Pour les personnes souffrant d'un trouble bipolaire, un bilan de santé initial est mis en place, souvent par un médecin psychiatre. En général, celui-ci travaille en collaboration avec d'autres professionnels de santé : médecin traitant, médecin du travail, médecin de santé scolaire, etc.
hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur. Par exemple, sentiment exagéré de son importance, de son pouvoir, de son savoir, de son identité ou de ses relations privilégiées; plus grande communicabilité (désir de parler).
Le bipolaire ne se rend plus compte de son humeur exubérante dans les phases « up » ou est paralysé dans les phases « down ». Au sens étymologique le bipolaire est extatique : c'est-à-dire qu'il se tient en dehors de lui-même.
Le trouble bipolaire est causé par un déséquilibre des substances chimiques dans le cerveau. Par contre, nous ne savons pas vraiment ce qui cause ce déséquilibre. Chez certaines personnes, les symptômes apparaissent soudainement, sans raison précise.
Dans les troubles de la personnalité borderline, les changements d'humeur et de comportement surviennent souvent en réponse à un stress lié à l'autre ; Dans les troubles bipolaires, les changements d'humeur sont plus durables et moins en réaction à l'autre.
Le diagnostic du trouble bipolaire passe par un entretien d'évaluation clinique avec un psychologue ou un psychiatre. Votre médecin généraliste, s'il fait l'hypothèse d'une bipolarité, vous orientera vers un spécialiste pour confirmer le diagnostic et permettre une prise en charge adaptée.
Le trouble cyclothymique est généralement un précurseur du trouble bipolaire de type II. La cause exacte... en apprendre davantage . Cependant, il peut également se présenter sous la forme d'une extrême instabilité de l'humeur, sans devenir un trouble majeur de l'humeur.
Cette série de travaux confirme avec force que les patients avec un trouble bipolaire en rémission souffrent d'un ensemble de perturbations du sommeil, dont une latence d'endormissement plus longue, un sommeil plus long, plus d'éveils nocturnes et une efficacité du sommeil diminuée.
Le trouble bipolaire apparaît chez l'adulte jeune avec un âge de début entre 17 et 40 ans. De ma- nière plus précise, l'âge de début moyen est de 18 ans pour le trouble bipolaire I, 20 ans pour le trouble bipolaire II et 22 ans pour les formes subsyndromiques (7).
Vivre avec un bipolaire
La vie de famille suit les ressacs de l'humeur du patient. Les patients ont souvent conscience qu'ils font souffrir leur entourage : pendant les phases dépressives les proches se sentent démunis, impuissants voire même culpabilisés face à cette grande souffrance qui semble impossible à soulager.
Une personne bipolaire non traitée aurait en moyenne une espérance de vie inférieure de 20 ans à l'espérance de vie dans la population générale, liée à différents risques.
Il existe également des troubles bipolaires à cycles rapides, avec plus de 4 épisodes par an. C'est l'une des formes de bipolarité les plus difficiles à soigner. Plus un individu connaît d'épisodes, plus il a le risque d'en connaître d'autres.
Un trouble bipolaire se soigne avant tout à l'aide d'un traitement de fond, mais également avec des traitements symptomatiques.
De façon générale, avec le vieillissement, les personnes âgées bipolaires présentent un risque accru de trouble neurocognitif majeur. Les conséquences sur le fonctionnement psycho-social sont alors plus importantes dans cette population.
La bipolarité est due à un dysfonctionnement des neurones dans le cerveau, qui sont perturbés par une surproduction de sérotonine (une molécule qui provoque un sentiment de bonheur quand elle est sécrétée).
Hélas, les troubles bipolaires sont associés à une réduction de l'espérance de vie de 10 ans en raison des risques de conduites suicidaires associés, et de comorbidités somatiques comme les maladies cardiovasculaires.
Pendant la phase dépressive, le ou la conjoint(e) peut se sentir démuni et impuissant face au comportement déprimé de son partenaire. Il se peut qu'il doive assumer une surcharge de responsabilités, car la personne atteinte perd pratiquement toute sa motivation et devient amorphe.
Les troubles bipolaires de type 1 et de type 2 peuvent se manifester par deux pôles. Il s'agit d'un pôle maniaque et d'un pôle dépressif pour le type 1 puis d'un pôle hypomaniaque et d'un pôle dépressif pour le type 2. Aussi, ils se caractérisent par des similitudes au niveau des symptômes.
Quel est le taux d'invalidité pour un trouble bipolaire ? Un individu atteint de trouble bipolaire peut solliciter la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) pour obtenir la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH).
d'avoir un rythme régulier de sommeil et des nuits suffisamment longues ; de pratiquer une activité physique régulière ; d'éviter la consommation de tabac, de cannabis, d'alcool et d'autres drogues ; de s'entourer et d'essayer d'éviter les situations de stress (ou s'y préparer).
Lorsqu'il est caractérisé par des périodes d'hypomanie (une forme atténuée de manie) et de dépression entrecoupées de périodes asymptomatiques, sans qu'il y ait manie franche, on parle de trouble bipolaire de type II.
Loin de ces clichés, la bipolarité, qu'on appelait avant maniaco-dépression, est une maladie psychique chronique, qui plonge le patient dans des périodes alternativement maniaques et de dépression.
Les traitements spécifiques des états maniaques sont les thymorégulateurs, à prescrire rapidement et à dose parfois plus élevée que dans les cas où ils sont prescrits à titre préventif des récidives. Le traitement de référence (le premier à avoir été mis sur le marché) est le lithium.
Le suivi psychologique en cas de trouble bipolaire
La psychothérapie peut être une thérapie de soutien, une thérapie comportementale et cognitive, une thérapie familiale, ou encore une analyse.