Dans la majorité des colonies, les esclaves étaient vendus par lots. Une annonce était transmise aux planteurs locaux. La vente pouvait avoir lieu sur le navire ou à terre. Il existait plusieurs techniques de vente comme les enchères ou le scramble (en).
Le commerce triangulaire a commencé au début du XVIe siècle. Il impliquait l'Europe, l'Afrique et le continent américain dans une traite des Noirs de grande ampleur. Durant près de trois siècles, plus de 20 millions d'Africains furent ainsi réduits en esclavage pour des raisons économiques.
Il recueille 36 documents indiquant le prix de vente d'un esclave entre 300 et 600 de notre ère. L'analyse de ces données lui permet de confirmer la conclusion d'Évelyne Patlagean, selon laquelle un esclave enfant coûte entre 3 et 10 solidi alors qu'un adulte coûte entre 10 et 20 solidi.
La traite négrière atlantique débute au 15e siècle lorsque les Portugais commencent à acheter des hommes sur les côtes d'Afrique qu'ils explorent alors.
La traite atlantique désigne le transfert forcé de plus de onze millions d'Africains en Amérique entre le XVIe et le XIXe siècle. Ce trafic d'esclaves noirs est une tache indélébile au front de la civilisation occidentale.
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.
Les Berbères mettent en place un vaste « écran schismatique » grâce à la création de grandes cités commerciales : Zawîla, Wârgla, Tâhert, Sijilmâsa, etc. Ils détiennent le monopole sur les trois grands faisceaux de routes transsahariennes nord-sud reliant le Maghreb à l'Afrique.
Le commerce triangulaire, aussi appelé traite atlantique ou traite occidentale, est une « traite négrière » reliant l'Europe, l'Afrique et l'Amérique, pour la déportation d'esclaves noirs, d'abord troqués en Afrique contre des produits européens (textiles, armes) puis en Amérique contre des matières premières ...
Le « commerce triangulaire »
Des bateaux lourdement chargés d'esclaves africains se lançaient alors dans la « traversée du milieu » en direction des colonies américaines et européennes des Caraïbes et de l'Amérique du Sud. Pour transporter le maximum d'esclaves, les navires supprimaient souvent leur entrepont.
Il désigne une société dans laquelle l'esclavage comme rapport de production immédiat est le rapport de production fondamental dans la production toute entière, ou le rapport de production déterminant dans l'activité productive dominante. Le terme de société esclavagiste n'exprime rien d'autre.
Dans le monde grec antique, les plus grands marchés d'esclaves furent ceux de Thasos, d'Éphèse, de Délos et d'Athènes. Selon le témoignage, tardif, du géographe grec Strabon, l'île de Délos pouvait chaque jour recevoir et exporter des dizaines de milliers d'esclaves.
A : l'Autriche-Hongrie, B : le Royaume-Uni, C : les Provinces-Unies et D : l'Espagne. une colonie : un territoire conquis et gouverné par un autre pays. la métropole : le pays qui possède la colonie.
Echange basé sur l'esclavage entre le XVe et XIXe siècle. Les navires européens échangeaient en Afrique des produits contre des esclaves qui étaient ensuite acheminés en Amérique où ils étaient vendus contre de l'or.
Les métiers des esclaves
Les esclaves pratiquent divers métiers : boutiquier, libraire, boulanger, barbiers, carriers, tailleurs de pierres, bûcherons, charpentiers. Ils font les tâches les plus pénibles. Ils pratiquent ces métiers au rez de chaussée, le long des rues.
Les premières attestations de l'esclavage remontent au Néolithique. L'Égypte antique et la Perse ont précédé l'esclavage arabo-musulman. Le phénomène est devenu intercontinental au XVIII e siècle par les traites négrières du commerce triangulaire.
De même, le maître a des devoirs envers son esclave : le nourrir, le vêtir et le loger. Les privations sont le châtiment le plus courant, mais les coups, les mutilations, ou même, à certaines époques, la mort, peuvent être pratiqués en toute impunité.
Elle utilise à son profit les revenus procurés par la traite des esclaves et le commerce des ivoires. Les produits de traite (eau de vie, poudre de chasse, tissus, verroterie, etc.)
La traite orientale, dont la traite arabe était la composante principale (17 millions de déportés, sur 13 siècles), la traite intra-africaine (14 millions de déportés), et la traite atlantique (12 millions de déportés, dont 90 % sur 110 ans, principalement au XVIII e siècle).
Les Espagnols font appel au autre pays car ils ne pratiquaient pas la traite des Noirs directement ; ils avaient fait le choix de confier à d'autres pays (Portugal, Provinces-Unies, France, Angleterre, etc.), Cette pratique s'appelle l'asiento.
Le commerce triangulaire
Ce commerce a toujours comme objectif d'enrichir la métropole. En fait, dans le commerce triangulaire, la métropole utilise ses colonies pour s'enrichir en échangeant des matières premières, des produits manufacturés et des esclaves.
Les marrons se réfugiaient généralement dans des lieux inaccessibles. À La Réunion, par exemple, ils fuyaient notamment dans les Hauts de l'île, dont ils furent les premiers habitants.
Les causes du commerce triangulaire
La traite des Noirs a été développée à cause du développement des plantations de produits tropicaux. En effet, il faut beaucoup de main d'oeuvre pour travailler dans les plantations de plus en plus nombreuses. Or, la main d'oeuvre amérindienne est insuffisante.
Grâce à la maîtrise des mers, les Européens sont présents sur les côtes africaines. L'implantation des comptoirs commerciaux entraîne le déclin du commerce transsaharien.
La loi Taubira, votée à l'unanimité par le Parlement en 2001, qualifie la traite négrière transatlantique, la traite dans l'océan Indien et l'esclavage perpétrés à partir du xv e siècle contre les populations africaines de « crime contre l'humanité ».
Les caravanes remettaient leur sort entre les mains d'un seul homme le « Madougou » qui seul connaissait le chemin. La route des caravanes passait obligatoirement par le fameux arbre du Ténéré à l'est d'Agadèz où les animaux s'abreuvaient une dernière fois avant la grande traversée. Le cycle caravanier durait 9 mois.