parents au 6e degré, c'est l'Etat qui hérite de cette succession.
Ce sont les parents du défunt (s'ils sont encore vivants) ainsi que ses éventuels frères et sœurs (germains, utérins ou consanguins) ou, si ces derniers sont décédés, leurs propres descendants qui occupent le premier rang de la succession. À ce titre, ils héritent donc en priorité.
50 % du bien acquis par le conjoint survivant lui reviennent de plein droit, Pour un enfant : 25 % reviennent au conjoint survivant et 25 % reviennent à l'enfant, Pour deux enfants : 16,66 % reviennent au conjoint survivant et 33,33 % reviennent aux enfants, Et ainsi de suite.
On parle de dévolution légale. Les héritiers sont classés dans l'ordre suivant : Les enfants et leurs descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant (aucune distinction ne doit être faite entre eux quel que soit le lien qui unit les parents)
L'héritier en ligne direct est une expression qui désigne, dans le cadre d'une succession, les ascendants (père, mère, grands-parents) et les descendants directs d'un défunt (enfants, petits-enfants...).
Le terme héritiers en ligne directe désigne tous les proches d'un défunt étant premiers dans l'ordre de succession. Concrètement, ce sont tous les ascendants et descendants d'une même personne. Néanmoins, le degré de parenté est déterminé en fonction du nombre de générations séparant le défunt de l'héritier.
Si le défunt était marié, son époux ou épouse hérite dans tous les cas. Si le défunt a des enfants, ils héritent aussi. Ce sont les petits-enfants qui héritent si l'un des enfants est décédé. Si le défunt n'a pas eu d'enfants, ce sont ses parents et ses frères et sœurs qui héritent.
La réponse à cette question se trouve dans votre testament. Si le testament ne contient aucune référence aux conjoints des enfants, il est certain que l'épouse de votre fils décédé ne peut hériter. En ce qui concerne les enfants du défunt, il faut voir si le testament prévoit la représentation ou non.
Le notaire en charge de la succession avertit les héritiers lors de la dévolution successorale c'est-à-dire lorsqu'il détermine l'ordre des héritiers.
Fiscalement, la fratrie a le droit d'hériter sans être imposée jusqu'à un seuil de 15 932 €. L'abattement passe à 35 % pour un patrimoine compris entre 15 933 € et 24 430 €, puis à 45 % si la valeur des biens va au-delà de ce montant.
En principe, les transmissions entre frères et sœurs sont fortement taxées. Après un abattement de 15 932 euros, le tarif des droits de succession est de 35 % jusqu'à 24 430 euros et de 45 % au-delà. L'article 796-0 ter du Code général des impôts prévoit cependant un cas d'exonération totale.
Par testament, il est possible de déshériter ses frères et sœurs. Cela est possible totalement ou partiellement, et la personne peut faire varier la somme qui revient à chacun en favorisant l'un ou l'autre. Une personne peut donner à l'un et pas à l'autre. La loi ne fixe pas de contraintes particulières.
Pas d'héritage au-delà du sixième degré de parenté
On parle ici non seulement des oncles et des tantes, mais aussi, à défaut, des grands-oncles et des grands-tantes, voire des cousins et des petits-cousins.
Ainsi, un fonds de pension sous législation provinciale administré par la Loi sur les régimes complémentaires de retraite (Loi RCR) reconnaîtra un nouveau conjoint de fait héritier prioritaire d'un fonds de pension après trois ans de vie commune.
Le notaire conserve votre testament et le fait enregistrer au fichier central des dispositions de dernières volontés (FCDDV) dans les 3 mois suivant le décès du testateur : Personne qui rédige un testament afin de transmettre les biens de sa succession.
Il arrive parfois que le Notaire fasse « trainer » une succession. Cette situation dans laquelle le temps de règlement de la succession est anormalement long peut être due à un certain ressenti du Notaire : celui d'un défaut d'accord des héritiers et successibles sur les conditions de règlement de la succession.
L'ordre de priorité des héritiers légaux est le suivant : Les descendants du défunt (enfants, petits enfants...) Les ascendants et collatéraux privilégiés (parents, frères et sœurs, neveux et nièces...) Les ascendants ordinaires (grands-parents, arrière grands-parents...)
Si lors d'un décès, tous les héritiers du défunt ne sont pas connus ou ne se sont pas fait connaître au notaire, ce dernier doit les rechercher. C'est donc le notaire chargé d'une succession qui a, pour première mission, de localiser les héritiers afin d'en établir la liste précise.