La grande précarité en France touche plus souvent les jeunes adultes, les personnes seules, les familles monoparentales et les immigrés.
Il ne reste plus à l'Insee à compter dans ces fichiers tous ceux qui vivent avec moins de 918 euros pour une personne, 2 295 euros pour un couple, etc. Ce qui donne le nombre de pauvres.
Un individu seul avec moins de 987 euros de revenus sera donc considéré comme en dessous du seuil de pauvreté mais pas un couple où chacun a 987 euros de revenus (impôts déduits), puisque son «niveau de vie» sera alors de 1.316 euros. En revanche, avec deux enfants, ce foyer passe en dessous du seuil de pauvreté.
En 2017, 40 % des habitants de France métropolitaine ont un niveau de vie inférieur à 1 551 euros mensuels. Un peu plus d'un tiers d'entre eux sont pauvres : leur niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian, soit 1 041 euros par mois.
Une enquête CSA réalisée en 2020 juste avant le premier confinement établissait à 2 683 euros nets/mois le revenu moyen permettant de vivre convenablement, avant imposition. Les Français évaluent à 490 euros la somme qui leur manque chaque mois pour vivre convenablement.
Parmi ces millions de pauvres, près de 2 millions sont des enfants et des adolescents, les familles monoparentales et les plus de 60 ans représentent 12 % des plus démunis.
La grande précarité en France touche plus souvent les jeunes adultes, les personnes seules, les familles monoparentales et les immigrés.
Dans l'approche juridique, les emplois précaires sont tous les emplois temporaires, contrats à durée déterminée (CDD) y compris les contrats aidés, emplois en intérim et contrats nouvelles embauches (CNE).
La première aide est à chercher auprès des services d'assistance sociale. Renseignez-vous auprès de votre mairie qui pourra vous orienter vers son Centre communal ou intercommunal d'action sociale (CCAS ou CIAS) ou vers le Centre départemental d'action sociale (CDAS, qui dépend de votre conseil général).
En 2021, une personne est considérée comme pauvre d'après l'Insee, si ses revenus sont inférieurs à 1 063 euros par mois, pour un niveau de vie médian établi à 1 771 euros mensuels pour une personne seule après impôts (allocations sociales comprises).
Un arrêté de 1992 donne une définition officielle des catégories de personnes qui sont en situation de précarité : chômeurs, bénéficiaires du RMI, titulaires d'un contrat emploi solidarité, personnes sans domicile fixe, jeunes âgés de 16 à 25 ans exclus du milieu scolaire et engagés dans un processus d'insertion ...
La plus grande partie des personnes pauvres vivent dans de très grandes villes : 16 % de l'ensemble habitent dans l'agglomération parisienne et 26 % pour les autres agglomérations de plus de 200 000 habitants, soit 42 % du total.
Sur le plan des définitions la pauvreté s'entend principalement comme absence ou insuffisance de ressources (monétaires notamment). La précarité ne se comprend pas seulement ainsi. La notion désigne plutôt une fragilité des revenus et des positions sociales.
Incertain, sans aucune stabilité. Exemple : Il est dans une situation précaire, sans emploi et sans logement.
Le niveau de vie est plus faible aux grands âges : avec 23 730 euros par an en moyenne, soit 1 978 euros par mois, les personnes de 80 ans ou plus disposent de 156 euros de moins par mois que les 75-79 ans, 200 euros de moins que les 70-74 ans et 244 euros de moins que les 65-69 ans.
1« La précarité est l'absence d'une ou plusieurs des sécurités, notamment celles de l'emploi… L'insécurité qui en résulte peut être plus ou moins étendue et avoir des conséquences plus ou moins graves et définitives…
Une augmentation de la précarité peut être le signe d'une reprise économique : les employeurs commencent à embaucher avec des contrats courts. Inversement, en période de crise on ne renouvelle pas les CDD.
3,7 millions de personnes occupent un emploi précaire en France1, soit 13,7 % de l'emploi total, selon les données 2018 de l'Insee, principalement des contrats à durée déterminée, du privé comme du public, mais aussi des intérimaires, des contrats aidés et des apprentis2.
Pénurie de logements, précarisation du marché de l'emploi, évolution du modèle familial et fragilisation du lien social… : les jeunes sont en première ligne face à la crise que connait notre pays. Ainsi, selon l'INSEE, plus de 20% des 18-25 ans vivent sous le seuil de pauvreté.
Bien sûr, la précarité étudiante a toujours existé, mais, aujourd'hui, la population la plus touchée par la pauvreté, ce sont les jeunes.
Le seuil de pauvreté monétaire, qui correspond à 60 % du niveau de vie médian de la population, s'établit à 1 015 euros par mois pour une personne seule en 2015.
Seraient concernés, selon le quotidien, les foyers allocataires du revenu de solidarité active (RSA), de l'allocation adulte handicapé (AAH), du minimum vieillesse et de l'aide personnalisée au logement (APL).
La Croix rouge : aide humanitaire, sanitaire et sociale
Très active en France, la Croix rouge française est composée de plus de 60.000 bénévoles répartis dans plus de 1.000 implantations locales.
Or, dans sa dernière publication sur le niveau de vie, mise en ligne en octobre 2021, à partir des chiffres de 2019, l'Insee évaluait le niveau de vie médian à 1837 euros par mois. Les plus modestes sont dont ceux dont le niveau de vie est inférieur à 1653 euros par mois.